Chapitre 32

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Maxime : Et bien, je ne sais pas si je dois t'en parler.. Je ne voudrais pas semer la pagaille étant donné que tu n'étais pas au courant..

Moi, le regard noir : MAXIME !

Maxime, levant les mains : OK OK c'est bon je te dis tout mais allons nous asseoir quelques part.

Moi : C'est si long que ça ?

Maxime : C'est une histoire plus compliquée qu'elle n'en a l'air donc un peu oui.

Nous nous installâmes au "bar" du camping.

Moi : Alors ?

Maxime : Toujours aussi impatiente à ce que je vois !

Moi : Pourquoi changer ?

Maxime : Tu as raison, tu es parfaite comme tu es.

Je rougis à ces mots. C'est fou, ses paroles me font toujours le même effet après toute ces années. J'ai l'impression d'être une gamine de 14 ans en face d'un mec ( ou plutôt dans mon cas un dieu grec, soyons honnête ! )

Moi, me raclant la gorge : Hum, merci..

Maxime : Bon, l'heure des explications à sonné !

Maxime immita le bruit d'un roulement de tambours ce qui me fit rire. Lui non plus n'avait pas changé.

Maxime : Le jour où tu as fais un malaise à la plage, j'étais là.

Moi : Quoi ?!

Maxime : En boite de nuit l'autre soir, j'étais là.

Moi : Mais..

Maxime : A la piscine, j'étais là aussi.

Je ne dis plus un mot. Ma bouche devait former une forme de "O" tellement ce qu'il m'avoua me laissait.. perplexe. J'étais étonnée, pourquoi n'était il pas venu me voir ? Cependant mon subconscient est content, il n'est pas fou et n'avait pas eu d'hallucination. Maxime était bien là.

Maxime : Je sais exactement ce que tu es entrain de te dire : " Pourquoi n'est il pas venu me parler ?"

Ce mec avait et a toujours le don de lire dans mes pensées.

Maxime : En faite j'ai essayé de venir te parler mais ce gars là, Pierre, m'en a empêcher !

Moi : Mais quel culot il a lui ! Je te jure qu'il va m'entendre.

Maxime : Avant de t'énerver écoute moi ! Je ne suis pas certain que ce mec savait qui j'étais.

Moi : Pourquoi ?

Maxime : A la plage j'ai eu un moment de doute quand je t'ai vu, tu avais un peu changé physiquement et je t'ai longuement regardé pour être certain que c'était bien toi. Je n'ai pas voulus venir te voir de suite, tu étais avec ce mec et puis c'était un choque pour moi.. Enfin bref, tu sais exactement ce que j'ai pu ressentir. Tu ne m'as pas vu te regarder mais Pierre oui. Quand tu t'es évanouis j'ai voulu venir te secourir ( GG Marion ,es tu voyantes ?) en quelque sorte -Il rit- mais Pierre m'a jeté un regard.. noir. Je n'ai pas insisté, il s'occupait de toi alors je me suis dis que je viendrais te voir le lendemain, après tout on était dans le même camping et te retrouver était un jeu d'enfant.

Moi : Oui mais t..

Maxime : Ah non, tu me laisse finir !

Moi : Oui monsieur.

Maxime : Pierre avait l'air vraiment inquiet pour toi et si j'avais été lui et qu'un gars te fixait j'aurais réagi pareil tu sais. Ensuite je t'ai recroisé dans le camping mais tu ne semblais pas m'avoir vu et tu étais encore avec ce mec alors je me suis dis qu'après tout tu n'avais plus besoin de moi dans ta vie et que resurgir n'était peut être pas une bonne idée..

Moi : Désolé de te couper mais, retiens bien, JAMAIS je n'aurais plus besoin de toi dans ma vie. Tu fais partie de moi putain..

Maxime : Je pense la même chose pour toi Lexi.

Je lui souris timidement, comme une enfant.

Maxime : Une fois encore je t'ai revu, à la piscine. De là où tu étais tu ne pouvais pas me voir mais Pierre m'a vu, lui. Quand tu es partie nager je t'ai regardé et je me suis dis que c'était peut être le bon moment pour venir te reparler après tout ce temps mais Pierre m'est tombé dessus. Il n'a rien voulu savoir, je n'ai pas eu le temps de lui dire quoi que ce soit à propos de toi, de nous qu'il s'est énervé. Il m'a demandé d'arrêter de te mater comme si tu n'étais qu'un vulgaire morceau de viande et que de toute façon tu avais un copain. Il a cru que je te suivais.. complètement taré le mec. BREF. Il m'a prit pour un gros inconnu pervers qui te voulait du mal. Je ne lui en veut pas..

Ensuite je t'ai vu en boite de nuit mais je n'étais vraiment pas clean alors je ne suis pas venu te parler. Je suis sortis un moment sur le parking pour fumer et..

Moi : Tu fumes ?!

Maxime : euh, oui.

Moi : Depuis quand ? Tu m'as toujours dis que tu avais horreur d'être dépendant de quelque chose et que la clope te donnait la nausée !

Maxime : Depuis, hum.. mon déménagement.

Moi : Oh.

Maxime : C'était une période très difficile et j'ai comblé mon malheur en fumant.

Moi : Après ton départ j'ai aussi fait des choses que jamais je n'aurais pensé faire..

Maxime : Comme ?

Moi : On en parlera une autre fois ?

Maxime : Pas de soucis. Donc, revenons à nos moutons ! Sur le parking j'ai croisé Pierre, il était entrain d'appeler quelqu'un et quand il m'a vu il a voulu me..

Moi : Te ?

Maxime : Me frapper.

Moi : C'est officiel, je vais le buter.

Maxime : Non, non ! Il ne m'a pas frapper mais par-contre il m'a.. menacé. Il m'a dit que s'il me revoyait encore une seul fois près de toi il me réglerait mon compte et il m'a fait peur, vraiment.

Moi, rigolant : Pierre t'a fait peur à toi, Maxime j'ai peur de rien ni de personne ?

Maxime : Ce mec est louche Lexi.

Moi : Qu'entends tu par louche ?

Maxime : Je ne sais pas, je te jure si tu avais vu son regard lorsqu'il m'a menacé.. Même défoncé j'ai été capable de voir que c'était un mec flippant.

Moi, riant : Je suis vraiment fière de toi.

Maxime : Sérieusement, fais gaffe avec lui.

Moi : Qu'est ce que tu t'imagines, que c'est un serial killer ? Qu'il fait parti d'un gang ? Un dangereux psychopathe ?

Maxime, me bousculant : Arrêtes de te foutre de moi ! Je ne sais pas trop comment te le dire mais je sais pas, j'ai l'impression qu'il est vraiment capable de tout ce mec.

Nous restâmes au bar pendant des heures et des heures.. Jusqu'à la fermeture en faite. J'étais tellement heureuse de l'avoir retrouvé. Notre complicité était toujours là même si nous nous étions éloignés. Nous nous étions remémorés des souvenirs de nous deux, nous avions parlés de nos vies, on s'amusait.. C'était vraiment génial. Il me raccompagnait à ma tente et partit en m'étreignant. Ses bras m'avaient manqués, son rire m'avait manqué, son odeur m'avait manqué, IL m'avait manqué.

Alors que je m'apprêtais à rentrer dans ma tente quelqu'un m'attrape par derrière et plaque sa main sur ma bouche ne me laissant pas le temps de crier. C'est quoi ce bordel ?!

Addict.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant