De Bagra à Peufra. C'était écrit - Partie 110.

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"Éternellement."

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Le jour J. Pendant ces 4 jours, rien de spécial hin! Mes parents étaient avec nous, j'avais profité aux maximum! Ils ne savent toujours rien, j'ai ris avec eux comme si je n'avais jamais ris. J'ai profité de mes frères. Tout le monde trouvaient que je me comportais bizarrement mais je répondais que j'étais juste heureuse qu'Hamza s'en sorte. Mes nuits, je les passé à pleurer en silence. Je me remémorais chaque moment de ma vie. Chaque instant. Ce matin, je me lève tôt, le temps de me préparer, tout le monde dort. Il était 5h du sbah. Je vais me prendre une bonne douche, m'habille classe, me maquille. Ce n'est pas parce que je vais mourir que je dois être minable. Une fois terminé, je prend mes affaires et tout sa. Je prend également les lettres. Je me dirige vers la chambre de mes frères. Je verse quelques larmes et je vais déposer un boussah sur leur front. Au moment où j'allais sortir Kaïs se lève. Merde...

Lui - Tea?
Moi - Oui?
Lui - Il est quel heure?
Moi - 5h
Lui - Tu vas où wsh
Moi - Chercher du pain. J'aime bien il est chaud
Lui - Hendek à toi. Reviens vite hin

Une larme s'échappe. Kaïs... Je ne rentrerai plus. Pardonnes moi...

Lui - Viens me faire un bouss' bagra

Je me dirige vers lui, je lui saute dessus. Je le serre de toutes mes forces. C'était la dernière fois que je le faisais. Vous savez la sensation que ça fait? Le fait de vivre tout en sachant que vous allez mourir? C'est horrible. Vraiment. Vous voyez vos proches et vous réalisez que demain vous n'allez plus les voir. Je serrais Kaïs de toutes mes forces, des larmes ne cessaient pas de tomber

Lui - Wsh tu pleures?
Moi - Non
Lui - Y a quoi?!
Moi - Rien rien
Lui - Tea, Hamza va bien wsh t'inquiètes pas! Il va bientôt sortir incha'Allah et on sera réunis. Pleures pas hefek
Moi - Oui, t'as raison. Bon, j'y vais
Lui - Hum, moi j'vais redormir mdr
Moi - Ouais.

Je le regarde, les larmes me montent encore. Je fini par lui dire

Moi - À bientôt Kaïs.
Lui - Ouais à taleur bagra

Je souris et je sors. Ce que j'ai ressentais? J'avais mal. Très mal. Je lui ai dis au revoir, c'est la dernière fois qu'on ce voit et il l'ignore. J'espère vraiment qu'il me pardonnera. Mon dieu, si vous saviez à quel point j'aime mes frères. Je me dirige vers la chambre où mes parents dorment. Je pleure encore. Mon maquille a dû grave couler. De toute façon j'ai mis que du mascara. J'embrasse mes parents, lentement. Je savoure leur présence une dernière fois et je m'en vais. Je laisse leur lettre sur la table. Il y en avait une pour Amine, Kaïs et mes parents. Je sors du bloc. Si je me suis lever aussi tôt, c'est pour avoir le temps de déposer les lettres. Je le fais et je m'en vais vers l'hôpital. J'ai les mains moites, je stresse. Ce sont les dernières minutes que je passe sur cette terre. J'arrive à l'hôpital, le médecin me reçoit

Lui - Bonjour Madame
Moi - Bonjour
Lui - Vous allez bien?
Moi - Oui. Enfin oui, je pense
Lui - Allons commençait les examens
Moi - Je vous suit

Ils ont fait leur examens et tout sa. J'attendais dans cette chambre mais j'avais envie de voir Hamza une dernière fois. Le médecin me dit oui alors j'y vais. Devant sa chambre je suis hésitante... Mais je fini par rentrer. Il était dans la même position, les yeux fermés. Je m'asseois à ses côtés, met ma main dans la sienne, la serre. Je me met à pleurer et je décide de parler

Moi - Tu vas me manquer Hamza. Ne m'en veux jamais s'il te plaît. Je devais le faire, je devais te sauver. Pardonnes moi. Pardonnes moi pour tout. Je te donne ma vie, profites en. Je veillerai sur toi. Je te le promet Hamza. Je t'aime. Je t'aimerai pour toujours. Mon frère, mon grand frère, un des hommes de ma vie. Je t'aime. À bientôt Hamza.

Je pleure d'avantage. Je lui embrasse le front et je sors. Une fois dehors, je m'effondre au sol. Je me suis trop retenus ces derniers jours. Les regarder, et leur mentir droit dans les yeux. Je ne verrai plus ma famille, mes amis. Je ne verrai plus personne. Je fini par me lever et retourner dans ma chambre. J'attendais l'heure. Il était 8h quand le médecin entre

Lui - C'est l'heure Madame. Vous en êtes toujours sûre?
Moi - Oui. Mais attendez

Je fouille dans mon sac, je prend la lettre d'Hamza et je la lui tend

Moi - C'est pour mon frère. Donnez la lui quand il se réveille s'il vous plaît
Lui - *En la prenant* D'accord. Allons-y

Je me lève, je regarde autour de moi une dernière fois. Je redécouvrais l'hôpital. Je gardais le sourire mais j'avais envie de pleurer. On allait entrer dans la salle quand j'entend

?? - TEA!

Je me tourne et je vois Kenolan. Non, non je ne peux pas. Je ne peux pas rester. Il faut que je fasse vite. Je le regarde, il s'avance de plus en plus. Je lui fais un signe de la main et je rentre dans la salle.

Lui - NON ATTENDS! TEA PARS PAS! ON VA TROUVER UNE AUTRE SOLUTION! JE T'AIME PUTAIN! TEA! TEA PUT...

Les portes ce ferment. Je le voyais à travers la vitre. Un pincement au coeur. Oui, voilà. Un pincement au coeur. C'est la dernière fois que je ressentirai ce sentiment. Je voyais Nolan pleurer. Il pleurait et j'en faisais de même. Je lisais sur ces lèvres il me disait "Ne pars pas. Je t'aime, restes" mais je ne pouvais pas. Je pensais à Hamza.. Je lui envoie un baisé volant et je vais m'installer. Les yeux se ferment lentement... Pour la première fois, ils se ferment pour ne plus jamais s'ouvrir... J'ai vécu des choses exceptionnels. J'ai eu mes douleurs, mes peines, mes chagrins mais c'est ce qui a fait de moi ce que je suis. Je sais que j'ai laissé un bon souvenir dans la mémoire de mes proches. Je les aimerai jusqu'à la fin. Aux moment où j'allais perdre connaissance j'entend

?? - NON PUTAIN! LAISSEZ LÀ MOI! TEA JE T'AIME PUTAIN! JE T'AIME! LAISSEZ MOI LA VOIR! LAISSEZ MOI LUI PARLER! TEA JE SUIS LÀ! JE SUIS LÀ PUTAIN J'SUIS LÀ! TEA! JE T'AI...

Plus rien. Je savais que c'était Kenolan. S'ils savaient à quel point je pouvais l'aimer aussi...

Bonjour. Moi? C'est Vainatea El ******. J'ai 21 ans. J'étais grosse et j'ai changé. Ma vie a prit un tournant infernal mais elle s'est tout de même bien terminé. J'ai commencé ma vie avec mes frères et elle s'est terminé pour l'un d'eux.

De Bagra à Peufra. C'était écrit. {{ EN RÉÉCRITURE }}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant