Chapitre 33

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DISCLAIMER : ATTENTION, scène à caractère sexuel.

Lorsque je me réveille, Sam est lové contre moi. Je sens son souffle sur mon cou, sa jambe sur la mienne, son bras qui entour le mien...il fait doux, un silence apaisant nous entoure. SAM EST DANS MON LIT ! Bizarrement, je n'en reviens toujours pas. Cela fait deux mois que notre vie commune est rythmée comme du papier à musique. Les textos entre 13h et 14h, les rendez-vous chronométrés, les taxis commandés à 23h50 pour juste le rejoindre pour dormir ensemble...Une vie rythmée par Sam et ses envies. Je commence à avoir du mal à me reconnaître. Je ne comprend surtout pas pourquoi j'accepte tout ce qu'il demande. J'ai toujours été une fille forte et responsable, mais Sam a cette capacité de m'ôter toute capacité à réfléchir. Il est ma drogue. C'est exactement cela. Un shoot d'adrénaline et de bonheur qui dure peu, mais me rend vite accro. Je me tourne pour qu'il vienne placer sa tête sur ma poitrine. Il ouvre un oeil, me sourit puis se rendort contre moi. Je fonds. Il est non seulement très beau, mais il a surtout l'air apaisé. Et là, une vague de bonheur s'empare de moi, je ne peux m'empêcher de sourire bêtement ! Sam est heureux, donc je suis heureuse. Je peux me rendormir. 

Lorsque je me réveille, il est midi passé ! Je jette un oeil autour de moi, Sam n'est plus là ! Paniquée, je m'empare de mon téléphone et compose son numéro. Il ne répond pas ! Garde ton calme Lou, il doit sûrement y avoir une explication à cela ! Je me dirige vers la cuisine pour me faire un thé, et tombe sur un mot accroché au frigo : PLUS DE LAIT, JE VAIS FAIRE QUELQUES COURSES. BISES.

Ouf ! Rassurée ! Je rougis instantanément, gênée par l'état de panique dans lequel je viens de me mettre pour rien. Je décide d'effectuer un rapide rangement et ouvre la fenêtre pour créer une aération. Un vent froid pénètre immédiatement dans l'appartement : la torpeur ambiante m'avait fait oublié que l'on était en plein hiver ! Au bout de quelques minutes, je referme la fenêtre, met un peu de musique et passe sous la douche. L'eau chaude pénètre mes pores et me détend complètement, je reste au moins cinq bonnes minutes immobile, le visage offert à l'eau qui coule abondamment sur mon corps. Je repense à Sam, son craquage d'hier soir et me refais le film de ces deux derniers mois. Je n'ai jamais pu détecter un mal-être en lui, nos rencontres sont codées, il a toujours été souriant et de bonne humeur. J'ai même eu l'occasion de rencontrer ses collègues deux fois. Ils m'ont très vite mise à l'aise, et Sam était détendu, comme un poisson dans l'eau. Comment expliquer son craquage aussi soudain ? Je sais, d'après mon professeur de prépa, que la finance de marché est un univers de requins. C'est à qui aura le plus d'instinct, le plus de talent pour enchérir sur les bonnes opportunités. Je sais aussi que les horaires ne sont plus comptées dans cet univers, il arrivait même parfois à Sam de se lever en pleine nuit pour consulter le cours boursier d'autres pays. Mais il a été tellement attentionné envers moi que je n'ai vu aucun signal alarmant. Peut-être même un peu trop attentionné. Il organisait toutes nos rencontres au détail près, et prenait de plus en plus le rôle le contrôle de ma personne. Cela avait commencé avec l'achat de quelques fringues, puis des sous-vêtements, puis un nécessaire de maquillage et beauté. Puis nous sommes passés à un niveau plus extrême lorsque Sam s'est chargé de mon alimentation. Je devais suivre un régime strict, et il adorait me donner à manger. J'avais trouvé cela très bizarre au début, puis je me suis dit que c'était Sam. Après tout, il représente la bizarrerie à son paroxysme.

Soudain, une main vient se poser sur mes fesses. Je me retourne avec stupeur et fait face au regard amusé de Sam ! 

- Putain ! Tu m'as fait tellement peur ! Je ne t'ai vu venir ! 

- Héhé, c'est de ta faute. Tu ne t'enfermes pas ton appartement, du coup j'ai pu rentrer avec ton double de clé ! Répondit-il, fier de lui.

- Mon double de clé ? Il ne semble pas te l'avoir donné Sam.

Il se place derrière moi et m'enveloppe dans ses bras en susurrant : " Tout ce qui t'appartiens m'appartient. Tu es à moi". Je répond en lui offrant mon cou, sur lequel il vient poser plusieurs baisers papillons. Ses mains glissent sur mes hanches. La sensation de ses caresses couplées à la chaleur de l'eau me fait progressivement perdre mes moyens. J'ai envie de lui, de m'offrir à lui. 

- J'ai envie de toi Sam.

- Je sais princesse, chuchote-t-il. Je te l'ai dit, c'est encore trop tôt, mais on peut se faire plaisir autrement. 

Il commence à caresser mon entre-jambe de ses doigts agiles, tout en serrant ma poitrine avec l'autre main. Je m'arc-boute pour m'offrir encore plus à lui, puis je me retourne pour lui faire face et plonger mes lèvres dans les siennes. Elles ont le gout sucré de son chewing gum à la menthe. Je m'empare de son membre imposant et commence à le caresser vigoureusement, toujours en l'embrassant. Je sens d'avoir un sourire, puis son visage se referme et il laisse s'échapper quelques gémissements. C'est dans ces moments que je peux avoir de l'emprise sur Sam. Je sais quel effet je lui fais, et je sais qu'à ce moment précis, il m'appartient entièrement. 

- MMMmmmhhhm...princesse, si tu continue comme ça ... mmmhmm...putain c'est tellement bon ! 

- Je sais, laisse toi aller, je veux tenter quelque chose de nouveau. 

Sur ces paroles, je me place à genoux devant lui. C'est très inconfortable car ma douche est minuscule, mais la vision de son sexe dressé devant moi et son visage fou de désir m'excitent au plus haut point. Je m'empare de lui dans ma bouche et manque d'abord de m'étouffer et régurgiter. Sam le comprend et me caresse gentillement les cheveux et la joue : 

- Relève-toi princesse, tu n'es pas oblig-...

- Si si, je veux te faire jouir. Apprend-moi, s'il te plaît...

Il me répond par un baiser, puis je reprend ma position, et continue mes caresses bucales entrecoupées de baisers. Au bout de quelques minutes, ses gémissements se font plus réguliers et tout son corps se tend. Je lève les yeux vers lui, son visage se tord sous l'effet de la douleur exquise qui s'empare de lui. Il est sur le point de jouir. Je me relève, prend son sexe gonflé entre mes mains et le caresse une dernière fois, le temps de laisser ce liquide chaud s'échapper enfin de son corps et recouvrir mes mains. Sam manque de tomber, il n'a plus de force. Il m'appartient.

Love me Lou : Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant