Et c'est partit pour ce premier chapitre!
Le deuxième est déjà écrit, je le posterai sans doute demain.Bonne lecture; j'attend vos avis!
Pré-enquête (Chapitre 1) Le lotus et le bouquet
-12h30 AM, 221B Baker street-
Les doigts joints dans un triangle parfaitement symétrique, W. Sherlock S. Holmes laissait ses pensées vagabonder – enfin, pas vagabonder, elles étaient dirigées avec droiture et intelligence uniquement vers des choses que l'homme jugeaient pertinentes, peu nombreuses certes, mais existantes – librement dans tout l'appartement. Yeux fermés, il se concentrait sur les tic-tacs de l'horloge et la désuétude du temps. Soudainement, froncement de sourcil. Son nez frémit et il ouvrit brusquement les yeux. Quelque chose venait de troubler ses profondes réflexions.
-Qu'est-ce que c'est encore que cette odeur, Mrs. Hudson? cria-t-il sans prendre de pincette.
C'était une odeur semblable à un champ d'été, frais et appuyé, mais beaucoup trop pesant et déconcentrant si on en abusait. C'était un parfum qui faisait facilement tourner la tête. Pourtant, Mrs. Hudson ne manquait jamais une fournée de biscuits au thé... hum... Il entendit des pas provenant des escaliers. Plus léger que John ou Lestrade, mais pas moins déterminé. Sans aucun doute, c'était elle.
-Des fleurs, se sont des fleurs, Sherlock, répondit la gouvernante – qui ne voulait, d'ailleurs, pas se faire nommer ainsi – en ouvrant la porte et débarquant dans le salon du 221B.
- Des fleurs..., répéta-t-il, absent. Jetez-les, reprit-il aussitôt.
La vieille femme fronça les sourcils.
- Je ne jetterai rien ! Souvenez-vous à qui vous payez le loyer ! s'exclama-t-elle.
- Elles troublent ma concentration. De toute façon, depuis quand avons-nous des fleurs ? interrogea-t-il.
Au même moment, un homme plus grand que Mrs. Hudson, mais plus petit, d'au moins une tête, que Sherlock, apparut derrière l'interlocutrice du détective.
-Qu'est-ce qui se passe ici ? demanda le docteur Watson.
- Il se trouve que notre gouvernante... commença Holmes.
- Je ne suis pas votre..., le coupa la vieille femme avec énergie.
- Oui, je sais, vous n'êtes pas notre gouvernante, compléta John.
Après un soupir, Sherlock reprit où il en était :
-Je disais que cette femme a trouvé un moyen de me déranger dans mes réflexions, alors que j'étais à deux doigts de résoudre un crime ancien, celui de l'Abominable mariée, dans mon palais mentale.
Un crime datant de l'époque victorienne et qui demeurait, depuis lors, irrésolue.
-Qu'a-t-elle donc fait pour te déranger? questionna John avec curiosité. Ce serait la première fois que je t'entendrais te plaindre parce qu'elle te nourrit et te fait du thé.
- Des fleurs, répondit Sherlock, implacable.
- Des fleurs ?
John sembla alors prendre conscience du vase remplit de fleurs qui était posé sur la table du salon. Probablement y était-il depuis 10h ce matin... enfin, Sherlock était plus doué que lui pour déduire ce genre de chose.
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Le lotus blanc (Johnlock)
أدب الهواةS'il y a bien une chose avec laquelle le célèbre, égoïste et imbu de lui-même Sherlock Holmes n'est pas familier, c'est bien les sentiments. Pourtant, à nouveau plongé dans une affaire de meurtre en compagnie de John, pour une fois, il devra faire f...