Oui, pour la vie.

12 - Chapitre.

Il y avait Oussama. Oussama ? C'était un très bon pote d'enfance. Il était assis avec mes beaux parents et Hymène. Je salue mes beaux parents, je salue également Hymène. Puis, je m'arrête devant Oussama. Il me regardait longuement avant d'afficher un large sourire.

- Oussama : Neyla, t'es pas morte toi ?

- : Oussama ?

- Hymène : Vous vous connaissez ?

- : Bahh oui. Quand ont étaient tipeus ont traînaient ensemble !

- : Ohhh batata comme tu dates weshh ! Me dis pas que c'était toi la femme à Younes ?

- : Oui oui c'est bien moi. Oulah... Je suis choqué de te voir sah ! Tu deviens quoi alors ?

- Oussama : Bahh je suis marié à la plus belle femme du monde.

Il regarde Hymène en lui déposant un baiser sur le front. Quoi ? Ils sont marié ? Whaou.

- Hymène : Comme quoi le monde est petit. Et bahh je savais pas que vous vous connaissais. C'est une bonne chose alors !

- Oussama : Ouais ouais ! Sinon quoi de jdid bagra ?

- : Bah rien, et toi ? T'es toujours aussi con...

Il me tape derrière la tête.

- Hymène : T'es méchant Oussama !

- Oussama : Non mais t'inquiète, elle a l'habitude. Pas vrai Neyla ?

- : Je ne dirais rien...

- Hymène : Mddr n'importe quoi...

Je discute avec Oussama et Hymène. Ils font un très beau couple je trouve. J'étais quand même choqué du changement d'Oussama. Il avait énormément changé physiquement. Il était dix fois plus grand, avec beaucoup plus de corpulence. Mais malgré ça, je l'ai reconnu. Il avait toujours sa tâche de naissance sur le cou. Par contre mentalement c'est toujours le même. Ça m'a fait du bien de le revoir. C'était un bon ami d'enfance.

( ... )

Ont dansaient sur la piste. Ont étaient deux par deux. Je dansais comme une folle avec les filles quand on me bouscule. Je me retourne et vis un mec.

- ... : Ahh smehli ma soeur je t'avais pas vu...

- : Tranquille, c'est rien.

Je continuais de danser, toujours dans la même ambiance. Le son oriental qui faisait bouger nos corps. J'étais dans un élan de danse, je bougeais avec le rythme. J'étais dans mon monde à moi, quand je sens une main se poser sur mon épaule. Je me retourne et vis Younes l'air froid.

- Younes : Il voulait quoi ?

- : Rien.

- Younes : As-y sors, ont va jacter un peu.

- : Non je suis bien là.

- Younes : Y a la musique, t'as dits quoi ?

Je lui chuchote à l'oreille.

- : Non.

Il me prend par le bras, comme si j'étais un bébé. Je traînais des pieds en boudant. Je marchais tranquillement. Arrivé devant l'entrée il y avait pleins de gars qui buvaient et d'autres qui fumaient. Ils faisaient peur.

- Younes : Monte dans ma gova, j'arrive.

- : Mais je sais même pas ou elle est ta voiture.

Il me tends ses clefs, je les prends.