PDV Natacha :
Moi : Allô ? Dis-je en portant mon portable à l'oreille.
Niall : Oui, c'est moi, chérie. Comment se passe ton premier jour ?
- J'n'arrive pas à croire que je suis en deuxième année.
- Et oui, résidente. Ça veut dire que tu enseignes à des internes ?
- Exact ! C'est assez intimidant au début mais on s'y habitue.
- Je suis fière de toi, Natacha.
- Je suis également fière de toi, Niall. Je sais que ça n'a pas été facile ces temps-ci.
- Ouais...Honnêtement, depuis fin octobre, depuis que la tournée est terminée, je ne sais plus trop quoi faire. Kevin est partit. Zain est chez de la famille et tout le monde est étrange. Même moi, je le suis à vrai dire. Et tu me manques.
- Tu me manques aussi...L'hôpital ou je bosse est en réparation et comme par hasard, je fais partie des chirurgiens qui vont travailler ailleurs ! Et en ce qui te concerne, mon cœur, je suis sûre que tout va s'arranger. Tout va se remettre en ordre. Il faut seulement patienter, Niall.
- Je l'espère...
- Je ne voulais pas te le dire et te faire de faux espoirs au cas ou, mais normalement, je pourrais rentrer à Londres dans quelques jours.
- C'est vrai ?!
- Oui, ils nous rappellent par petits groupes.
- Génial !
- Comme ça, je pourrais passer beaucoup plus de temps avec mon étrange petit copain.
- Haha ! J'ai hâte.
- Moi aussi.
Mon biper vibra.
« Ah,je dois te laisser ; Le devoir m'appelle ! »
- D'accord, travaille bien. A ce soir.
- A ce soir.
Je raccrochais et me dirigeais sur le toit du bâtiment, là ou les hélicoptères atterrissaient. Une équipe d'infirmiers m'attendait,ainsi qu'un homme au poste de titulaire, et donc plus important,appartenant au même hôpital que moi. J'attrapais le dossier du patient pendant que les autres installaient la blessée sur un brancard. Un autre individu sortait de l'hélicoptère, un proche,expliquant ce qu'il s'était passé. Il s'agissait d'une femme,blonde aux yeux bleus, assez grande, mais surtout très inquiète.
Le chirurgien : D'accord, comment vous appelez vous, madame ?
Elle : Millie.
- Bien, calmez vous Millie. Respirez un bon coup et racontez nous clairement l'accident, répliqua-t-il, toujours en déplaçant le brancard jusqu'à l'ascenseur.
- Nous traversions et le feu était vert pour nous. Mais une voiture ne l'a pas respecté et a...percuté mon amie. Elle était allongée par terre, sans bouger.
Je n'avais pas encore traité de personne victime d'accident de voiture depuis la mort de Lexie. Je n'avais pas eu à le faire mais je m'en sentais capable. Seulement j'avais tord. Je n'étais pas prête.Cette fille me rappelait incroyablement Perrie et les circonstance s'étaient quasiment les même.
- Vous sentez vous bien, docteur ?
Je remarquai que cette phrase s'adressait à moi.