De Hawaii à Los Angeles [Tome I]

Chapitre deux : Maman

Une dernière couche de fond de tient pour cacher le bleu que la claque de ma mère à laissé et je suis prête pour aller en cours. 

*** 

Je retrouve Sky, Danny et Nate m'attendant devant les portes du lycée. A peine, arrivé nous nous sommes dirigés vers les listes de noms, pour connaitre nos classes de deuxième année du lycée. Comme l'année dernière, ma mère ne sait pas que c'est aujourd'hui la rentrée. Son état, ne fait que s'aggraver. Ses moments de lucidités sont de plus en pus rare et maintenant, je dois en plus supporter ses copains, qui ne dure que d'un à trois jours. Ils sont bizarres et aussi alcooliques qu'elle. Je les évite un maximum. Comme à chaque fois que j'ai du temps libre, j'ai passé mes vacances d'été à surfer et aller voir mon père au cimetière. 

***

- Fait chier ! M'exclamai-je en voyant que je n'étais plus avec aucun de mes amis. 

- On se verra aux pauses et aux repas. Me rassura Sky. 

- T'inquiète l'intello, on ne t'oublie pas. Me taquina Danny. 

- La ferme Danny. Rigola Nate. 

La sonnerie stridente retentit dans les couloirs et il fut venu le temps pour moi de me séparer de mon petit groupe d'ami. 

***

Arrivé dans ma salle, je vis qu'un élève, avait pris ma place dans le fond côté fenêtre. D'un pas décidé, je m'avançais vers lui. 

- Hey ! L'agrichai-je. Tu es nouveau ? 

- Oui. Dit-il avec un sourire, heureux que quelqu'un le remarque dans cette jungle. 

- Bah ! Bouge ! Tu es à ma place. Merci. 

- Euh ... Euh ... Hésita-t-il. 

- Aller ! M'énervai-je. 

Il n'en fallu pas d'avantage pour qu'il déguerpisse rapidement, me laissant enfin ma place. Dans un rituel presque mécanique : le prof arriva, le silence se fit et une nouvelle année débuta. Ma deuxième année de lycée. 

***

- Ta mère est là ? Me demanda Kaipo le mec actuel de ma mère. 

Je ne l'aime pas, car il n'est et ne sera jamais comme père, sauf que ma mère semble tenir à lui plus qu'aux autres mecs qu'elle a pu avoir, alors je le tolère un minimum. 

- Non désolé. Allez voir au bar. Lui indiquai-je. 

Alors que j'allais refermer la porte, l'imposant hawaïen glissa son pied dans l'entrebâillement de la porte. 

- Est-ce que j'ai dit que j'avais fini ? Dit-il en titubant forçant le passage pour enter. 

- Mais je vous ai dit qu'elle n'était pas là ! M'énervai-je. 

- La ferme ! M'ordonna-t-il. Toi, tu es là. Rigola-t-il dégageant une haleine nauséabonde d'alcool dans toute la maison. 

L'homme me surplombant de trois têtes, ferma la porte d'entrée derrière lui et s'avança vers moi. Plus il avançait plus je reculais, jusqu'à buter contre le mur. Sans que je ne puisse rien faire, il m'empoigna le bras violemment. 

- Aïe ! Criai-je. Mais lâchez-moi. 

- La ferme petite allumeuse. Me secoua-t-il. Tu crois que je te vois pas avec tes petits shorts en jean et tes débardeurs ? Je ne suis pas débile, tu sais.