chapitre 16

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Je me réveillais doucement avec une douleur présente dans tout mon corps. Je frottais mes yeux puis je criais doucement. J'avais une grosseur sous l'œil, je posais mes pieds au sol et essayai de me lever je retombais aussitôt sur mon lit, ma cheville droite était enflée et avait un bleu. Les événements de la veille réapparurent en force à mon esprit. Ma gorge se serra mais je résistais je repensais à ce que Maxime m'avait dit hier, que je ne devais pas pleurer pour cette ordure mais juste pour les gens que j'aime et qui m'aime aussi. En repensant à Maxime, je me rappelle que je me suis endormis avant qu'il me mette le bandage qui est sur ma table de chevet à côté d'un mot qui m'est adressé. Je prends le mot dans mes mains et me mets à lire les mots qu'il a écrits.

« Rétablis toi bien, c'est un ordre »

Ces quelques mots me faisaient sourire et me donnait envie de me rétablir mais je ne sais pas si j'en aurais la force et l'énergie pour. Je saisis le bandage que Maxime avait laissé sur la table de nuit et me l'enroulait délicatement autour de ma cheville qui me faisait souffrir. Je descendais l'escalier et passais devant un miroir, j'avais vraiment une sale tête, un œil au bord noir et une cicatrice sur le nez et l'arcade sourcilière plus les cernes et le teint blanc de deuil. Rien ne pouvait être pire. J'allais dans le salon puis la cuisine et ma mère demeurait introuvable, je regardais sur mon portable, elle m'avait laissé des messages.

De MAMAN à Moi : mon cœur je ne rentrerais pas ce soir, il reste des pâtes dans le frigo, passe une bonne soirée, je t'aime.

Et un deuxième

: Je vais rentrer tard aujourd'hui, passe une bonne journée au lycée

Au merde le lycée ... J'avais complètement oublié, je ne vais sûrement pas y allé avec l'humeur et la tête que j'ai. Mais je repensais aux mots de ma directrice comme quoi si je continuais à être absente je serais renvoyée et je n'ai vraiment pas besoin de ce problème en ce moment. Je prenais un sachet de biscuit que je mangeais rapidement et je bus un jus de framboise d'une traite et montais rapidement dans ma chambre (enfin le plus rapidement que je pouvais avec ma cheville). Je pris mon fidèle jean noir, mis un débardeur noir simple et un cardigan gris foncé puis mis mon manteau noir. Je mis des lunettes de soleil afin de cacher mon œil, je sais que ce n'est pas très naturel surtout un mois de février mais je n'ai pas vraiment le choix. Je mis un grand chapeau noir afin de cacher le plus possible mon visage amoché. Puis je partis de chez moi, tête baissée et cœur remplit de sentiments, de bien trop de sentiments. Après mes quinze minutes de marche j'entrais directement dans l'établissement, il n'y avais personne dehors vu que les cours avaient déjà débuter depuis 1H30 environ. Je me dirigeais directement vers le bureau de la directrice. Je pénétrais dans son bureau sans frapper malgré les avertissements de sa secrétaire. Je retirais mon chapeau et mes lunettes violemment et les posaient sur son bureau.

- Se faire agresser sexuellement et se faire frapper par un pervers dans une petite ruelle dans la nuit est ce une raison suffisante pour être absente ou bien il vous en faut plus parce que je vous assure que je ne tiendrais pas avec un seul évènement supplémentaire madame.

Elle avait de grands yeux choqués. Elle avait mit sa main sur sa bouche grande ouverte au vu de mon visage amoché. Je tremblais et avais vraiment peur mais j'essayais de le cacher pour paraître crédible. J'avais une boule dans la gorge et l'envie de pleurer était bien plus que présente. Mais j'essayais de m'accrocher, je ne voulais pas trépasser du moins pas devant elle.

- je ne sais quoi vous dire mademoiselle Brecenel

- ne dites rien alors , hormis « oui »

- je ne sais pas .... Je ... bon d'accord je vous accorde deux semaines supplémentaires mais rien de plus !

The beginning of our endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant