Après une heure de route, nous sommes enfin arrivés à destination. Je gare la voiture dans un coin et ferme le contact. J'attrape mon sac dans les mains et je descends de l'Audi. Aymen me suit de très près. Il était un peu bizarre sur la route il ne parlait pas, alors que d'habitude il ne sait faire que ça. Mais bon tant mieux parce que j'avais ni envie de parler ni envie de rire.
La vengeance je vais l'avoir, ma vengeance.
Plus je m'avançais, plus ma Haine remontait, encore et encore, de plus en plus. J'allume une clope et la fume en moins de deux minutes, histoire de décompresser. Mais j'étais trop énervé, pas dans mon état. Ouais dans un état second. Je dirais même que je n'étais pas moi.
Aymen me tapote l'épaule gauche pour me soutenir, mais je voyais bien qu'il n'était pas vraiment partant. Je le regarde quelques instants puis m'approche de ce bâtiment grisâtre. Les murs étaient délabrés, sales, puants. Des tags collaient sur chaque parcelles de ce bloc de béton. Franchement pas chaleureux du tout.
J'ouvre la porte après avoir inserré les clés. C'est le silence complet, on pouvait entendre quelques grognements à peine audibles. A peine j'ouvre la lumière, que je vois Hasni assis sur cette chaise scellé par des cordes, du scotch à la bouche. Je le regardais d'un œil malsain. Ce fils de pute souffrait et j'aimais le voir dans cette situation fâcheuse. Il me supplie du regard de le libérer et ma soif de Haine augmente encore plus.
Je m'avance vers lui et lui tape la tête.
- : Alors comme ça tu fais moins le beau là ?
Il essaye de parler, mais c'est peine perdu, on ne comprenait rien. Il faisait que bafouiller.
- : Mhhm... Mhhm... Quoi ? Hein ! Parles la putain de ta race.
Il essayait de sortir des phrases de sa bouches, mais seulement des bafouillements en sortait. Je le regardais se débattre et il me donnait envie de le tuer, ouais de lui donner un coup de shlasse.
Je lui enlève le scotch férocement et il crit de douleur. Cri, espèce de salopard.
- : Hein c'est comme ça Hasni ?
- Hasni : Je... je... je peux...
Je le coupe.
- : FERME TA GUEULE, FERME LA TA PUTAIN DE GUEULE. T'AS RIEN A DIRE ALORS PARLES PAS OU HAK ALLAH QUE JE TE TUE DE SUITE !
- Hasni : Tu vas me... me tuer ?
Je le fixe longuement puis finit par rire nerveusement.
- : Tu croyais quoi chien de la casse ? On récolte ce que l'on sème poto.
- Aymen : Younes, c'est pas une bonne idée mon frère.
- : Aymen, t'en mêle pas hefeck.
Je vois les yeux d'Hasni s'humidifier et des larmes griffer son visage.
- : Pleure ta mère, espèce de fils de pute.
Hasni me regarde impuissant, en pleurant comme un gosse.
- Hasni : Je t'en supplie Younes, je suis désolé je suis sincèrement désolé je te donne de l'argent si tu veux...
- : FERME LA J'AI DIT ! JE VEUX PAS DE TON ARGENT SALE ! TU CROIS POUVOIR M'ACHETER AVEC DE L'ARGENT SAL KELB ? BOUFFON VA !
- Hasni : Younes...
- : Sors pas mon nom de ta sale bouche, crasseux va.
J'ouvre mon sac, et y ressort mon shlasse. Il brillait et je regardais mon reflet. Je le prend correctement en main et je m'avance vers Hasni doucement, d'un pas lent. Je l'entend crier mais je m'en fou ce que je veux moi c'est de me venger. Je sens mon cœur battre plus rapidement que d'habitude, j'ai vraiment la Haine et je dois l'assouvir avec ce salop. Il essaye de reculer, mais il est collé à une chaise, attaché par des cordes. Il essaye de reculer mais il finir par tomber avec la chaise, et se retrouve la tête première.
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Oui, pour la vie.
عاطفية« Oui, pour la vie. » Je n'oublierais jamais ce jour ou il est entré dans ma vie. Je n'oublierais jamais ce jour ou mon père m'a annoncé cette union. Cette union involontaire, injuste. Ce jour ou mon géniteur m'a déclaré : «Tu vas te marier avec Yo...