Comme Cendrillon

Chapitre 16

Un restaurant chic. 

Super, pensais-je sarcastiquement. Je n'étais pas habillée pour ça, j'avais plutôt l'air d'une évadée ou encore d'une voleuse. En rentrant dans la bâtisse, la serveuse vint nous voir et me regarda de haut en bas. Oui c'est beau, je sais que je ne suis pas habillé adéquatement.

-J'ai une réservation au nom de Sam.

-Ah oui effectivement, dit-elle surprise de voir son nom sur la liste. Veuillez me suivre je vous pris. 

Elle nous emmena vers une table située proche d'une fenêtre. Une bougie reposait au milieu de la nappe ce qui donnait un aspect romantique. 

-J'ai oublié de te prévenir de mettre quelque chose d'élégant. 

Ouais j'avais remarqué. Lui portait une chemise assez classe, ce qui était étonnant venant du costaud Sam. Il faisait vraiment un effort.

 La serveuse revint avec deux menus en main et nous les offrit avant de repartir voir d'autres clients. J'ouvris le menu et vis les prix des repas. La moitié de ma garde-robe équivalait à un repas. Comment me faire sentir mal...

-Tu sais j'ai pas tellement faim, je peux prendre juste une entrée. 

-Non, prends ce que tu veux, c'est moi qui paye. Je regarda un peu et me décida. J'allais prendre le repas le moins cher.
***
-Qu'est que tu fais avec Jordan? Me demanda Sam la bouche à moitié pleine.
-Rien, on jase, on passe du temps ensemble c'est tout.
-Tu as l'air vraiment proche de lui.
-Oui je sais, je sais. Logan m'a déjà fait le discours de "tu es trop proche de lui, on dirait que tu es en couple avec", mais c'est pas le cas.
-Bon moi je n'ai plus faim, tu veux un dessert? dit-il en voulant changer de sujet.
-Non merci, je crois qu'il serait temps pour moi d'y aller.
-Ok, je vais payer et on y vas.
***
Il se stationna devant ma voisine, je m'apprêtais à sortir quand il me saisit le bras.
-Tu crois pas que je mériterais un petit bisous?
-Je dois y aller, à plus. C'était une manière subtile de répondre non. Sam était bien mais je me sentais un peu trop...forcé. On ne peut pas forcer quelqu'un à tomber amoureux de nous. Je ferma la porte de son auto et marcha jusqu'à ma prison.