Oui, pour la vie.

20 - Chapitre.

Je ne sais pas pourquoi mais dès que je l'ai vu dans cette état, j'ai eu comme un pincement au cœur. Je le regardait avec dégoût en l'amenant dans la salle de bain. Je sors tout le matériel nécessaire et commence à lui soigner les mains.

- Younes : Ça pique ce truc ?

- : Chut...

- Younes : W'Allah que ça pique... AHH CA PIQUE TA RACE !

- : Cheeh !

Il ne me répond pas mais se contente de serrer ses dents. Après avoir soigner ses mains il retire son T-shirt. Je vous avoue qu'à ce moment précis j'étais rouge de honte. J'étais très mal à l'aise face à lui, à sa corpulence. Je lui nettoie son torse avec gêne. Le silence régnait, je n'osais pas parler. 

- : Montre moi ton cou.

Il lève sa tête laissant apparaitre son cou rougit par des griffures. Je lui soigne le cou encore très gêné, lui me regardait faire. Son regard posé sur le mien devenait de plus en plus insistant. Je n'osais pas le regarder, affronter son regard. Je dépose un pansement sur une petite plaie puis vais me laver les mains quand il m'interpelle en me tenant les mains. Je regardais nos deux mains liées. Un effet étrange surgit dans mon corps, au contact de sa peau je frissonnais.

- Younes : Neyla ?

- : Oui ?

- Younes : Euhh bah... Enfaîte... Non rien.

- : D'accord.

Je n'insistais pas plus, prise de gêne. Il détache sa main de la mienne avant de quitter la salle de bain il m'embrasse la joue. Je me lave enfin les mains puis rejoint Younes dans le salon. 

Je voulais tout savoir, absolument tout.

- : Maintenant dis moi tout ce qui s'est passé.

- Younes : Euhh non.

- : S'il te plait me dis pas que tu la tuer ?

- Younes : Non weshh.

- : Pourquoi t'avais du sang sur tes mains alors ?

- Younes : Tu poses trop de questions.

- : Je veux savoir ça me regarde quand même.

- Younes : T'inquiètes petite tête.

- : Moi je dis ça sent les problèmes tout ça... C'est pas fini !

- Younes : Je m'en bat les couilles qu'est-ce qu'il va me faire ce gros khel.

- : Tu veux la mort c'est ça ? Espèce de hmar au lieu de le laisser, toi non tu vas chercher la merde.

- Younes : Mais ta gueule t'as crus c'était qui ce khéné ? W'Allah n'aie pas peur parce que des problèmes ça arrive à tout le monde et si Dieux veut ont les évitera sinon...

- : Soit ça passe soit ça casse ?

- Younes : Ouais c'est ça.

- : T'as pas peur de mourir ou quoi ?

- Younes : Ça sert à quoi ? Ont va tous passer par la toute façon.

- : Tu sais moi ça me fait de la peine que tu me dise ça. Ça veut dire que dans cette histoire tu vas peut-être mourir et si jamais ça t'arrives je vais m'en vouloir toute ma vie.

- Younes : Tu veux je te dis quoi ? W'Allah je peux rien dire si je dois mourir, je dois mourir point. C'est pas de ta faute Neyla.

Il me souriait. Un sourire sincère était dessiné sur son visage, j'étais sous le charme.

- : Non mais sah si jamais ça t'arrive je tue Adama et après je vais au hebs.

- Younes : Mdrr t'es une niqué jamais, jamais...

- : Ouais w'Allah !

- Younes : Depuis quand t'es une tueuse toi ?

- : Non mais voila quoi...

- Younes : Belek belek.

- : Bon alors pour le moment c'est terminé hein ?

- Younes : J'sais pas w'Allah.

J'avais un mauvais pressentiment. Mais j'avais surtout peur pour lui.

- : Pff tu m'énerve à avoir peur pour rien. Le coran on dirait je sers à tchi moi.

- : Pourquoi tu me sors ça ?

- Younes : Bahh en gros tu te sens pas en sécurité avec moi ?

- : Si, mais j'ai pas peur pour moi, j'ai peur pour toi.

- Younes : Y aura rien t'inquiètes même pas.

Il se lève en me fixant.

- : T'es ma femme. Si on te touche on me touche à moi. Mets toi bien ça dans la tête.

Après avoir prononcé ces quelques phrases il quitte le salon pour aller dans la chambre, dormir sûrement. Tandis que moi, je souriais bêtement. Ce qu'il venait de dire m'avait vraiment fait plaisir. Mais revenons à la réalité. Younes ? Je n'étais pas du tout amoureuse de lui, mais je ressentais des choses que je ne saurais pas vous expliquer. C'est bizarre. Je pense que c'est de l'attachement rien de plus.

Je vais dans la cuisine me cuisiner une légère salade. J'enfile un tablier de cuisine puis commence à préparé ma salade.

( ... )

Je regardais un film sur l'ordinateur quand mon téléphone se mit à sonné. Un numéro inconnu mais je décroche quand même. 

- : Ouais Allo ?

- ... :  Neyla ??

- : Dounia pourquoi tu pleures ?

- Dounia : O.. Oui...

- : Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Dounia : Ma sœur.. Shana... elle est à l'hôpital...

- : QUOI ? IL S'EST PASSER QUOI ??

__________

Selem aleykûm mes pots d'Harissa piquants ! Comment ça va la famille ? 

J'espère vraiment que ce chapitre vous a plut, je sais qu'il est court mais c'était pour mettre un suspens. A votre avis que va t-il se passer ? Pourquoi Shana est à l'hôpital ? Younes risque t-il d'être en danger ? Neyla est elle entrain de ressentir des sentiments envers Younes ? Affaire à suivre...

Donnez- moi vos avis, votez, commentez et partagez ! Pour toutes celles qui me demander si j'avais un Rantbook. Oui j'en ai un qui s'intitule "Harissa Ambulante"  allez jeter un petit coup d'œil si ça vous tente.

Un chapitre dans la peau de Younes ça vous tente ?

Bisous baveux ♥