Le Harcèlement (En Pause)

Chapitre 4

Maman m'a demandé si j'avais passé une bonne journée, et pour ne pas qu'elle s'inquiète, je lui ai dit oui, je fus satisfait car elle me fit un immense sourire. Sur cette note si positive, je décide d'aller me coucher.

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Je me réveille avec difficultés, le soleil n'est même pas encore levé... Pourtant, je me force à me lever, d'ailleurs, maman est de bonne humeur ce matin, je l'entend fredonner, de plus, je sent une délicieuse odeur de chocolat mélangée à du café, cette journée commence plutôt bien, j'aime entendre maman fredonner, c'est doux comme sensation, je l'aime ma maman.

J'aime ma mère et je l'admire car elle m'a élevée seul, mon père s'est barré quand il a su que ma mère était enceinte.  Je ne veut pas le connaître et si jamais je le voyait, je ne dégnerais pas lui adresser la parole, ce geste de lâcheté me prouve que je ne l'aimerais jamais. D'ailleurs, je ressent parfois un manque, car lorsque c'est la fête des pères, et bien, je ne sais pas ce que je dois faire, dois-je faire un cadeau et le donner à maman ou bien est-ce que je dois ne rien faire ? Quand j'étais à l'école primaire, j'étais le seul à être comme ça, parfois on me demandais ce que mon papa faisait et je répondais : "il m'a abandonner, il est partit." Maman a cherché quelqu'un avec qui se poser mais chaque fois qu'un homme s'approchait de maman, elle finissait en pleurs, et je n'ai jamais aimé voir ma mère pleurer.

Enfin bref... Je me lève, descend dans la cuisine et vais dire bonjour à ma mère, qui me sert une tasse de chocolat chaud. Je le bois doucement et file me préparer. Quelques minutes plus tard, 7h 40, la sonnette retentit, et quand j'ouvre la porte, je vois Romain, on se sert la main et je sort, sur le chemin, nous apercevons une silhouette qui nous ai familière. Une silhouette que nous préférions éviter pour l'instant, le troisième. Nous prenons un raccourci pour l'éviter et nous arrivons en même temps que Juliette, toute pimpante, elle nous sourit et nous fait la bise lorsque nous sommes à sa hauteur. Qu'est-ce qu'elle est gentille.

La sonnerie retentit et tous le monde
se dirige vers le bâtiment principal, notre premier cours c'est de la s.v.t., ça ne me passionne pas tellement mais c'est un cours obligatoire. A chaque cours de cette journée, nous nous faisons la promesse, entre Juliette, Romain et moi d'essayer de se mettre toujours à côté.

Nous sommes en s.v.t. depuis 20 minutes et je m'ennuie à fond. Pour me distraire, je discute avec Juliette ou Romain lorsqu'ils ne discutent pas ensemble. On écrit beaucoup, j'en ai mal au poignet, ce matin nous avons prévu d'aller au square de la ville.

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Voilà ! :)