souvenirs douloureux qui refont surface (37)

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Je me vois alors que je ne suis qu'une enfant.

Je suis heureuse.

"Il" ce fameux "Lui" dont j'ai rêvé me tien la main alors que nous nous promenons sous le beau cerisier en fleur.

Ma maman et mon papa sont eux aussi heureux.

Heureux de nous voir heureux.

Heureux de vivre.

Nous rions tous ensemble.

Et moi j'essai d'attraper ces petits flocons roses.

Puis le temps avance.

Tous les pétales sont tombés. Les branches sont brunes et le ciel gris.

L'homme aux cheveux brun, mon père pleure.

Au pied de l'arbre, il y a une pierre.

Je pleure.

Et ces yeux que j'aime tant eux aussi pleurent.

Et ce sourie qui réchauffe mon coeur à disparu. Envolé. En même tant que Cette personne qui m'est chère, ma maman , est partie à tout jamais.

Puis je revois cette sale où tout le monde est vêtu se noir.

Un enterrement.

Son enterrement.

Celui de ma maman.

"Ses" beaux yeux pleurent toujours et "son" sourie n'illumine plus "son" visage.

Désormais je suis sur un petit escalier. "Il" est à mes côté mais mon père nous tourne le dos. Il est sûr un petit chemin de pierre et s'en va sans même se retourner.

Je crie de toute mes force mais il ne se retourne pas. Je veux couvrir vers lui mais je trébuche.

J'ai mal...

Très mal...

Mal au coeur...

Ils sont les deux partis et il n'y a personne qui puisse remplir ke vide qu'ils ont laissé derrière eux...

Mais soudain je me fais emporté par ma mère.

Non, ma mère est morte.

Alors qui est cette femme qui a prétendu être ma mère depuis si longtemps ?

Je ne sais pas.

Mais elle m'emmène.

Loin de "lui". Non loin d' "eux".

Je n'ai jamais réussi à associer ces doux yeux avec ce chaleureux sourie en un seul visage car ils appartiennent tout simplement à deux personnes différentes. Les deux derniers êtres qui me sont chères qu'il me reste.

Cette femme m'emmène loin d'eux.

Puis je revit cette effroyable moment.

Mon accident.

Je ne sais pas combien de temps s'écoule entre chaque souvenir.

Tout ce que je sais c'est que tout s'est passé trop vite...trop brutalement...

Nous étions trop jeuns et nous ne pouvions rien faire appart obéir et pleurer...

Je ne réveille en sursaut. Mon coeur battant et mon corps trempé de sueur.

Désormais je me souviens. De tout.

Mais je ne comprends pas.

Je ne comprends rien.

The voice of my silenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant