Oui, pour la vie.

02 - Chapitre.

Les invités s'installent. Je vais dans la cuisine servir du thé et des gâteaux sous l'ordre de ma mère. Je verse le thé bouillant dans les verres. Et les gâteaux que ma mère a préparé minutieusement sur une belle assiette bien apprêté. Je prends le plateau en main et j'avance jusqu'au salon pour les servir. A ce moment là j'étais comme angoissé. Je voulais m'enfuir loin, aussi loin qu'on ne me retrouverai plus. Ma famille et ma belle famille me regardaient. Non m'observaient je dirais. Je serre à ma future belle mère. Puis à mon futur beau père, à ma future belle sœur. Vient le tour des deux jeunes hommes. Je sers au premier qui me regarda férocement. Puis le second, qui ne prit la peine de me lancer ne serait-ce qu'un regard. Je serre enfin mes parents, ma sœur. Puis mes deux frères qui n'ont même pas but le thé. Ils étaient beaucoup trop énervé. 

Je m'installe auprès de Youssef cette fois. Il avait vraiment l'air agacé par la situation. Je n'osais pas le regarder. Par peur de déclenché quoi que ce soit. Mes parents et mes beaux parents discutaient. Ils avait l'air très enchanté par cet union. La vie est vraiment merdique ! Nesrine discutait avec ma future belle soeur. Elles avaient l'air de vraiment bien s'entendre. Bilel était aussi énervé que Youssef. Puis les deux jeunes hommes. Toujours aussi dégoûté et énervé. Et puis il y a moi. Perdue. Absolument perdue. Je regarde ce qu'il se passe. Je n'arrive pas encore à réaliser. Des gens inconnus demandent ma main. Et moi. Je suis obligé d'accepter. Mais c'est quelle genre de vie ça ? 

Les deux jeunes hommes n'avaient pas cessé de me regarder. Ils me tuaient du regard. Tout les deux. Attendez... C'est une blague ? Je vais me marier avec deux hommes ? En gros je serais polygame ? Jamais de la vie ! 

Inconsciemment je verse une larme. Je l'essuie aussitôt pour ne pas faire remarquer ma tristesse. J'étais triste, énervé, dégoûté. J'étais mal. Vraiment mal. Seul Bilel avait remarqué mon état. Son visage se crispa de plus en plus. J'espère qu'il pourra se retenir et ne rien faire.

Le premier jeune homme me menaçait du regard. Pourquoi ? Je ne sais pas. Youssef l'avait remarqué et ne se gêna pas de dire :

- Youssef : Wesh c'est quoi ton problème ?

- le premier jeune homme : Tu veux quoi toi ?

- père : Youssef ! Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Youssef : C'est lui là ! Il regarde mal ma sœur ce bât...

Je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase que je le calme. Sinon un volcan aurait explosé.

- beau père : Ca suffit les garçons ! Bon Ali ***** si aujourd'hui nous sommes parmi vous. C'est pour demandé la main de ta fille, Neyla.

- père : Oui, Ahmed. Je suis d'accord.

- beau père : Je vais demandé à ta femme. Accordes-tu la main de ta fille à mon fils Younes ?

Ma mère me regarda une dernière fois tristement. Puis lâcha un petit "oui" culpabilisé. Je ne lui en veux pas. 

- père : Et ta femme, elle est d'accord ?

- belle mère : Ah oui je suis très d'accord même.

- beau père : Parfait.

- mère : Les enfants allez dans la cuisine faire connaissance.

Je ne réponds pas et me lève sans regarder qui aller venir avec moi. J'arrive enfin dans la cuisine, je m'installe sur une chaise. J'avais sentit une présence, un parfum. Je n'osais toujours pas lever la tête. Après plusieurs seconde je la lève enfin et aperçoit le second jeune homme. Il était debout en face de moi, il me fixait. Son regard. Il a un regard dur, un regard qui te tue. Je ne vais pas vous mentir il était charmant. C'était un très bel homme. Alors c'est avec lui que je vais terminé ma vie ?