Vingt quatre

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Petit message en début de chapitre pour une fois.

Je vous souhaite à tous une très belle année 2016 ! Le bonheur, la réussite, l'amour, l'amitié, la santé, la prospérité, l'harmonie, l'argent, le bien-être, le confort, le nirvana !

En cette nouvelle année, je vous ai concocté un très looonnnnnng chapitre axé sur Harry et Lexi, bonne lecture ! =)

Cam-ye

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Après deux heures à arpenter la ville en compagnie de Harry sous la fine neige, éclairé par les lumières des décorations de Noël, la sonnerie de mon téléphone nous sort de notre bulle. Je décroche à contre cœur en m'excusant auprès de Harry.

- Allo, je réponds sans réussir à supprimer mon stupide sourire.

- Tu m'as l'air joyeuse, ça se passe bien avec Harry, me demande la voix de May, espiègle.

Je souris de plus belle à sa remarque. J'étais nerveuse à l'idée de me retrouver seule avec lui mais il n'y a aucune gêne entre nous. Nous discutons comme nous l'avons toujours fait par téléphone, nous déconnons et apprenons à nous connaître en oubliant tous nos soucis. Comme l'a proposé Harry, nous profitons juste de l'instant présent.

Nous sommes passés devant ma faculté et avons même tenté d'entrer dans l'immense immeuble de pierre, les portes étaient évidemment fermées et nous avons alors abandonné notre expédition. Ensuite, nous avons parcouru les rues commerçantes dans lesquelles j'aime magasiner, magasins fermées à cette heure tardive. Nous sommes actuellement dans une de ses rues plutôt bondées en ce jour de réveillon.

- Ça se passe très bien, je lui fais visiter la ville.

- D'accord, vous pouvez nous rejoindre si vous voulez, on est toujours chez Paul et Mélissa.

- Attends, je demande à Harry.

J'éloigne le téléphone de mon oreille et propose à Harry de rejoindre mes amis. Une petite moue adorable prend place sur son visage.

- Je peux te kidnapper pour la soirée, me demande-t-il d'une voix adorable qui ferait fondre n'importe qui.

Je secoue la tête en riant doucement et replace mon téléphone à mon oreille.

- Il demande s'il peut me kidnapper pour la soirée, je lui confie en tentant de garder un ton neutre.

- D'accord, rigole t-elle franchement. Mais dis lui qu'il aura affaire à moi si tu passes un mauvais moment mais honnêtement j'en doute. Bonne soirée, me souhaite-t-elle malicieuse.

- Merci. Et excuses moi auprès de Paul et Mélissa s'il te plait, passez une bonne soirée. On se voit demain.

Nous raccrochons sur ces paroles puis je me tourne vers Harry qui n'a cessé de me fixer durant mon échange téléphonique.

- J'adore t'entendre parler français, me confie-t-il.

Je rougis violemment à sa remarque et tourne la tête pour qu'il ne le voit pas. Son petit rire moqueur m'indique qu'il a très bien remarqué les rougeurs qui ont pris place sur mes joues. Je lui mets alors un petit coup de coude dans les côtes qui ne fait qu'amplifier ses rires.

- C'est mignon, tu rougis, se moque-t-il en me donnant un petit coup d'épaule.

- Arrête de te moquer, je rigole et le pousse.

Ce qui a pour effet de le faire rire de plus belle. Mon dieu, j'adore son rire. Il se jette alors sur moi et ses mains parcourent mes côtes de chatouilles en continuant de se moquer de moi. Je ris en me pliant vers l'avant et le supplie d'arrêter sa torture. Après quelques regards rieurs de passants assistant à la scène que nous leurs présentons, nous reprenons doucement notre chemin côte à côte.

PerduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant