La Dubaïote

Chapitre 18

[Partie révélatrice]

Dans la peau de Mia.

"Moi - Rita ?.. Ma mère ? Elle est morte pourquoi tu parles d'elle ?

Dío - ..tu ne sais vraiment rien, alors ? J'y crois pas.

Moi - ...

Je ne répond rien, dépassée par ses paroles. Tout se mélange dans ma tête, je suis perdue.

Dío - tu peux savoir toute la vérité si tu le veux.

Moi - tu comptes me la dire ?

Dío - tu mérite quand même de savoir la vérité.

Moi - je t'écoute alors.

Dío - ton père ne t'a pas dis toute la vérité à ce que je vois donc je vais commencer par la raison de tout ces problèmes : ta mère.

Il s'assit sur un siège situé en face de moi et commence son monologue.

"Dío - J'ai toujours aimé ta mère, depuis le jour où je l'ai vu s'installer avec sa famille dans mon quartier. Sa pudeur aux premiers abords m'a attiré parce que c'était rare de voir des filles qui cachaient autant leur formes et qui soit autant belle, là où je vivais. J'ai commencé à lui parler mais elle avait un sale caractère, comme toi à ce que je vois. Ses beaux yeux verts ne sortaient pas de mon cerveau...et plus on grandissait et plus j'étais connu en Colombie, je fesait peur à tout le monde et j'étais connu comme un grand méchant loup sans coeur, c'était pas totalement faux parce que mon coeur c'était Rita qui l'avait mais elle n'y prenais pas soin.

[...] un jour, je l'ai vu avec un homme qui n'était pas d'ici, un asiatique, ton père. Au fil du temps, ils se rapprochaient de plus en plus mais moi je ne pouvais rien dire, j'étais personne pour elle, elle ne me considérait même pas parce qu'elle n'aimait pas ma réputation. Puis après je suis parti parler à ta mère, lui demandant qui était cet homme. Elle m'avait dis que c'était un homme qui travaillait sur un projet avec un colombien, qu'ils s'étaient rencontrés par hasard et qu'il avait su la charmer. Elle m'a dit de la laisser tranquille et qu'elle ne voulait pas de quelqu'un qui a pour métier de terrifier les autres...

Moi - mon père ne travaille pas avec les latinos.

Dío - -rire- ton père ne travaille plus ! Et tu vas savoir très vite pourquoi il ne travaille plus avec les latinos. Donc t'es gentille et t'évite de me couper quand je parle sinon j'arrête les explications OK ?

Moi - ..

Dío - Ton père a réussi à charmer ta mère et ils sont partis vivre je ne sais où. Pour le savoir la seule personne sur qui je pouvais demander des renseignements c'était.. Paulo. Quand il m'a dis qu'ils étaient ensembles et qu'ils allaient se marier j'ai vu rouge. J'avais l'impression d'avoir perdu une grosse somme d'argent, un trésor mais j'avais perdu la femme, la seule femme que j'avais aimé.
J'ai essayé de le retrouvé en Thaïlande mais c'était impossible.. ils se ressemblaient tous là-bas... -explose de rire- non je rigole. Plus sérieusement, ils n'y étaient pas, du moins, je n'avais pas réussi à les trouver. J'ai pensé à l'homme avec qui ton père était associé pour le projet. Et il m'a dit, qu'ils avaient rompus le contrat. Tout ce que je te raconte s'est déroulé sur plusieurs longues années.

Puis j'ai eu une information comme quoi, Rita avait eu un enfant. Alors que j'avais mis de côté les recherches depuis quelques années, ça m'a encore plus énervé et j'ai donc repris les recherches. J'ai ensuite appris que vous viviez à Dubaï. Pour trouver quelqu'un à Dubaï c'est très compliqué, sauf si... ce n'est pas "quelqu'un" mais une "personne" connue. Eh oui, un homme d'affaires Thaïlandais à Dubaï, il y en a pas beaucoup mais plus que tu ne le crois. Donc la recherche de ton père a Dubaï a aussi pris plusieurs années mais je vous ai enfin trouvé. J'ai envoyé des hommes vous observer, connaître vos habitudes et me dire quand vous serez seulement toutes les deux. Pendant que le plan se déroulait, je demandai à Paulo de l'aide.
Il n'était pas très d'accord avec leur union donc il m'a aidé. Lui c'est comme mon frère depuis qu'il est venu habiter dans mon quartier donc j'avais confiance en lui, c'était l'un des meilleurs hommes pour des missions comme celles-ci.