10-•"Le vert"•

595 39 19
                                    

Ce soir là je fis un rêve.
Katniss, j'étais là au point de la sauvée.
Elle était là derrière cette porte, j'étais si heureux, j'ai ouvert la porte.
Mais elle était attachée et on la frappait à coup de fouet on m'a attrapé et forcé à regarder cette horreur. Je me réveillé en criant, hurlant à pleins poumons son nom.
J'aurais voulu qu'elle soit là entrain de dormir, sa tête sur mon torse. J'aurais voulu voir ses yeux paisiblement fermés. J'aurais aimé la consolée après qu'elle est fait un cauchemar, pour ensuite se rendormir dans mes bras. J'aurais aimé la prendre dans mes bras et la serrée contre moi. J'aurais aimé sentir son souffle, sa vie. J'aurais aimé l'embrasser une dernière fois.
Je pleure, je l'ai laissé la bas. Entre les mains de se monstre. Il va la détruire. Je sanglote:
- Pour... Pourquoi... POURQUOI !!??? NOONNNN !!
Mes cris sont déchirants. C'est ma faute. Je m'allonge sur le dos, raidis. Je ferme les yeux et me concentre, j'essaie d'envoyer ma présence vers elle. Pour qu'elle ne se sente pas seule. J'aimerais lui dire que je suis là, et que je pense à elle, que ne passe pas une seule seconde sans que mon coeur soit avec elle. Je serre fort dans mes mains, son alliance de fausse mariée. C'est la seule chose qui me reste d'elle. La seule. Je me concentre et pense presque à vois haute:
"Katniss, Kaniss tu m'entends ? Je suis là. Je veux que tu sache que je suis là et que je ne te laisserais pas tombée sous aucun prétexte. Je n'ai pas su te protéger je suis désolé. Je te promets d'assassiner cet enfoiré, cette enflure de Snow ! Je t'aime. Je t'aime et je pense à toi. Chaque jour. Je t'aime."
Soudain je pense, qu'est ce que Katniss aimerait voir ? Et je me souviens de notre conversation dans le train
"- Quelle est ta couleur préférée?"
"- Le vert." M'avait elle répondue.
"- Et toi ?"
"- Le orange"
"- Comme les cheveux d'Effie ? " je revois encore son sourire sur ses lèvres. Ça me fends le cœur.
"- Non, plus... Doux comme orange, plus crépusculaire"
Et je me souviens de son expression, quand elle essaya de fermer les yeux et d'imaginée un coucher de soleil.
Alors je pense très fort à quelque chose de vert, et sans même y penser, une forêt de sapin s'afficha dans ma tête. Puis, le crépuscule. Les couleurs harmonieuses s'emboîtent et c'est tout simplement magnifique, magique, époustouflant. Le soleil couchant approfondit la beauté des arbres, et la scène devient magnifique.
Et une larme coula et un sourire se figea juste avant que je tombe de fatigue dans un sommeil sans rêves.

***

Il est quatorze heures et je me réveille, sur mon oreiller humide des larmes chaudes que j'ai versé hier.
Ma vision se trouble quand je pense à elle. Elle m'a tant fait souffrir, elle me fait tant souffrir. Mais je suis heureux que ce soit elle, et personne d'autre.
Je me traîne dans la salle de bain sans grande motivation, et appuie sur tout les boutons, la douche passe du chaud au froid, et je sautille comme une sauterelle pour éviter les gouttes fraîches et brûlantes qui tombent unes à unes sur mon corps.
- Au moins, je suis réveillé... Lançais je pour moi même.
Je prends les vêtements larges et ternes du district treize, et me rends au bureau de Coin, j'y suis convoquer pour quinze heures et je ne sais pas quoi faire en attendant.
Elle me sourit et me dit de m'installer sur la chaise:
- Tu connais ton texte ?
Sur le bout des doigts. Je réponds.
Aujourd'hui je tourne un clip de propagande pour la rébellion, et on me maquille, me coiffe, et m'habille.
Le tournage ce passe comme prévu, on dirai presque que je sors d'un combat. Au moins cette journée m'a bien occuper et m'a éviter de penser à Katniss. Je m'apprête à sortir quand je bouscule quelqu'un, quand je me rends compte de qui c'est, je ne m'arrête pas et avance le plus loin possible de lui.
- Peeta... Je suis désolé j'y peux rien...
- Si Haymich, vous pouviez la sauvée ! Vous pouviez ! Vous saviez que je ne peux pas vivre sans elle ! Mais Katniss a toujours était votre préférée et vous m'avez sauvé moi à sa place comme elle le voulait ! JE VOUS HAIS !
Je claque la porte derrière moi, furieux.

It wasn't real... [HG]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant