Chapitre 42

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Toute une semaine s'était écoulée , je m'étais vite rétablie après la lettre de mon père car il me demandait de rester forte puis j'ai eus Maxime une fois de plus pour m'aider à remonter , j'ai passé une grande partie de la semaine chez lui mais ce soir on va dans le nouvel appartement car il ne l'a jamais encore vu puis ma mère et Richard nous ont proposé d'aller au restaurant tous ensemble alors j'ai accepté . De plus je n'ai pas vu , ni parler à Bran depuis une semaine , pas depuis ma soirée à vrai dire , je lui avais envoyé un message mais il ne m'a pas répondu , je pense que c'est à cause de Maxime c'est pourquoi je vais rentrer plus tôt pour pouvoir le voir un peu et m'expliquer avec lui puis Maxime nous rejoindra un peu plus tard .


Je viens de sortir de mon cour particulier avec Rachel qui était d'humeur indescriptible comme d'habitude , je me rends ensuite chez un fleuriste pour acheter du lila à ma mère pour m'excuser de ma non présence de cette semaine , puis me dirige vers mon nouveau chez moi où je dois avoir une sérieuse discution avec Bran avant que Maxime arrive dans une vingtaine de minute je dirais .

J'arrivais devant le porche et cherchais mes clef au fond de mon sac quelque peu bordélique . Après avoir passé une dizaine de minute à chercher sans rien trouver je decidais de sonner espérant que Bran soit bien là et au bout de quelques instants il vint effectivement m'ouvrir .

- Oh salut . Dit il gêné

- HEY ! t'as pas eut mon message ? Demandais je en le saluant

- Hum si mais j'étais occupé . Dit il en essayant de se convaincre lui même

- Hein hein , je pense qu'il faut vraiment qu'on parle tu crois pas ? Dis je en levant mes yeux vers les siens

- Ouai t'as sûrement raison mais pas maintenant . Dit il froidement

- Pourquoi ? Répondais je étonné

- Il y a mon meilleur pote qui est là . Dit il en me laissant entrer chez moi

On se dirigea tout les deux vers le salon afin qu'il me présente son 'meilleur pote" , je percevais une chevelure brune dépasser du haut du siège qui était face à la télé branchée sur des jeu vidéo de guerre dans lequel le jeune homme avait l'air extrêmement concentré .

- Hippolyte je te présente Emilie . Dit toujours aussi froidement Bran

Le jeune homme ne se retourna pas avant que Bran ne le rappelle plusieurs fois presque en criant puis enfin il se retourna puis là , je tombai de haut .

* Début Flashbak*

Sur ces derniers cris mon agresseur éjecta mon téléphone et me plaqua contre une des portes du wagon. Il posa ses lèvres froides et répugnantes dans mon cou, j'essayais de le pousser de toute mes forces mais il n'avait l'air de ne pas bouger d'un seul centimètre, je criais et pleurais, j'essayais de lui donner des coups avec mes mains mais il saisit mes poignets et les plaqua à côté de mon visage. J'essayais de lui donner des coups de pied mais il coinça mes jambes entres les siennes, je ne pouvais plus rien faire, j'étais immobilisée, incapable de bouger. Je le suppliais de me lâcher mais il ne faisait rien hormis m'embrasser contre mon grès. Tout à coup la porte s'ouvrit j'attrapais à toute vitesse mon téléphone qu'il avait fait tomber pas très loin de moi au sol et sortais en courant du wagon il me suivait, il était derrière moi. Je ne sais pas si vous avez déjà jouer à chat , mais actuellement je ressentais cette sensation , la sensation d'être poursuivit et n'être pas sure que le chat va vous attraper , je n'ose pas regarder derrière moi , de peur de perdre de la vitesse . Je suis la souris et il va me dévorer tout cru !

*Fin du Flashback*

Tout mon corps tremblait , j'étais terrorisé et ne pouvais plus bouger , je n'arrivais plus à respirer par peur qu'une fois de plus il me violente . Je suis persuadée que c'est lui , même si je ne veux pas le croire , il est là devant moi . Cet homme qu'il y a quelques mois à tenté de me violer . Ma peau se tendait et mes poil s'hérissaient , une chair de poule trônait sur ma peau terrifiée , une sueur froide ruisselait sur mon front , mes yeux s'humidifièrent instantanément , j'essayais de reculer , dire que j'étais effrayée n'était qu'un léger euphémisme. Je n'avais qu'une envie partir loin en courant mais mes pieds refusaient de bouger laissant tout mon corps immobile hormis mes mains tremblantes que je ramenais jusque devant ma bouche horrifiée .

The beginning of our endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant