Chapitre 1

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Je sort du bureau du comptable, il m'apprend à gérer les comptes sous demande de mon père.

Le reste de l'après midi, c'est avec mon père que j'ai cours. Il m'apprend à gérer les actions et les négociations.

Je suis vraiment déterminée à devenir une femme d'affaire réputée comme mon père l'est. J'assiste souvent aux réunions ou interactions qu'il a avec des investisseurs ou d'autre homme d'affaire.

Une fois le cours fini, je monte dans ma chambre et me met en pyjama. Je m'installe sur mon lit avec mon ordinateur et je regarde quelques vidéo de combats.

C'est l'une de mes passions ; le kick boxing, le judo, la boxe thaï ou autres. Je trouve que c'est tout un art, l'intelligence est un point essentiel après les techniques.

Mais ça reste juste une passion, je dois éviter de me battre parce que d'après mon père "c'est moche une fille qui se bat et c'est pas classe".

Mon objectif étant d'être une femme d'affaire riche, respectée, reputée et surtout classe ; les bagarres sont à éviter.

Après avoir regardé quelques vidéos, j'appelle Maria, la cuisinière, par la ligne menant directement au téléphone fixe de la cuisine et je lui demande de me préparer une assiette et de m'appeler quand c'est prêt.

Environ 10 minutes plus tard, elle m'appelle et je descend. Je m'installe à table, je mange et je vois Maria qui commence à partir.

Maria, c'est une nouvelle employée, elle doit avoir dans la quarantaine. Ça fait 4 mois qu'elle travaille pour nous mais je lui ai jamais rien dit de plus que " pouvez vous me préparer une assiette s'il vous plaît ". Avant elle, c'était Fatma, une égyptienne. C'était une femme en or, une très bonne cuisinière et je l'a considérait un peu comme une seconde mère.

Elle m'apprenait la politesse quand j'étais avec elle et elle m'expliquait aussi sa religion, elle est musulmane.

Et puis voilà elle est partie à la retraite et on a dû engager une nouvelle cuisinière mais je garde toujours contact avec elle.

Moi : euh.. Maria ?

Maria : oui ? Y'a un problème avec le dîner ?

Moi : non non ! Ça vous ennuierait de me tenir compagnie ?

Maria : euh.. non pas de problème.

Elle était toute gênée mais elle s'assied quand même et on discuta.
Je lui ai demandé de me tenir compagnie pour apprendre des choses sur elle parce que hormis dans la cuisine donc durant les repas, je la voit jamais.

Quand j'ai fini de manger, elle a débarrassé mon assiette et moi je suis montée.

Je suis allée dans le bureau de mon père pour lui faire un bisou et lui dire bonne nuit et je partie dans ma chambre. Je me suis allongée et endormie en regardant un film sur mon ordinateur.

Le lendemain, je me réveille comme à mon habitude, à 9h. Et oui, les cours n'attendent pas.

Je m'habille pour les cours, en tailleur et j'assiste mon père.

Je me maquille légèrement et après m'être coiffée, je me dirige vers le bureau de mon père.

Je toque et entre. Bien sûr, les investisseurs ne sont pas encore là, je dois arriver un peu avant.

J'allais m'asseoir comme d'habitude derrière le bureau, à côté de lui mais il m'arrêta et me dis de m'asseoir sur l'une des chaises en face de son bureau.

Je le fis et attendis qu'il relève la tête de ses contrats. Quelques secondes après, il posa son stylo et ses lunettes sur son bureau, joint ses mains et me regarda.

La DubaïoteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant