Le traducteur nous dévoila son prénom pendant le trajet : Paulo. Il nous conduit dans un quartier délaissé, et se gara devant une petite baraque.Moi : c'est ici notre planque ?
Paulo : non, Rat m'a dit de prendre des armes. Je reviens dans quelques minutes.
Il rentre dans une des petites baraques et on attend patiemment.
Moi : Saïd n'a toujours pas de nouvelles ?
Sofiane : je l'ai pas appelé depuis qu'on est ici.
Moi : tiens appelle le avec mon téléphone, c'est gratuit.
Sofiane : ...sisi.
Je lui tend mon téléphone et il appelle Saïd.
Sofiane : ...ouais alors des nouvelles ou pas ?... ... t'arrive là-bas à quelle heure ?... bonne chance khô j't'expliquerai tout quand on sera arrivés... à tard plus.
Il me rend mon téléphone.
Sofiane : ...ils arrivent !
Moi : comment ça "ils" ?
Sofiane : Saïd... et ses hommes.
Moi : ils arrivent comment ? Et dans combien de temps ?
Sofiane : en jet - privé, ils sont déjà en route.
Moi : mais comment il a fait pour savoir où ils allaient ?
Sofiane : il a fait tout les aéroports des environs et il a juste échanger de l'argent contre une information.
Moi : ça va être la pagaille.
Sofiane : on en reparle après.
Paulo revient avec un sac de sport et remonte dans la voiture. Il le tend à l'arrière et je le pose sur mes genoux. Je l'ouvre pour regarder et je vois des armes.
Paulo : là je vous conduit dans un autre quartier pour aller récupérer le colis.
Moi : c'est quoi ?
Paulo : ah vous n'êtes pas au courant ? Ça doit être une surprise de la part de Rat alors.
On arrive dans un autre quartier aussi délabré et délaissé que le précédent. Il fixe une baraque donc j'en déduit que "le colis" est dedans.
Après qu'il ai klaxonné, soudain en sort une fille. Attendez ! C'est ça la surprise ?
Une chose très vulgaire arrive vers la voiture. Peau très bronzée, longs cheveux brun, mini jupe et mini haut, longues bottes à talons hauts et j'aperçois qu'elle a un anneau dans les narines.
Elle s'accoude à la fenêtre du côté de Paulo avec un air très -très très- aguicheur.
La pute : s..
Paulo : monte !
Il lui a répondu méchamment, elle a même pas eu le temps de s'exprimer et heuresement, rien que le premier son qu'elle avait prononcé c'était d'une voix de pute.
Elle fait le tour en se déhanchant et monte côté passager.
Paulo : bon la prochaine destination est la bonne. Je nous conduit à notre planque.
Et c'est reparti pour la route. Après une dizaine de minutes plus tard, Paulo ralentit dans un quartier... chic je dirait.
Les maisons étaient grandes et blanches. Le quartier était propre et les arbres bien taillés. Les voitures -de "luxe"- étaient bien garées à la suite... tout le contraire des quartiers où l'on s'étaient arrêtés précédemment.
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La Dubaïote
General FictionMia cheretti, une future femme d'affaire entrainée par le meilleur des hommes d'affaires : son père. Son père l'envoit en France pour sa soi-disant sécurité mais elle ne pas n'importe où, ou plutôt chez n'importe qui. Ce qu'elle ne sait pas, c'est q...