Addict.

Chapitre 28

Je marche aux côtés d'Arthur dans les allées du camping pour rejoindre notre emplacement. Pierre ? Il est partit sans nous attendre et je dois vous avouer que je commence un peu à croire que mon colocataire est quelqu'un de lunatic.

Moi : Arthur, tu sais ce qu'il a Pierre ?

Arthur : Aucune idée, faut pas chercher à le comprendre tu sais.

Moi : Pourquoi ?

Arthur : Parce qu'il a toujours été comme ça.

Moi : Hum...

Personne ne cherche donc à comprendre ce qui ne va pas chez lui ? Tout le monde se contente de se dire " Il ne faut pas chercher à le comprendre, il a toujours été comme ça " ? C'est.. hallucinant. D'après moi on devient qui on est à cause de faits passés. Je ferai en mon maximum pour découvrir ce que cache Pierre et pour l'aider croyez moi..

Moi : Tu sais où a dormit Elodie ?

Arthur : Dans une des voitures je crois. C'était bien sinon avec Pierre petite coquine ?

Moi, surprise : On a pas couché ensemble, t'es malade !

Arthur : D'accord calme toi, je ne pouvais pas le deviner.

Nous arrivons au campement et nous trouvons.. personne. Ils dorment certainement tous encore et Pierre est partit je ne sais où.

Arthur : Putain, il nous a obligé à bouger notre cul pour rien l'autre !

Moi, soufflant : Bon, on va prendre une douche du coup ?

Arthur : Ouais !

Nous rentrâmes tout les deux dans notre tente pour prendre une serviette. Arthur referma l'entrée de la tente et se jeta sur mes lèvres avec force. Je lui rendis son baiser tout aussi sauvagement. Entre deux baisers il me grogna :

Arthur : J'ai envie de toi, tout de suite.

En reprenant mon souffle je réussis à lui dire :

Moi : On doit aller se doucher..

Arthur : Ca peut attendre !

Il me fit allonger sur le dos, se plaça au dessus de moi et revint s'emparer de mes lèvres. Il passait ses mains sous mon haut, empoignant mes seins à travers mon haut de bikini. La chaleur s'emparait de mon corps... Il retira son haut puis commença à abaisser son short. Je caressai furtivement la bosse qui c'était formé sous celui-ci et sortit à toute vitesse de la tente, un sourire triomphant aux lèvres.

Moi : BONNE DOUCHE ARTHUR !

Je courai jusqu'aux douches pour ne pas me faire rattraper par monsieur. Etant donné qu'il est encore assez tôt toute les cabines de douches sont libres. Je rentre rapidement dans l'une d'elles mais impossible de fermer la porte.. En effet, un pied la bloque.