Chapitre 19

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Point de vu externe.

La jeune Sahina suit les directives de Paulo - et Dina - grâce à une oreillette et un micro caché sur elle.

Elle est rentrée, il y a maintenant quelques minutes avec cinq autres filles toutes plus dénudées les unes que les autres.

Ici pour une semaine, elle a le temps de repérer tout ce qui est nécessaire. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle ne compte pas profiter des habitants de cette villa et de la piscine...

Elle se promène dans la grande villa, énumérant à Paulo, le nombre de pièces, où les hommes sont répartis, s'il y a des caméras...

Pendant ce temps, Dío et ses bras droits sont assis dans le salon, entourés de leur nouvelles filles de joie, ne se rendant pas compte qu'il en manquait une tant ils étaient occupés avec celles-ci.

Pendant ce temps, dans le sous-sol, Mia commence à se réveiller, n'ayant pas remarqué hier, la personne qui était déjà assoupie.

Dans la peau de Mia.

J'ouvre mes yeux et remarque que j'ai un douloureux mal de dos. La lumière du jour entre dans la pièce grâce à la petite fente rectangulaire - grillagée - qui sert de fenêtre.

Après avoir prit le temps de m'étirer, je balaye du regard, la pièce toujours aussi sombre et humide et je crois apercevoir quelque chose tout au fond, dans un coin qui n'est pas éclairé.

Je plisse les yeux pour être sûre que ma vue ne me joue pas des tours.. et si ! Il y a bien quelque chose que je n'arrive pas à distinguer.

Malgrés les courbatures que j'ai un peu partout mais plus spécialement au dos, je décide de me lever et d'aller vers cette masse sombre.

Plus je m'approchais et j'arrivais à distinguer que c'était une personne mais aussi, plus je m'approchais et plus j'avais un mauvais pressentiment.

C'est, arrivée à quelque mètre de la silhouette que j'accouru vers celle-ci.

Mon coeur battait tellement fort que j'avais l'impression qu'il voulait fuir.

Je m'approche du corps inconscient de mon père et après avoir vérifié s'il respirait toujours -ce qui était le cas- avec toute la force du monde, je parvient à le tirer de quelques millimètres vers la lumière.

Je remarque que ses vêtements sont tâchés de sang et son si beau visage est tellement amoché de coups que c'est à peine si j'arrive à le reconnaître.

Je lui prend la main et lui crit de se réveiller, lui caressant le visage. Quand ses yeux s'ouvrent petit à petit, une de mes larmes vient s'échouer sur sa joue.

Papa - Mia...

Moi - nan papa, tais-toi s'il te plaît. Ne fais pas d'efforts, on va sortir d'ici, repose toi.

Le voir si faible, ça me broie le coeur. J'ai toujours eu l'image qu'il avait toujours reflété : Un homme fort, influent, à craindre, dirigeur, commandeur, mon exemple !

Et le voir amoché, faible, à terre... ça ne fait qu'empirer le sentiment de haine que j'ai envers ce connard de Dío. Et je me suis juré sur tout ce que j'ai de plus cher que je les tuerai tous pour m'avoir mis dans la tête, l'image de mon père affaibli.

Parole de Cheretti...

Point de vu externe.

Alors que le plan avait l'air de se dérouler à merveille. Sahina, qui inspectait les lieux ; Dina, Sofiane et Paulo qui élaboraient un plan minicieux ; Dío qui avait dans ses sous-sols le mari et la fille de sa bien-aimée. Oui, tout se passait bien pour presque chacun d'eux mais pas pour longtemps, une seule et même personne allait déjouer tous les plans. Et ça pour le plus grand bonheur Mia.

La DubaïoteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant