Chapitre 8 : Le lotus et les flagrances de l'Orient

6.8K 764 233
                                    

Vous le remarquerez sans doute; j'ai changé la couverture du livre! J'avais envie d'avoir les acteurs sur mon cover : vous devez avouer que Benedict Cumberbatch alias Sherlock Holmes est absolument magnifique dans ce rôle! *-*

Chapitre 8. Le lotus et les flagrances de l'Orient

-12h00 AM, 221B Baker street-

-Qui allons-nous voir? Demanda John.

Ne prenant même pas la peine de lever les yeux de son livre par lequel il semblait totalement absorbé, Holmes lui répondit :

-Et pourquoi en déduis-tu que nous allons voir quelqu'un?

Le plus petit s'approcha de son ami et, agrippant le livre par le haut, il l'abaissa un peu pour forcer Sherlock à croiser son regard.

-Parce que, répondit-il, depuis ce matin, c'est le troisième bouquin que tu lis et il s'agit de L'origine des espèces de Charles Darwin. Si tu lis un truc aussi pointu, c'est que tu veux t'informer et, comme je doute que cela ait un quelconque rapport avec notre enquête, cela doit être parce que nous allons voir quelqu'un de plus intelligent que toi et que tu souhaites faire bonne figure. Alors, Sherlock, je te le redemande, à qui allons nous rendre visite?

Le détective releva son livre, se replongeant dans sa lecture.

-Brillant, c'est tout simplement brillant!

-Sherlock?

-Selon Darwin, il existerait des anomalies positives qui pourraient, par la suite, être transmises à des générations toute entière!

John soupira, secouant la tête.

-Sherlock! Je me fiche de connaître les subtilités du travail – que je respecte – de Darwin : dis-moi où nous allons!

Le détective semblait hésiter à dévoiler leur destination, car cela en reviendrait à admettre que quelqu'un était plus intelligent que lui, ce à quoi Sherlock dans sa splendeur et son ego démesuré se refusait. Alors, John devina.

-C'est Mycroft, hein?

Sherlock émit un bruit guttural semblable à un assentiment.

-Mine de rien, John, tes capacités de déduction s'améliorent à force d'être en contact avec le maître, c'est-à-dire moi.

***

-1h00 PM, Gouvernement Britannique-

C'est ainsi que, une heure plus tard, ils étaient à l'intérieur de la spacieuse et patrimoniale bâtisse où Mycroft Holmes bossait. Debout au comptoir d'accueil, Sherlock parlait en langage des signes au vieil réceptionniste sourd. Ils semblèrent échanger quelques phrases dont John ne comprit pas un traite mot, puis ils furent inviter à entrer dans le bureau du frère de Sherlock.

Assis sur un sofa recouvert de velours, Mycroft les attendait.

-Ah, mon cher frère!

-Ne parais pas aussi content de me voir! Répliqua le cadet, agacé.

-Ah, mais tes visites sont tellement rares que je suis forcé de te menacer pour que tu daignes venir me voir.

John fronça les sourcils.

-Sherlock, de quoi parle-t-il? Glissa-t-il à l'oreille du plus grand qui, absorbé par son frangin, ne lui répondit que niet.

-Tu possèdes des informations sur le meurtre que je suis en train d'élucider et c'est la seule chose qui m'ait fait venir jusqu'ici.

Le lotus blanc (Johnlock)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant