Rouge Rubis ou le sang d'un vampire [RÉÉCRITURE EN COURS]

Chapitre 33 : La vampire

PDV de Nevra

Je fut étonné de voir Chrome clouer au sol Daneryss. Elle avait l'air perdue. J'ai pris le jeune loup par le col, mais ce dernier ne se laissa pas faire et ce débattit. J'ai fini par lui faire lâcher la jeune vampire. Il grogna et Miiko choisi ce moment pour arriver. Elle fut étonnée de voir Daneryss se relever.

« Qui est cette jeune fille ?
- Il s'agit de la jeune vampire dite folle par les siens.
- Hein ? Mais qu'est-ce que ...
- Laisse moi t'expliquer Miiko. Après que je sois partie, Daneryss m'a attaqué, mais j'ai réussi à l'arrêter. Je l'ai interrogé, pour apprendre qu'elle n'était pas folle, atteins d'une maladie rare chez les vampire.
- C'est vrai ça Miia ?
- Oui. Et Nevra sait de quelle maladie il s'agit.
- C'est la maladie du soleil, assez rare chez les vampires, mais très meurtrière.
- Et je l'ai contracté quand j'ai étais enlevé par le clan de ce loup. »

Daneryss pointa d'un doigt accusateur Chrome. Ce dernier commença à grogner tout en se freinant. Miia se déplaça pour être à coté de Daneryss. La jeune vampire raconta son histoire et conclut que la seule manière de la sauver, c'est de boire le sang d'une vampire hybride.

« Je peux t'aider.
- Hein ? Mais comment ?
- Il y a actuellement trois vampires hybrides dans la garde.
- Il y a ma sœur, mais elle est enceinte. Il y a Elesa, mais elle est en mission. Il ne reste plus que toi, Miia.
- C'est ça. Accepte-tu mon aide Daneryss ?
- Oui. Mais ... J'aurais une dette envers toi, et la garde d'Eel ?
- Tu n'auras qu'à rejoindre l'une des gardes.
- Alors c'est d'accord. »

PDV de Miia

Miiko, Daneryss et moi sortîmes de la salle pour aller à l'infirmerie. Eweleïn nous accueillit. Miiko lui expliqua la situation de Daneryss. Eweleïn me demanda de m'allonger sur l'un des lits, et elle prépara son matériel.

Elle m'expliqua ce qu'elle allait faire, et me fit un garrot au coude. Elle me prélevât environ un litre de sang. Ma tête tournait, je voyais des étoiles, mes muscles devenaient mou. Eweleïn enleva l'aiguille de mon coude. Elle appliqua un coton pour faire coaguler mon sang. Elle me donna à boire et me laissa me reposer.

Je détestais les prises de sang. Je ne me sent jamais très bien après. Eweleïn revînt me voir avec un bout de pain avec du miel par dessus. J'ai mangé le pain, avant de laisser mon esprit sombrer dans les limbes.

PDV de Nevra

Les trois femmes nous avaient laissé seuls, Chrome et moi. Je me suis tourné vers lui. Il regardait la porte de la salle. Ses yeux étaient vide de toutes émotions. J'ai légèrement raclé ma gorge pour le faire sortir de sa rêverie. Il sursauta avant de se retourner vers moi.

« Pourquoi as-tu plaqué Daneryss au sol ?
- C'est elle qui as tué mon père. Elle ne mérite pas de vivre.
- Ce n'est pas une raison. Mais tu as remarqué ce qu'elle a dit.
- Non ?
- Elle a dit qu'elle a été enlevé. Tu sais, quand tu es enlevé, tu ne différencie pas ce qui veulent t'aider et ce qui te veulent du mal.
- Et alors ?
- Ton père à certainement voulu l'aider. Mais, croyant qu'il voulait la rattraper, elle s'est défendu.
- Comment ... Comment tu peux prétendre ça ?
- Je faisait partie des vampires chargés de retrouver l'unique héritière de la famille Hermeria. Enfin, jusqu'à ce que Miia apparaisse. Quand nous l'avons retrouvé, elle était dans un mauvaise état. C'est en la soignant que nous avons découvert cette maladie.
- Qu'est-ce qui prouve qu'elle est été enlevée ?
- Lors d'une nuit d'orage, je n'arrivais pas à dormir. À l'époque, j'étais fiancé à Daneryss. Je me baladais dans le palais quand je vu une explosion venir de sa chambre. Pendant trois mois, avec un petit groupe de vampire, nous avons battus les campagnes pour la retrouver.
- Oh ... Mais ce n'était pas une raison pour tuer mon père.
- Je sais. Bon, je vais voir les filles. »

Je suis sorti de la salle pour entrer dans l'infirmerie. J'ai vu Daneryss assise sur une chaise, avec une perfusion au poignet. Je me suis approché d'elle. Elle me regarda avec un regard amoureux. J'ai soupiré avant de m'asseoir à coté d'elle.

« Daneryss, ne te fait pas d'illusions. Je ne t'épouserais pas.
- Oh ... Tu es sur ? Pourtant tu m'avais promis, par le passé.
- Sauf, que nous avons tous les deux grandis. Et j'aime une autre femme.
- Celle qui m'a attrapé. Qu'est-ce qu'elle de plus que moi ?
- C'est difficile à expliquer.
- Tu es comme tous les autres. Tu n'es qu'un lâcheur.
- Peut être. »

Je me suis levé pour partir, mais une main me retient. Daneryss me regardait avec des yeux larmoyant. J'ai tout de suite compris ce qui se passait. Je l'ai prise dans mes bras et je l'ai bercé.

« Je t'aime toujours, mais différemment. Miia est différente de toutes les femmes que j'ai connu. Toi, tu es comme ma petite sœur.
- C'est ... C'est vrai ?
- Oui. Et je vais te confier un secret. Il se trouve que Miia soit une Hermeria.
- Hein ? Tu veux dire qu'elle a le même sang que moi ?
- Oui. C'est la fille de Sina.
- Ma tante ? Mais elle est morte il y a bientôt vingt et un ans.
- Il se trouve que non. »

J'ai arrêté de la bercer et j'ai déposé un baiser sur son front. Avec le revers de sa main, elle sécha les larmes qui perlaient à l'extrémité de ses yeux. Elle me sourit, et je suis parti voir où était Miia. Je vu cette dernière, endormit dans un lit. Ses longs cheveux brun coulaient le long de son corps. Le drap la recouvrait jusqu'à la taille.

Je me suis assis sur le lit et j'ai commencé à caresser son visage. Elle battit des paupières avant de se tourner vers moi. Elle me fit un petit sourire avant de poser sa tête sur mes cuisses.Je pris sa main et je me mis à masser le dos de sa main.

« Il y a quelque chose qui ne va pas Nevra ?
- Si je te disais que Daneryss ta cousine, était ma fiancée. Et qu'elle m'a fait des avances.
- Tu l'as repoussé ?
- Oui.
- Et ce que tu as des regrets ?
- Un peu. Mais c'est juste que je l'ai fait pleurer. Sinon, comment te sens-tu ?
- Je suis un peu sonné.
- D'accord. Ça te dérange si je te ramène dans notre chambre ?
- Non. Mais demande d'abord à Eweleïn. »

J'ai laissé Miia quelques instants pour avoir l'autorisation de l'infirmière et je suis revenu chercher ma dulcinée. Elle s'était rendormie. Je l'ai prise comme une mariée et alors que j'ai voulu sortir, un grand homme me bloqua la route.

« Ah ! Nevra ! Je vois que tu as arrêté ma fille et ma nièce. »