- : Sort de chez moi.
- Adama : Alors ton pédé t'as laissé seule ?
- : Tu me veux quoi au juste ?
- Adama : Ta gueule salle pute.
- : Non je ferme pas ma gueule t'es qu'un gros pédé.
- Adama : RÉPÈTES ?
- : Ouais, t'es le roi des pédé, t'as pas de couilles ça te vas ou tu veux que je te fasse un dessin ?
Décidément, je suis suicidaire.
J'ai senti ma joue se chauffer instantanément après qu'il me l'ai giflé. Ma tête attérit à l'autre bout de l'appartement. J'étais ébahie.
- : Tu viens me frapper quand y a pas Younes. Enfaîte t'as pas de couilles d'affronter mon mari. T'es pas un homme Adama w'Allah t'es qu'un gros tahane la vie qu...
Il ne me laisse pas le temps de terminer ma phrase. Il me rue de coups. Je n'étais plus maître de mon pauvre corps. Ma tête devenait lourde, mes paupières somnolentes et mon corps criait ma douleur. C'est avec difficulté que je ressentais un liquide chaud qui coulait le long de mon ventre. Doucement je ressentais une arme qui pointait mon crane.
- Adama : Maintenant tu ferme ta gueule salope.
Je ne criais plus, je ne pleurais plus, je ne parlais plus. La peur s'emparait de mon corps. J'allais sûrement mourir au moindre fait ou geste produit. Je n'étais pas prête à ce qu'il vienne chez moi. C'était rapide, imprévisible, mais surtout féroce.
- Adama : Il est ou ton pédé ?
Je ne lui répondit pas, trop occupée à être effrayée.
- Adama : T'es sûre de toi ?
J'hochais la tête avec difficulté.
Il me caressait la joue en suivant le rythme de ma peur.
- : Me touche pas, avec tes mains sales là.
- Adama : Ferme ta salle gueule ou je te bute.
Je respirais très fort. J'étais tétanisée. Il me caressait le cou sensuellement tout en pointant son arme en ma direction.
- Adama : Mhhm. Tu m'excite bébé.
J'aurais put le repousser, mais j'étais tellement froissée que je n'avais pas même la force d'avaler ma salive. Ses mains naviguaient mon dos qui frissonnais de dégoût et ses yeux découvraient mon corps, mais son regard était surtout insistant sur ma forte poitrine. J'étais anéantie. J'invoquais Allah pour qu'il puisse m'aider tandis que lui m'enlevai mon haut de pyjama.
- : Tout mais pas ça...
J'étais sanglante de peur, de dégoût, de larmes.
- Adama : Tu dois avoir l'habitude avec Younes, on va bien s'amuser.
C'est durement que je repousse sa main droite qui se positionnait sur mon ventre. Avec son autre main il pointait son arme sur mon front, entre les yeux. Je les fermais en prononçant l'attestation de foie.
- Adama : N'aie pas peur ma beauté.
Doucement, il m'emmenait dans ma chambre en me poussant par la taille. Je le suppliais pour qu'il n'assouvisse pas ses besoins. Il allait me retirer ce que j'avais de plus chère en moi, ma fierté, mon bijoux, ma seule fortune. C'était à Younes que je devais offrir, ma virginité, c'était à lui, à Younes. Il me plaque contre le mur brutalement nos souffles s'entremêlaient. Je sentais son regard insistait sur ma poitrine, une seconde fois. J'humais son odeur d'alcool, répugnante.
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Oui, pour la vie.
Romansa« Oui, pour la vie. » Je n'oublierais jamais ce jour ou il est entré dans ma vie. Je n'oublierais jamais ce jour ou mon père m'a annoncé cette union. Cette union involontaire, injuste. Ce jour ou mon géniteur m'a déclaré : «Tu vas te marier avec Yo...