Addict.

Chapitre 41

Nous sommes dans le train en direction de Paris. Pierre n'était absolument pas d'accord pour que je le suive mais je ne lui ai pas laissé le choix. Je ne lui ai pas parlé du trajet, je suis bien trop dans mes pensées. Suis-je vraiment certaine de ce que je fais ? Où est-ce que tout cela va me mener ? Nous mener ?

Il ne cesse de regarder autour de lui, se sentant constamment épié. Ça me stress mais ce n'est que le début de notre périple. Dans quoi me suis-je aventurée ?

Je pose ma tête contre la vitre et regarde le paysage défilant à toute allure. La fatigue m'emporte rapidement et je sombre dans les bras de Morphée..

...

- Alexia, on arrive, réveilles toi.

On me secoue légèrement. J'ouvre les yeux et vois évidemment Pierre, posté devant moi.

- On est déjà arrivé ?

- T'as dormis pendant tout le trajet alors oui, on est déjà arrivé.

Il porte mon sac et nous sortons du train.

Je m'arrête sur les quais et frissonne. Il fait super froid ici !

- On va où maintenant ?

Pierre vient m'enlacer, remarquant certainement que j'ai froid.

- On dort dans un hôtel cette nuit et pour demain on verra.

...

Nous nous sommes un peu baladé dans Paris avant de rejoindre notre hôtel. Tout ça m'a presque donné l'illusion d'être ici pour un week end en amoureux. Malheureusement c'est loin d'être le cas.

L'hôtel est plutôt beau ce qui me réconforte un peu.

Le lit est énorme et une magnifique baignoire trône dans la salle de bain. Dommage que nous n'y restions qu'une nuit.

Je m'allonge dans le lit de tout mon long et ferme les yeux. Je suis stressée alors que "l'aventure" a à peine commencé.

Pierre s'allonge à côté de moi et m'embrasse le cou. Je souris.

- Désolé de devoir t'embarquer dans tout ça.

- Arrêtes, c'est moi qui ai fait le choix de t'accompagner.

-Oui mais...

Je me retourne et pose mon doigt sur sa bouche.

- Chhhut.

Il me sourit.

- Tu m'as beaucoup manqué tu sais.

- Toi aussi Alex, je suis revenu rien que pour toi. C'est pas beau ça ?

- Ça aurait été beau si tu n'étais jamais parti.

Il souffle.

- Tu sais bien que c'est compliqué..

- Ouais.

- Pour le mannequinat,tu penses faire quoi ?