Un homme à séduire.

Dans la chambre.

Asami: Les mêmes qui te soupçonne d'être voleur ? riposta-t-il pour masquer la tension soudain qui s'était emparé de lui.
Feilong: Tu oublies un détail : mes avocats ont fait publier un démenti. Tu n'en as rien fait.
Asami: Je ne me justifie devant personne, et je n'ai pas d'explication à donner.
Feilong: Cela signifie-t-il que cet enfant n'est pas de toi ? demanda-t-il en baissant les cils. Ou est-ce que simplement tu n'en sais rien, espèce de don Juan ? Allez, confie-moi quelque chose.
Asami: Tu y tiens vraiment ?

Asami acheva de faire glisser sa chemise sur ses hanches. Il posa sa bouche sur son cou.

Asami: Donne-moi ton corps, Mais surtout pas ton coeur. Car je le mettrais en pièces. Souviens-toi de cela, agape mou.

Sous la caresse de sa langue, l'acteur poussa un petit cri, avant de renverser la tête en arrière avec un gémissement.

Feilong: Si tu cherches à me faire peur, c'est raté. J'aime qu'un homme sache être un homme, un vrai. Surtout quand il possède aussi un côté sensible.
Asami: Je n'ai pas de côté sensible, fit durement Asami. Je me fiche de quiconque et de tout. Je te promets du sexe comme tu n'en as jamais eu, mais rien d'autre. Si c'est une histoire d'amour que tu cherches, tu t'es trompé de personne.
Feilong: Les histoires d'amour, c'est bon pour le cinéma. C'est mon boulot. J'en ai ma dose dans la journée. Le soir, je préfère vivre l'instant.

Se lovant contre lui, il leva la main pour lui caresser la joue.

Feilong: Je devrais te demander de te raser avant de me toucher. Mais cela te donne l'air encore plus viril, et j'aime ça. Tu es vraiment très beau, Asami, murmura-t-il contre ses lèvres. Mon dernier amant était un peu hésitant, perdu. J'ai comme l'impression que tu ne souffres pas du même problème.
Asami: J'ai toujours eu un très bon sens de l'orientation, c'est vrai, répliqua Asami en plaquant le jeune homme contre la porte.