Chapitre 1 : Bienvenu à Beacon Hills.

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PDV LUCIE

C'est enfin réel , je suis arrivée dans la ville de Beacon Hills. D'ailleurs ce nom est étrange car, en anglais, Beacon veut dire balise et Hills veut dire collines donc , littéralement , ce serait la ville de la balise des collines ? C'est vraiment fou , mystérieux et je suis complétement ridicule de penser à ça.

Après tout, ce n'est pas comme si je revenais à Beacon Hills avec joie . Mon père a été tué la semaine précédente. Et voilà, des larmes qui coulent à flots parce que je suis complètement idiote de repenser à ça.

Mais, malgré que je sois triste à chaque instant que mes pensées sont vers lui, je dois me ressaisir. Je dois me focaliser sur ce qui va arriver maintenant car, la dernière fois que j'étais dans cette ville, c'était dix ans auparavant où j'ai dû dire adieu à ma mère après le divorce de mes parents et que j'ai suivi mon père à Chicago. 

C'était la dernière fois que j'ai vu ma mère et que notre complicité a sombré dans l'oubli, complicité que je ne pense pas retrouvé en retournant chez elle. 

Je vais bien, enfin, c'est ce que je croyais avant que mon cellulaire vibre et que le prénom de ma mère s'affiche sur l'écran.

- Lucie ?! Hurle ma génitrice à l'autre bout du fil. Où es-tu ? Je commençais à m'inquiéter car tu devrais déjà être à la maison.

- Maman. Tu es peut-être ma mère, celle qui m'a mise au monde mais, d'aussi loin que je me souvienne, tu n'es pas celle qui m'a élevée et donc tu n'a aucun droit de me hurler dans les tympans. Et, au passage, désolée si les embouteillages freinent l'avancée du taxi ! 

Je lui raccroche au nez. Elle ne comprends toujours pas que depuis le divorce, causé par son addiction à l'alcool, m'as fait souffrir pendant des années et que j'ai grandi sans mère. Et je ne veux absolument pas en avoir une maintenant.

Le taxi passa par la ville et, à un moment, un jeune homme interpella le taxi en levant sa main pour entrer mais le chauffeur ne fit qu'ouvrir la vitre.

- Bonsoir monsieur. Je voudrais me rendre au centre-ville. Demanda le jeune inconnu.

- Je suis désolé, jeune homme. S'excusa le chauffeur. Mais j'ai déjà quelqu'un dans la voiture et les règles de mon chef m'interdisent de prendre deux passagers à destinations différentes.

Le chauffeur allait laisser ce jeune homme tout seul alors que le centre-ville devait se trouvait à environ une trentaine de minutes d'ici. Je ne pouvais pas laisser le chauffeur le laisser partir alors j'interviens.

- Vous ne pouvez pas le laisser partir à pieds vers le centre-ville en pleine nuit, c'est de la folie ! M'exclamai-je.

- Je suis désolé, mademoiselle. Dit le chauffeur en regardant à travers le rétroviseur. Mais à moins qu'il vous accomp-

- Il m'accompagne. Le coupai-je. Il est avec moi à présent.

J'ouvre ma vitre et interpelle le jeune homme qui vint aussitôt appelé.

- Entrez. Je dis. Vous n'allez pas repartir à pieds à cette heure-ci.

- Merci, c'est vraiment généreux. Dit-il en entrant dans le taxi. Je m'appelle Stiles Stilinski, et vous ?

- S'te plaît, ne me vouvoie pas. J'ai dix-sept ans. Je dis en riant. Je m'appelle Lucie Smiles.

- Comme tu veux, mademoiselle au jolie prénom. Il dit en me faisant un sourire. 

Son sourire ne faisait que faire ressortir ses beaux yeux marrons foncés qui s'accordent parfaitement à sa chevelure châtaine. Il est juste CRAQUANT. Mon cœur est en train de battre la chamade et je ne peux le contrôler. Il commença à reprendre son rythme normal lorsque nous arrivons en ville et qu'il dû partir.

- C'était une joie de te rencontrer, Lucie. Nos chemins se croiseront peut-être de nouveau dans cette petite ville. Il dit en sortant de la voiture.

- C'était une joie pour moi aussi. Je dis en souriant.

Je le vis partir et je crois que je devais rougir car je me sentais brûler au visage mais je priais aussi le destin pour que nous nous rencontrons de nouveau.

Ellipse de la fin du trajet

J'étais donc chez ma mère dans une maison plutôt jolie vers le centre-ville de Beacon Hills . Je devais l'avouer que ma mère avait l'air d'avoir radicalement changée .

Elle avait fait une chambre officiellement pour moi, au cas où, un jour, je serais revenue ici. Mais en y réfléchissant, je ne pense pas que je serais revenue si mon père n'était pas mort. En parlant de ce sujet sensible, ma mère a voulu en parler durant le repas et j'ai trouvé ça hyper déplacé puisqu'elle n'a jamais pris de nos nouvelles et elle ose en parler comme si rien ne s'était passé.

La colère a prit le dessus sur mes émotions et j'ai jeté mes couverts sur la table et accouru dans ma chambre me réfugier. J'ai déballé quelques affaires de mon sac, notamment un cadre avec une photo de mon père et moi.

Je serre ce cadre contre moi tout en étant allongée dans mon lit, les larmes se mettent à couler délicatement sur mes joues mais ce moment fut brisé par ma mère qui frappa comme une damnée à ma porte.

- Ma chérie, je suis déso-

- Je ne suis pas ta chérie, ok ?! Pour moi tu n'es que ma génitrice. Mais sentimentalement parlant, tu ne resteras que Sylvia Brior, la femme qui a brisé mon père et moi-même alors que je n'étais qu'une enfant !

Avoir crié ces paroles me soulagea d'un poids immense. Plus aucun bruit ne se fit entendre derrière la porte et je compris donc qu'elle était partie. Je me mis en pyjama et m'endormis sur mon lit.

PDV STILES

J'étais arrivé au lycée avec Scott . Nous étions vers les casiers en train de parler de choses et d'autres mais le sujet que nous abordions depuis hier soir était la rencontre avec cette Lucie .

- C'est juste une fille de la ville, tu sais. Elle n'a pas forcément une importance immense. Me dit Scott en attrapant son manuel dans son casier.

- Sauf que c'est Beacon Hills, Scott ! M'écriai-je. Il n'y a qu'un seul lycée et nous y sommes.

- Et, au faite, je peux savoir pourquoi tu n'arrêtes pas de parler d'elle ? Est-ce que tu serais tomber sous le charme, Stiles Stilinski ? Il me demande en me faisant des yeux douteux.

Je ne savais plus quoi répondre à Scott et heureusement que Kira apparut pour m'épargner cette réponse. Elle fit la bise à Scott et me salua.

- Comment ça va, Stiles ? Elle me demande en souriant.

- Je vais bien. Je vais plutôt bien. Je dis en comprenant qu'elle est au courant. Euh.. Je dois y aller.

J'esquivai donc la meute et me précipitai dans le couloir d'à côté mais, en me retournant, je me heurtai à quelqu'un.

- Je suis désolé. Je dis. Je ne t'avais pas vu.

- Ce n'est pas grave.

Je fus comme paralysé . Je reconnus directement cette voix . C'était Lucie .

*

Vouele !

J'espère que ça vous a plu, bonne soirée/journée, Johnny.

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Chapitre corrigé le 20/09/2020 ⚡️

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