Vous êtes chanceux, deux chapitres aujourd'hui! <3
Si je me permet de poster, c'est uniquement parce que j'ai déjà bien avancé le chapitre suivant, donc je n'ai pas besoin de me garder un chapitre d'avance ^-^
Profitez-en bien, ma bande d'écrevisses!
Je vous aime, merci de lire cette histoire et de commenter, je ne vous le dirai jamais assez souvent!D'ailleurs, les sentiments commencent par s'installer. Il est pas trop tôt, non? x')
J'espère que c'est crédible en prenant en compte les caractères originaux des personnages!
Chapitre 18. Le lotus et le nouveau Blackberry
-5h00 PM, Parlement Britannique-
Après leur retour à Baker street, Mycroft, après avoir appris les événements, avait tenu à voir son frère. Pour ne pas se faire harceler par son frangin durant des jours et pour ne pas qu'il kidnappe John afin de le forcer à venir (le docteur avait vécu suffisamment d'émotions fortes comme ça dans les derniers jours), il s'était résigné à venir prendre le thé avec son frérot avant souper. C'était ainsi qu'il s'était retrouvé, jambes croisées, assis dans un fauteuil juste en face de Mycroft qui le scrutait de son regard inquisiteur pendant que le détective racontait sa mésaventure avec Feilong et Moriarty.
-Alors, Sherlock, qu'as-tu fais?
-Je lui ai dis que je l'aimais.
Mycroft pinça les lèvres.
-Oh, et comment a-t-il réagi?
-Je lui ai dis que je l'aimais juste avant de le pousser en bas du Tower Bridge.
-Ah... (il fronça les sourcils, semblant réaliser quelque chose qui lui avait échappé) ... Oui... J'ai eu vent de tes prouesses.
-C'était la seule façon.
-La seule façon de faire quoi? De ravaler ta ô grande fierté pour lui dire que tu l'aimais ou pour le sauver?
Comme le regard de Sherlock semblait s'être perdu dans les vagues et qu'il ne répondait pas, Mycroft soupira, puis sortit quelque chose de sa poche qu'il tendit à son frère.
-Au fait, j'ai cru comprendre que ton ancien portable était inutilisable après ta petite baignade, en voici donc un nouveau.
Sherlock lança un regard dédaigneux à l'objet.
-Oh, un cadeau empoisonné! S'exclama-t-il, moqueur. Je ne suis pas idiot, Mycroft, ce téléphone doit être mis sur écoute, piraté ou, pire, truffé de caméras. Je ne vais pas accepter un cadeau qui te permettra de m'espionner.
-Ne sois pas ridicule, Sherlock. J'ai déjà suffisamment de caméras chez-toi pour observer tout ce que je veux. C'est juste un cadeau de ton aîné qui tient à toi.
Bien que toujours un peu perplexe et sur ses gardes, le détective prit le nouveau Blackberry entre ses mains, l'observant. Finalement, décidant que l'objet était convenable, il le fourra dans ses poches.
-Tu devrais en acheter un nouveau à John, pour te faire pardonner, rajouta Mycroft.
Sherlock fit comme s'il n'avait rien entendu, mais le conseil resta tout de même gravé quelque part dans son esprit.
-Je te retourne à Baker street, dit-il, on doit m'attendre pour le repas.
-Bien sûr.
***
-5h30 PM, 221B Baker street-
Au final, il avait acheté un tout nouveau portable pour John, mais aussi un bijou. Quand il l'avait vu dans la boutique, le collier dont le pendentif était en forme de rose des vents l'avait toute suite fait pensé à John. Parce que John était sa boussole. Aussi, il avait prévu de lui offrir avec le téléphone, mais il avait oublié l'idée. Se serait gênant de lui offrir ça, puis il ne savait même pas si John était du genre à porter des bijoux. Enfin, il ne l'avait jamais vu en mettre. Alors, peut-être que ce serait déplacé de lui offrir... Il pensa retourner le collier au magasin, mais il abandonna aussi cette idée-là. À la place, il le mit dans une petite boîte qu'il rangea au fond de sa table de chevet. Au souper, il donna son cadeau à John qui s'en retrouva ravi. Aucun d'eux ne fit de commentaire sur ce qui c'était passé plus tôt.
Un peu plus tard, Sherlock s'enferma dans sa chambre, porte ouverte. Son nouveau portable sonna, alors que les seuls à connaître son nouveau numéro devaient être John et son frère. Intrigué, il regarda.
Ce n'est que partie remise, honey. Moriarty.
Comment ce salaud avait-il pu obtenir son numéro en si peu de temps? Un peu énervé, il sortit de sa chambre. John était assit, immobile, sur son fauteuil. Il sursauta en sentant la présence de son colocataire tout juste derrière lui.
-Ah, Sherlock, tu m'a fais peur! Fais plus de bruit quand tu marches, bon sang!
-Je fais du bruit, John, comme n'importe quel autre être humain. Ton oreille n'est tout simplement pas assez fine pour m'entendre, mais ça, ce n'est pas mon problème et je ne vais pas me mettre à porter un collier avec des grelots comme pour les chats!
L'image fit sourire le médecin.
-Ce n'est pas le problème, Sherlock, soupira John en referma le roman de Charles Dicken qu'il avait commencé à lire. Tu m'as surpris, c'est tout.
Il fit une pause, puis reprit :
-Au fait, tu as dis que tu avais tout compris sur le pont.
-Je n'ai pas dis ça.
-Si, tu l'as dis.
Ah, je dois avoir pensé à voix haute..., songea-t-il. C'était quelque chose qui arrivait fréquemment. Tout comme l'inverse, en fait. Parfois, il croyait avoir dit quelque chose, mais il lui apparaissait plus tard qu'il ne l'avait que pensé.
-Eh bien.
-Aller, Sherlock, tu adores frimer, alors livre-moi tes surprenantes conclusions.
John détestait être maintenu dans l'ignorance.
-Tout était orchestré d'une main de maître, John! Moriarty avait pensé à tout, presque à tout! Il voulait me détruire et il savait que tu étais mon point de pression. Il a engagé Sarah pour tuer Martin Smith, faisant croire qu'on l'avait tué, car il avait mis à jour un important trafique de drogues. Pourtant, il n'a pas été tué pour ça. Moriarty savait que Feilong était revenu en ville et il savait aussi pour la... hum... relation que moi et lui avions entretenue dans le passée. Il savait que j'enquêterais sur le meurtre et que je finirais forcément par mettre les pieds au Lotus blanc, c'était une évidence que même Anderson aurait pu prévoir! En réalité, tout ce que voulait Moriarty, c'était provoqué ma rencontre avec Feilong; il se chargerait du reste. Feilong devait me désintéresser de toi au même titre que Sarah avait pour rôle de te charmer. Il voulait me détruire en passant par toi, John. La seule chose qu'il n'avait pas prévu c'était que Feilong irait jusqu'à vouloir t'éliminer pour m'avoir rien que pour lui. Moriarty est possessif avec ses jouets et il ne voulait pas que quelque chose comme ça se produise, car si quelqu'un doit me détruire, ce doit être lui.
Aujourd'hui, Moriarty leur avait sauvé la mise, mais Sherlock était beaucoup trop orgueilleux pour l'admettre.
-Je suis ton point faible, répéta John, est-ce que ça a un rapport avec... ce que tu m'as dis sur le pont, juste avant de me pousser?
Ah, Sherlock savait que cette discussion finirait par arriver, mais il n'y était pas préparé. Il n'était pas prêt à ça!
-Ce n'était qu'une diversion, John, sans ça, tu n'aurais jamais sauté.
-Je vois...
Le regard de John s'assombrit et il baissa la tête.
-Qu'est-ce qu'il y a, John?
-Rien... J'ai seulement cru que... et puis, c'était ridicule de penser ça. Laisse tomber, Sherlock, je vais me coucher.
Le docteur se leva et alla s'enfermer dans sa chambre. Sherlock plissa les yeux, se mordant la lèvre inférieure. Qu'avait-il bien pu dire pour vexer John? Se pourrait-il que John ait pensé que...? Oh, il venait de comprendre...
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Le lotus blanc (Johnlock)
FanfictionS'il y a bien une chose avec laquelle le célèbre, égoïste et imbu de lui-même Sherlock Holmes n'est pas familier, c'est bien les sentiments. Pourtant, à nouveau plongé dans une affaire de meurtre en compagnie de John, pour une fois, il devra faire f...