Rouge Rubis ou le sang d'un vampire [RÉÉCRITURE EN COURS]

Chapitre 5: Recherches

PDV de Rubis

Cela faisait déjà plusieurs jours que j'avais passés le test. Miiko m'avait donné une chambre et la kitsune passait beaucoup de temps avec moi. J'essayais aussi de démêler mes origines. J'étais allée à la bibliothèque pour faire des recherches sur les hybrides, mais malgré l'aide de Kero, je n'avais pas trouvé les réponses à toutes mes questions.

En résumé, j'étais la neuvième hybride à être comme ça : née faéry et morte dans d'horribles circonstances. Ils devenaient alors des vampires mais ils gardaient aussi leurs natures originelles. La plupart de ces hybrides étaient tous des elfes vampires, ou des dragons vampires. Seule la première personne à avoir eu ce don n'avait aucune information sur sa nature d'origine.

« Pff, soupirais-je. Ce n'est pas possible.

- Est-ce-que ça va Rubis ? Me demanda la licorne à lunette.
- Non. Je ne trouve rien sur les hybrides loups garous/ vampire, lui dis-je.
- Peut-être que tu es la première ?
- Oui ... Mais ..., m'interrompis-je.
- Mais ?
- Et bien ... J'ai peur des transformations que je vais devoir subir Kero, avouais-je faiblement.
- ...
- ... Merci, dis-je ironiquement.
- Hein ? Pourquoi ? S'étonna Kero.
- Pour me faire comprendre que je suis bien une erreur de la nature, criais-je.
- Mais je n'ai pas dit ça ! Se défend-il.
- Tu l'as pensé., répliquais-je. »

Je me suis levée, fatiguée de faire des recherches infructueuses et inutiles, et je suis partie en direction de la sortie. Je descendis rapidement les escaliers avant de me diriger vers le refuge. Une fois là-bas, je m'assis sur un vieux tronc d'arbre, déraciné par l'une des nombreuses tempêtes qui avait frappé la région.

J'en avais marre. Quelque soit l'univers où j'évoluais, les gens me trouvaient toujours différente d'eux. Soit ils me trouvaient bizarre, soit ils avaient peur de moi. Je soupire une nouvelle fois, avant de sursauter. Quelqu'un m'avait pris doucement par la taille. Je me suis retournée, découvrant Nevra qui souriait sournoisement.

« Nevra ? Mais qu'est-ce-que tu fais ? Fit-je surprise.

- Je te prends dans mes bras parce que tu as l'air triste, m'expliqua-t-il.

- Rectification : j'étais perdue dans mes pensées, le contredis-je.

- C'est pareil. Tout ce que je veux c'est ton bonheur.
- Tout comme celui de toutes les filles que tu essayes de draguer, répliquais-je.
- Ah non ! S'écria-t-il. C'est totalement faux.
- Si. Maintenant lâche moi, lui demandais-je calmement.
- Quoi ? Alors que tu n'as pas l'air bien. Non.
- Je te demande de me lâcher ! Je veux être seule ! Criais-je. »

Je suis partie en courant, mais toujours suivie par le vampire. Je ne pouvais pas penser correctement quand il était là. Il réussit à me prendre le poignet, mais je débattis avant de lui coller une droite pour me diriger vers la grande porte.

Je repris mon souffle pendant quelques minutes en m'asseyant contre le mur d'enceinte. J'ai regardé ses jardins magiques à l'herbe verte bien tondue au point de faire devenir un jardinier anglais vert de jalousie. Je me suis relevée et j'ai voulu sortir mais Jamon me bloqua le passage.

« S'il te plaît Jamon, laisse-moi passer, lui demandais-je.

- Moi pas laisser passer toi. Miiko avoir donnée ordre, me répondit-il.
- Quoi ? Mais j'ai besoin de sortir. Lui rétorquais-je.
- Jamon pas discuter ordre Miiko, répéta-t-il.
- Mais ...
- Toi pas discuter ordre Miiko !
- Ah ! Je vois que tu l'as rattrapée pour moi. Merci Jamon, sourit le vampire qui venait d'arriver juste derrière moi.
- Toi ne me touche pas ! Hurlais-je. Je t'ai demandé de me laisser seule ! »

Je suis repartie sur mes pas, laissant ce vampire collant et nymphomane aux soins de l'ogre. Une fois arrivée dans le corridor des gardes, je suis tombée sur Ezarel. Il avait toujours ce sourire sadique, qui avait l'art et la manière de me faire péter un câble. Je voulais lui mettre une claque, pour qu'il arrête d'avoir ce maudit sourire.

« Encore perdue ? Dit-il ironiquement.

- Non. Je cherche à fuir Nevra, soupirais-je.
- Il est trop envahissant pour toi ? Ria-t-il.
- Pire. J'ai l'impression de ne plus respirer quand il est là, dis-je énervée.
- Hum ... Je vois ...
- Je n'ai pas l'impression que tu comprennes, fit-je sarcastique.
- Sûrement, mais je suis peut-être ton échappatoire.
- Comment ça ? Demandais-je.
- Si tu m'aides ...
- Désolée de vous interrompre, mais j'ai besoin de Rubis, coupa la voix autoritaire de la chef du Q.G.
- Si tu veux Miiko. Mais fait gaffe à Nevra. Je crois qu'il la poursuit.
- Oh ! S'étonna-t-elle. D'accord. »

Ezarel partit me laissant seule avec Miiko. Nous nous sommes regardées avant d'éclater de rire sans aucune raison et de commencer à discuter. Miiko voulait me parler dans une pièce appelée la salle du cristal. Selon elle, c'était l'endroit où je suis apparue pour la première fois. Nous fûmes interrompues par une voix masculine, légèrement muée.

« Je te cherchais. Tu es bien Rubis ? »