56 - Chapitre.

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Ce matin, mon réveil a été difficilement effectué. Une légère douleur au dos s'accapara de mon être. La veille nous avions, ma mère et ma sœur, terminé de préparer les apéritifs, tous les gâteaux arabes, les boissons, les desserts, la décoration, de plus le ménage intensif. Sonia et Aminata nous on donné un coup de main. Toutes ces tâches ont été épuisantes.

Effectivement, aujourd'hui Safiyah allait dîner chez nous. Ma mère était aussi excitée qu'une puce. On aurait dit que c'était elle qui allait rencontrer ses beaux parents. Sans oublier Youssef qui était des plus heureux sur Terre, malgré son petit stresse dut à nos parents qui lui mettaient la pression. C'était fait avec humour, mais malheureusement mon frère est très susceptible. Il avait même le dont de nous refiler sa mauvaise humeur. Ce qu'il a fait, en particulier avec Bilel. Le pauvre mon Bilou ces temps si il s'énervait pour un rien.

J'allume mon écran et aperçois mon fond d'écran. Une photo avec Younes, quand nous étions à la plage. Je ferme de suite mon téléphone, cette photo me remémorait cette journée. Je m'en souviens encore, comme ci c'était aujourd'hui. Nous avions manger dans un restaurant, puis nous avions passer l'après-midi à faire du shopping. Le pauvre, je m'en rappelle que je l'avais rendu chèvre. Ensuite nous sommes installé à la plage. Nous avions passé une merveilleuse fin d'après-midi à bronzer et à se baigner. Et pour finir nous avions passé la soirée à la maison, dans les bras de l'autre à regarder un film, très intéressant d'ailleurs. Son bras autours de mon cou, et mes mains qui lui tiraient les joues, cette photo illustrait ma si belle journée que nous avions passé.

Je m'attache les cheveux et me lève de mon lit doucement. J'attrape ma brosse à cheveux, et je me faufile dans la baignoire, après m'être déshabiller et avoir fermé la porte à clef. Je me détache les cheveux pour les brosser délicatement afin de ne pas les abîmer. Une fois la chevelure démêlée, j'allume l'eau et la laisse couler le long de mon visage, pour naviguer le long le mon ventre et qui finit par passer tout le long de mon corps. Je ferme mes yeux me laissant envoûter par la chaleur qui me berçait.

( ... )

Je suis enfin habillé, je sèche mes cheveux et vais rejoindre les autres dans la cuisine.

- : Sbah el kheir !

Ils me répondirent tous en chœur. J'embrasse mes parents et prends place autours de la table. Ma mère me sert un café noir. Je la remercie et approche mon verre encore chaud à mes lèvres, une fois avoir ajouté une petite quantité de sucre. Je dévore mon croissant et je me mis à discuter avec Nesrine et papa.

- père : Youssef n'est toujours pas réveillé ?

- mère : Non, miskine laisse le dormir un peu. Il doit être fatigué depuis cette semaine. Puis tout est prêt hein. On est tranquille lioum.

- père : J'ai jamais dit qu'on allait le réveiller.

Il semblait froid et et tendu. 

- mère : Pourquoi tu t'énerves ?

- père : Mais je m'énerve pas oh.

- Bilel : Sinon il fait beau hein !

Je le regarde en lui laçant un regard désespéré. 

Nesrine et Bilel essayaient de détendre l'atmosphère, on va dire que ça a plutôt marcher. Je ne comprenais pas la réaction de mon père, son mécontentement soudain.

( ... )

Je m'assois auprès de mon père qui lisait du Coran. Une fois sa lecture terminé il se mit à me caresser les cheveux machinalement. Je fermais les yeux en profitant de ses douces mains sur ma tête.

Oui, pour la vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant