38 - Chapitre.

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Je décroche, même si je n'avais pas du tout envie de lui parler.

- Sonia : Neyla ?

- : Pas envie de parler.

- Sonia : Mais laisse moi t'expliquer, écoutes moi au moins !

- : Non merci, selem.

Je raccroche aussitôt que j'avais décroché.

- Younes : C'était qui ?

- : C'était Sonia.

- Younes : C'est qui là-celle encore ?

- : Une meuf, tu connais pas.

- Younes : Ouais bref, viens dans mes bras j'étais bien moi.

- : Pas de problème.

- Younes : Avoue que t'aimes trop mes beaux bras musclés.

- : Mais n'importe quoi toi.

Je plonge dans ses bras, en lui faisant des papouilles et en lui caressant le bras. J'étais concentré à lui dorloter son bras.

- Younes : C'est quand qu'ont fait des gosses ?

- : Tu sais très bien que j'aime pas parler de ça.

- Younes : Juste réponds à ma question.

- : Je suis pas prête...

J'ai baissé la tête. J'étais vraiment intimidé. Il me la relève en me souriant. Je voulais absolument le manger, trop mignon.

- Younes : C'est si dur que ça ?

- : Je sais pas je l'ai jamais fait, mais c'est dur la première fois.

Je rougissais instantanément face à cette discussion qui avait le dont de me rendre gêné.

- Younes : J'attendrais que tu sois prête.

- : Merci. Mais je veux surtout que tu finisses avec tes histoires de bicrave.

- Younes : T'inquiètes pas, plus qu'une semaine et je vais en Espagne. Après ça sera finit.

- : Finit ?

- Younes : W'Allah que ça sera finit.

Je lui embrasse la joue.

- : Je suis fatiguée, on va dormir ?

- Younes : Y'Allah.

Nous nous levons et nous allons dans notre chambre. Je me brossais les cheveux pendant que lui était déjà allongée sur le lit. Après m'être attaché les cheveux je le rejoint et je m'endors dans ses bras.

( ... )

Aujourd'hui c'est le départ de Younes. La veille nous avions fait un repas familial. Sans mentir, j'étais dégoûtée qu'il parte. Il n'avait pas de retour précis. Mais au moins il arrêtera la bicrave. J'avais un peu peur de le laisser partir en Espagne. En plus qu'Aminata m'avait dit que les femmes là bas étaient "chaudes" et puisque les hommes ont des "besoins" ça ne faisait qu'empirer les choses. Younes était entrain de s'habiller. Je vérifiais sa valise, tout était prêt. Sa voiture était lavé et rempli d'essence, des pneus de secours, tout ça. Il avait déjeuné et c'était le moment de partir. Je voulais pleurer, j'étais vraiment blasée.

- : Tu vas resté combien de temps ?

- Younes : Je sais pas w'Allah, deux semaines normalement.

- : Tu vas me manquer.

- Younes : Toi aussi petite tête.

Une petite larme s'échappe de mes yeux.

Oui, pour la vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant