65 - Chapitre.

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- Farah : Je suis vraiment heureuse pour votre remariage. C'est génial franchement ! 

- : Merci cocotte, je le suis encore plus...

Avouais-je en croquant dans ma crêpe chocolatée.

 - Kenza : Grave, puis c'était une histoire bidon quoi ! En plus plus ce serait un peu con de se quitter pour ça. Ça vous fera souffrir à tous les deux alors que vous vous aimez comme des fous ! Et ça même un aveugle l'aurait vu.

- Farah : Vrai !

Nous rions en discutant sur les derniers model de vêtement sortit cette année. 

- Sonia : Sinon Farah la petit minet il veut pas sortir ou quoi ?

- Farah : Ah non, non, non ! Je crois qu'il aime beaucoup son petit nid chaud...

- : Mdrr, ça viendra d'ici quelques jours hein.

- Farah : Oui, le gynécologue m'a dit maximum deux semaines. J'avoue que ça me fout la trouille. Vous pouvez même pas savoir comment.

- Kenza : In sha Allah kheir ûkhty... Tout se passera bien bidni'Allah.

- : In sha Allah.

Le fait de revoir Farah m'a fait beaucoup de bien. Ces derniers temps on ne se voyait plus trop, et je voulais absolument la voir et la soutenir pour ses derniers temps de grossesse. Elle avait désormais un magnifique ventre rond qui lui donnait un certains charme. Cet enfant a illuminé sa vie, je le vois. Et ça me plait de la voir comme ça. La voir sourire et rire, c'est une superbe image que j'ai d'elle. J'admire beaucoup son changements, ce qu'elle était et ce qu'elle est devenue... Waouh ! C'est... comment dire ? Impressionnant. Voilà le mot parfait qui définissait mon ressentit la fois ou je l'avais vu en bas de l'immeuble portant un élégant jilbeb gris, mais c'est surtout son voile qui l'avait embellie. Elle est devenue femme.

Elle est tout simplement devenue Farah.

- Farah : J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer !

Je lève les yeux vers elle et l'aperçois sourire.

- Farah : Vous savez Hamza... Mon premier fils de quatre ans. Je l'ai retrouver, avec Moussa on va le récupérer. Après mon accouchement in sha Allah. Histoire d'être bien posé.

( ... )

- mère : Regarde celui là !

- : Hum... Non, j'aime pas.

- mère : Ah là là... Qu'est-ce qu'elle est dure celle là !

- belle mère : Laisse là mdrr, c'est pareille avec Hymène je te jure !

Lorsque mes yeux examinaient les différents tissus éparpillés dans la boutique, j'aperçois une couche d'or.

- : Ce tissu est parfait.

- belle mère : T'es sûr benthi ?

- : Oui, je le prends.

Décidais-je en désignant la soie dorée.

Ma belle mère voulait absolument me faire coudre un caftan chez la meilleure couturière de la ville spécialement pour mon mariage religieux. Je dois avouer qu'au début je n'avais pas accepter, je trouvais ça honteux de ne rien payer. Mais elle a beaucoup tenue tête et ça lui tenait beaucoup à cœur. Finalement, j'ai céder.

- belle mère : Tant que ça te plait, je suis heureuse. Alors on le prend !

Elle me sourie, je lui montre également toute ma dentition. Cette femme est fabuleuse et personne ne sait combien je l'aime. 

Oui, pour la vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant