Un homme à séduire.

Dans la chambre d'Asami.

Asami: Figure-toi que je suis réputé pour ma capacité à soutenir une conversation, même entièrement nu.

Son ton sardonique avait fait monter le rouge aux joues de Akihito.

Akihito: Je suis prêt à le croire. Mais puisque cela t'est indifférent, je préférerais que tu te t'habilles.
Asami: Pourquoi ? La vue de mon corps te trouble encore, Akihito ? demanda-t-il d'un ton plein d'insinuations. Il t'empêche de te concentrer ?

Il se baissa et ramassa sa chemise pour l'enfiler. Puis il découvrit que tous les boutons avaient sauté. Il écarta les bras en un geste exagéré d'excuse.

Asami: Il était un peu affamé... Je suis désolé.
Akihito: Ça ira, dit-il en évitant de le regarder.

Cependant, il n'avait pu s'empêcher de tressaillir.

Akihito: Les médias parlent de cette histoire depuis des semaines, c'est affreux, reprit-il. Tout le monde est au courant de ta liaison avec ma soeur, et personne n'ignore que le bébé a été amené ici. Où... ?

Incapable de continuer sa phrase, il le laissa en suspens.

Asami: Il dort à l'étage au-dessus, dit-il durement.

Puis il se dirigea vers la fenêtre qui donnait sur le jardin.

Asami: Une employée de la clinique est venue me l'apporter. Ta soeur l'avait abandonné pour partir faire son petit tour en voiture. Une infirmière l'a trouvé, hurlant. Il avait faim, il n'avait pas été changé.

Asami fut lui-même surpris par la violence de la colère qui bouillait encore en lui.

Asami: De toute évidence, elle n'avait pas la fibre maternelle, ajouta-t-il.
Akihito: Elle était malade.
Asami: Nous sommes d'accord là-dessus.