Quand j'arrivai chez Léo il était minuit heures trente, je toquai. Lorsqu'il m'ouvrit il était en pyjama : un pantalon blanc à rayures noires, ses cheveux bruns étaient mouillés, sur son torse perlaient quelques gouttes d'eau. Son expression étonnée se transforma en un regard tendre. Et sans que je ne sache pourquoi, je me mis à pleurer, je relâchais tous les sanglots que j'avais retenus jusque-là : William, Allie, Carter, Théo. Je m'accroupis comme une fillette prise au piège, la tête dans mes bras, le front posé sur mes genoux. Il me regarda, prit au dépourvu. Finalement lui aussi s'accroupit à ma hauteur comme on le ferait pour un enfant et il me prit dans ses bras. J'entendis quelqu'un arriver derrière lui. Léo me lâcha quelque seconde et dit quelque chose que je ne compris pas à l'autre personne. Il me reprit dans ses bras. Son parfum me rappelait quelque chose. Ce n'était plus dans les bras de Léo que je me trouvais. Je n'arrêtais pas de murmurer un seul mot : Carter.
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Evrerything is Red.
ActionPrologue : « Leaf falling, Autumn calling, Dark clouds forming » En cette fin de matinée d'octobre, la maison des adolescents était illuminée par les rayons du soleil. La demeure datait du XIXème siècle, au bord de cet édifice se trouvait un petit...