Chapitre 34

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Arthur fixait la route, furieux.

Moi : Oh c'est bon détend toi bébé !

J'en faisais exprès de l'appeler bébé pour l'énerver encore plus. Oui je suis une gamine par moment mais je trouve ça.. marrant ? Après tout, un peu de distraction ne fait de mal à personne.

Alors que tous les autres continuent d'aller tout droit Arthur bifurque à gauche.

Moi : Qu'est ce que tu fais monsieur le coincé ?

Arthur, rigolant : Ah, je suis un coincé moi ?

Moi : Oui et j'ajouterais même que tu n'es pas très ouvert aux pratiques sexuelles avec moi dans des endroits nouveaux. J'essaye d'innover un peu et voilà comment tu me remercies, ah franchement !

En disant cela je prends un faux air dramatique mais je m'arrête vite en voyant qu'Arthur a stoppé la voiture sur une sorte de parking à proximité d'une forêt. Il me regarde fixement et sourit.

Arthur : Moi je suis un coincé ?

Moi : Oui !

Arthur : Moi je ne suis pas ouvert au fait de baiser n'importe où ?

Moi : Ouais monsieur !

Arthur : Très bien.

Sans dire un mot de plus il s'approche de moi et s'empare de mes lèvres avec force comme à son habitude.

Arthur : Vas sur la banquette arrière.

Moi : Quoi ?

Arthur : Vas sur la banquette arrière TOUT DE SUITE !

Moi : J'adore quand tu t'énerves

Je fis ce qu'il me dit et me faufilai à l'arrière de la voiture sous l'œil attentif d'Arthur.

Arthur : Enlève ton short.

Moi : Quelle autorité !

Je rigolai mais fis tout de même ce qu'il me demandait.

Monsieur se décida enfin à me rejoindre et se plaça au dessus de moi.

Arthur : Hum.. jolie culotte.

Il embrassa mon sexe par dessus ma culotte.

Arthur : Je pense que tu serais bien mieux sans.

Il enleva ma culotte, me caressa et entra un doigt, puis un deuxième en moi. Il alla tout d'abord lentement puis augmenta la vitesse. En même temps il stimula mon clito avec son pouce. Il fit entrer un troisième doigt et allait de plus en plus vite. La chaleur que je connaissais si bien maintenant se formait dans mon bas ventre et.. plus rien. Arthur avait cessé toute ses actions et repassa devant.

Je me redressai, abasourdie.

Moi : Tu es sérieux ? Est ce que tu sais à quel point c'est frustrant ?

Arthur : Je ferai envoler ta frustation plus tard t'inquiète, BÉBÉ.

[...]

Pablo : Putain vous êtes sérieux ça fait 20 minutes qu'on vous attends !

Alexandre : On vous a vu quitter la route, vous avez foutu quoi ?

Moi : Arthur est tellement con qu'il était persuadé que la bonne route était à gauche.

François : BON maintenant que vous êtes là on y va visiter cette ville ?

Pierre : Ouais, on a assez attendu comme ça.

Il me lance un regard froid alors je lui fais un regard noir. Je n'ai toujours pas digéré les événements de la veille et lui non plus apparemment.

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