Deux semaines plus tard...
Mon maudit réveil me sortait de ma plénitude. J'étais si bien dans mon lit.
Je l'éteignais malgré mon envie de le lancer à travers ma chambre pour le voir terminer son chemin dans le mur et le faire taire définitivement.
Je ne voulais pas me lever pour aller en cours. Comme d'habitude, vous allez me dire. Ma phrase perpétuelle du matin. Mais bon, je n'avais plus que quelques mois pour terminer mon année et je pourrais commencer à travailler sans que mes parents ne puissent me l'interdire. Mais surtout, ils m'avaient promis que nous retournerions en France pour un mois, courant cet été. Là, j'étais plus que motivée. C'était devenu mon but ultime. J'allais enfin revoir ma famille...
C'était décidé, cette année de cours serait la dernière. On avait beaucoup parlé avec mes parents pendant ces deux semaines. On s'était mis d'accord que je devais avoir mon diplôme, tout de même. Mes notes sont loin d'être excellentes mais restaient corrects. Je devais y arriver. Je n'avais pas le choix sinon je devrais refaire une année et cela il en était totalement hors de question. C'était la condition que mes parents m'avaient imposé. Si j'obtenais mon diplôme, je pourrais commencer la vie active. Même si malgré tout, ils auraient aimé que j'aille à l'Université. La négociation avait été plus que difficile mais nous étions tombés finalement sur un accord, non sans mal.
Cela faisait pas loin de deux semaines que j'avais repris les cours et cela avait été assez facile en fin de compte. Stessy et Mathéo m'avait tellement aidés. Mes notes s'étaient améliorées et mon attitude aussi. Je n'avais pas le choix, de toute manière. C'était ça où j'étais renvoyée et finis les soirées en compagnie de Wyatt. Je rentrais à l'heure que mes parents m'imposaient, j'arrivais à l'heure en cours, je me tenais bien. Des milliers de contraintes que je m'efforçais de tenir. Je leur avais donné ma parole. Une parfaite petite écolière et fille à maman et papa. Quelle tristesse de voir que c'était cette attitude, ce faux moi, qui plaisaient à mes parents et non ma véritable personnalité. Le principal était que le calme était revenu à la maison.
J'étais tellement heureuse que mon père me confirme que nous irions revoir notre famille que j'en avais dit quelques mots concernant notre voyage à Wyatt. Il n'eut pas la moindre réaction. Il s'était contenté de me regarder et d'hocher de la tête, sans dire un mot.
Je le connaissais que trop bien. Il désapprouvait, cela était évident. Je lui avais alors expliqué que j'avais besoin de revoir ma famille et que j'attendais ce moment depuis si longtemps. Que je ne pourrais refuser de partir avec eux, même, s'il était retissant à ce que je parte sans lui et qu'on soit éloignés pendant un mois entier. Cela me fit repenser à la réaction qu'il avait eut au début de notre relation, juste avant mon anniversaire. Quand je lui avais dit, à l'époque que mes parents envisageaient de retourner en France pendant les vacances d'été, il m'avait dit qu'il n'était pas chaud pour que j'y aille.
Cette fois-ci, il avait choisis une autre méthode. Il avait préféré ne rien dire et changeait de sujet, tout en restant distant durant tout le reste de la semaine. Prétextant ainsi, qu'il avait beaucoup de travail ou bien qu'il avait des choses à acheter pour sa soirée. Dès que l'on retrouvait, rien que tout les deux, il évitait le sujet et parlait de tout et de rien pour meubler. Je n'étais pas dupe. Je ne voulais pas lui en tenir rigueur. Il avait le droit de ne pas être d'accord que je parte un mois entier sans lui. Ne pouvait-il pas être simplement ravi pour moi ? Nous ne serons que plus heureux de nos retrouvailles même si je sais que ça sera très dur de ne pas se voir durant un mois en entier. Avec tout ce qui c'était passé, je pense que changer d'environnement ne pourrait m'être que bénéfique.
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Un amour différent...
Romance- Tu vas me foutre la paix oui ! Cette fois-ci je criais tellement fort qu'il en cligna des yeux, d'étonnement. - Ça va, t'énerves pas comme ça. Purée, tu montes au quart de tour. - Oublies-moi. Là, tu commences à me saouler grave. T'es vraiment l...