"À force d'attendre un coup de téléphone, à force d'attendre que tu reviennes, à force d'attendre, je me désespère..."
_________________________________________________
Lui - Madame... Nous sommes désolé. Nous avons fait tout ce qu'on a pu mais il n'a pas survécu.
Mon monde s'écroule. Je ne veux pas y croire. Je m'aggrippe à Nahil
Moi - Ça va aller Nahil hin? Il ment? Nolan il m'attend dans une chambre et tout va se passer
Nahil me regardait et il m'a serré dans ses bras. Je ne voulais pas y croire. Il ne pouvait pas partir. Il n'est pas mort et je le sais. Je me tourne vers le médecin
Moi - Dites lui que je reviens. Je vais lui chercher quelques choses à manger d'accord?
Lui - Madame...
Moi - Non. Dites lui que j'arrive. Je reviens très viteEt je pars. Je sors de l'hôpital et des larmes coulent le long de mes joues. Je marche sans savoir où je vais. Je pense à Kenolan. Je sais qu'il m'aimait, j'en suis persuadé. Pourquoi il m'a laissé? Dois-je en vouloir à lui ou à moi? Mon téléphone n'arrête pas de sonner. J'avais mis la famille de Fatou au courant mais ils n'avaient pas l'air attristé ni Fatou d'ailleurs. Elle n'avait pas l'air inquiètes ni chagrinée. Peut être que je me trompe, je ne sais pas. Je marche quand je reçois un ballon de foot à mes pieds. Je regarde autour de moi et je vois un petit garçon qui me fixe ou plutôt fixe son ballon. Il vient vers moi. Plus il s'approche et plus j'ai l'impression de voir Kenolan. Une fois devant moi, j'ai vu qu'il ressemblait extrèmement à Kenolan. Il avait toute sa tête. Sa doit être quelqu'un de sa famille ou c'est moi qui doit halluciner. Je viens de le perdre, c'est peut être normal. Il devait avoir 4 ou 5 ans.
Lui - Pardon Madame. J'ai pas fais exprès
Moi - Non c'est pas grave t'inquiètes pas
Lui - Je peux le prendre?
Moi - Oui oui
Lui - T'as pleuré?
Moi - Non, non. J'ai un truc dans l'oeil c'est tout
Lui - Tu veux que je t'enlève le truc?
Moi - Eum... Oui?
Lui - Viens approche! C'est ma maîtresse qui m'a montréBiensûr, je n'avais rien dans l'oeil hin. Mais bon, je ne voulais pas lui dire que quelqu'un que je connais est décédé, qu'il repose en paix, alors je m'approche de lui, il prend mon visage avec ses deux petites mains et il me dit
Lui - Ouvres bien les yeux et tu les gardes ouvert ok?
Moi - Ok j'ouvre bien les yeux et je les garde ouvert
Lui - VoilàJe fais ce qu'il me dit et là il souffle dans mes yeux mais pas doucement non, fort. Il a soufflé 2 ou 3 fois puis il a dit
Lui - C'est bon?
Moi - Oui merci
Lui - Moi c'est Landry
Moi - C'est jolie, moi c'est Vainatea. Enchanté Landry
Lui - Moi aussi
Moi - Où sont ton papa et ta maman?
Lui - J'ai pas de papa et ma maman elle est avec ses copines parce qu'elle s'est fait taperMerde. J'suis conne! Pourquoi j'ai demandé où étais son père moi aussi! J'suis trop conne, c'est de l'excès 😒. Je décide de dèriver le sujet
Moi - Elle est où?
Lui - LàIl me montre l'endroit où se trouve sa mère et la je vois une fille à moitié poil là à se demander si c'est pas une simple couche qu'elle porte
Moi - Ah d'accord. Eh bien va la rejoindre, c'est dangereux ici Landry. Y a la route et tu peux te faire écrasé
Lui - Oui je sais mais Maman ne veut pas jouer avec moi
Moi - Ah je vois. Regardes y a pleins de petits vas-y mais ne joues pas près de la route d'accord?
Lui - D'accord
Moi - Aller, je vais y aller. Fais attention à toi Landry
Lui - Ok toi aussi VainateaJe lui ai rendu son ballon et j'ai attendu qu'il soit près de sa mère. Après qu'il y soit arrivé, je continue mon chemin. Je n'avais plus la force de retourner dans cet hôpital. Je ne réalise pas encore qu'il m'a quitté. Qu'il m'a laissé. J'me suis engueulé avec lui mais je ne voulais qu'il meurt. Loin de là. Je marche encore puis je tombe sur un parc vraiment beau. Il y avait des fleurs, du sable mais pas le sable des plages là mdr vous avez le sable qu'il y a dans les aires de jeux là mdr, et des jeux pour enfants (toboggans, balançoires...). Il y avait aussi des bancs. Je m'asseoie sur l'un d'eux. Je pense à lui. Il était jeune pourtant, je me demandais pourquoi il souriait? S'il savait qu'il n'allait pas se battre, pourquoi souriait-il? J'avais mon paquet de cigarettes avec moi. Je le prends et j'en fume une. Pendant que je fumais, j'entendais des bruits derrière moi mais rien de trop inquiétant alors je ne fais pas plus attention. "Lâches moi" voilà les mots que je lui ai dis. Je me déteste. Je me hais. Je sais que j'avais aussi besoin de lui et j'ai fais ma forte tête. Je me demandais qui pouvait lui avoir tirer dessus? Petit à petit je réalise que je ne le reverrai plus. Je réalise qu'il ne reviendra pas, que je ne verrai plus son sourire, que je n'entendrai plus ses blagues pourris là. Après avoir laissé mes frères, voilà que Kenolan me quitte lui aussi. Une fois que j'ai totalement réalisé, je fond en larmes. Je pleure, je m'épuise. Comment Fatou peut elle ne pas être aussi triste? Et sa famille? Je ne comprend pas. Moi je suis anéantis. Je viens de sortir d'un coma, je pensais reprendre ma vie doucement et avec eux mais ce qui se passe est tout le contraire. Je m'allonge sur la banc et je regarde les étoiles. Mes larmes coulent silencieusement. Mon coeur est envahis de pensées sombre. Je me lève et je cours vers la cité. Je cours, je ne m'arrête pas. Je pense à lui et c'est ce qui me donne de la force. Une fois arrivé dans la cité, il y a les tdms devant mon bloc. Eux aussi n'avaient pas l'air touché. Il me regarde avec un visage neurtre. Je leur lance un Salam qu'ils me rendent aussitôt et je cours sur le toit. Je monte les escaliers. Une fois sur le toit, je me précipite vers le bord. Je monte sur le rebord là, je suis debout. Je regarde le ciel puis je regarde en bas. Peut être devrai-je sauter?...
Vainatea va-t-elle sauter?
Kenolan est-il vraiment mort?
Pourquoi sa famille reste-elle indifférente?
Que va-t-il se passer?La réponse dans la prochaine partie mes perles 🌹
VOUS LISEZ
De Bagra à Peufra. C'était écrit. {{ EN RÉÉCRITURE }}
Ficción GeneralUne jeune fille quitte son pays et ses parents pour s'installer en France métropolitaine avec ses trois grands frères dans une petite cité Marseillaise. Au départ, tout se passait pour le mieux puis les choses ont fini par se compliquer pour notre j...