Rouge Rubis ou le sang d'un vampire [RÉÉCRITURE EN COURS]

Chapitre 23 : Conte pour enfant

PDV de Miia

Il commençait à faire nuit quand Chrome et moi sommes arrivés au camp des loups. J'ai repris ma forme humaine avant d'être accueillis par ma grand-mère. Nous avons discuté tout les trois pendant quelques temps avant que Mniea nous montre la tente que j'allais partager avec le jeune loup. Nous avons rangé nos affaires dans deux coffres bien distincts et choisis nos couches.

Je suis sortie la première de la tente et je suis allée aider les femmes qui préparaient le repas. Nous avons beaucoup discuté, surtout de Nevra, car elles trouvaient notre couples assez mignon. J'ai un peu rougis et elles rigolèrent. Le repas était presque finit quand Chrome sortit de la tente. Il alla avec les hommes qui buvaient et riaient autours du feu. Les femmes appelèrent les enfants pour aller manger.

Ils sortirent de la forêt et s'assirent tous autours de moi. Ils me demandèrent une histoire. J'ai sourit et je leur ai promis de leur en raconter une qui si ils allaient manger. Ils poussèrent des cris de joies et s'assirent entre les adultes. Les femmes me donnèrent un sourire pour me remercier et elles allèrent servir le repas.

Je me suis assise entre ma grand-mère et une femme. Cette dernière me tendit une écuelle. Je l'ai prise et j'ai remercié la femme d'un sourire avant de commencer à la manger lentement. Mes pensées furent soudains tournés vers Nevra. Il me manquait, et se sentiment de vide était atroce à supporter. Il faut dire, passer beaucoup de temps avec quelqu'un, puis le quitter subitement, ça formait un grand vide.

J'ai terminé tranquillement mon repas et les enfants m'assaillirent. J'ai rigolé en les voyant trépigner. Ils s'assirent calmement en rond. J'ai réfléchi quelques instants avant de me souvenir d'un conte que mes parents me racontaient avant de me coucher. J'ai eu un élan de nostalgie que je me suis efforcée à calmer avant de commencer à narrer mon histoire.

C'était il y a plusieurs siècles, alors que la Terre n'était pas encore totalement apprivoisée. Dans une forêt, un bébé renard pleurait. Il pleurait la mort de sa mère. Ses pleurs attirèrent une petite fille qui était perdue dans la forêt. Elle s'en approcha et le prit dans ses bras pour le consoler.

Une fois qui fût calmé, le bébé renard aida la petite fille à retrouver son chemin. Arrivé au village, les villageois voulurent tuer le petit renard. Mais la petite fille les en empêcha et leurs expliqua ce qu'il lui été arrivé.

Les adultes se regardèrent avant de voir que le petit renard écartait les mauvais esprits. Ils décidèrent de le garder. Le petit renard grandis avec la petite fille qui devint une magnifique jeune femme. Cette dernière, qui était devenue la meilleur amie du renard, tomba amoureuse d'un homme, au corps parfait. Mais il était jaloux de la complicité de la jeune femme avec le renard.

Un jour, alors que la jeune femme se lavait, l'homme alla trouver le renard. Il l'attrapa par le cou et sortit un couteau de son fourreau. Le renard jappa, se qui alerta la jeune femme. Elle sortit de l'étang dans lequel elle se baignait et se changea avant de courir en direction du cri.

Mais elle arriva trop tard. L'homme avait encore la main sur le cou du renard, ensanglanté. Elle étouffa un cri en le voyant sans vie. L'homme se retourna et vu la jeune femme. Il sourit et lâcha le renard avant de vouloir prendre la jeune femme.

Les larmes coulaient à flot sur les joues de la jeune femme. La rage la consumait peu à peu. L'homme dont elle éprouvait des sentiments forts à son égard, venait de tuer son ami, son compagnon de jeu quand elle était enfant.

Elle la laissa le prendre dans ses bras avant de voir un brasier les entourer tout les deux avant de les attaquer. L'homme hurlait de douleurs quand les flammes léchaient son corps noirci par sa méchanceté. La jeune femme, elle, se sentait protégée par ses flammes, comme si plus rien ne pouvait l'atteindre.