De Hawaii à Los Angeles [Tome I]

Chapitre finale : Steve

- Merde ! Mais pourquoi il faut toujours qu'ils se mettent à courir ! Râlais-je en faisant le tour de la maison pour rattraper le type voulant s'enfuir.

- C'est comme ça. Rigola Kensi, en allant à la voiture pour lui barrer la route.

Je suis notre homme à la trace. Pas de bol pour lui, je n'ai pas fait mon sport de la semaine, alors c'est parfait ce petit footing, même si je dois avouer qu'il envoie du lourd le coco. Nous courons depuis cinq minutes dans les jardins des gens du quartier, lorsque enfin il regagne la route. J'ai beau lui ordonner de s'arrêter il continu de cavaler comme un lapin. Les gens sur les trottoirs s'écartent en le voyant arriver comme un malade. Soudainement, il tourne dans une petite rue. Tu es fait comme un raz, mon pote ! Pensai-je en sachant que Kensi serait là.

- Nan, mais sérieusement ! M'écriais-je en voyant le type sauter sur le capot de la voiture de Kensi. Fais chier !

Tant pis, je fais comme lui, je ne peux pas le lâcher. Je saute sur le capot, grimpe sur le toit et retombe de l'autre côté. Wouhou ! Je me remets à courir après le mec.
Dix minutes que je lui cours après, à fond, il serait temps d'en finir, car sinon je vais mourir ! Génial ! Il suffisait de le demander ! Ce con vient de déboucher dans un cul de sac.

- C'est bon, tu as fini de galoper ? Dis-je à bout de souffle. Attends, je rêve, tu veux te battre ? Rigolai-je en le voyant lever ses poings et avancer vers moi. Comme tu veux. Cédai-je en approchant de lui.

L'erreur typique du mec qui ne sait pas se battre. Il me balance un direct du droit, que j'esquive plus que facilement. Il me laisse le champ libre sur son abdomen, alors j'en profit pour lui donner un bon coup de poing dans le sternum. La respiration coupée, il se plie en deux. Je profite de son moment de faiblesse pour lui balayer les jambes. Je n'ai plus qu'à lui récupérer les jambes et le menotter. Emballé s'est pesé. Vive les cours de self-défense avec Sam !

- Aller debout crétin !

Kensi arrive au même moment, nous chargeons le colis et direction le hangar à bateaux. Je souffle en m'écrasant dans le siège.

- Putain, Marco la prochaine fois que tu me fais courir comme ça, je t'explose les genoux en te tirant dessus. Tu as compris ! M'énervai-je.

Marco est un de nos indics. Et même un de nos meilleurs, mais c'est un débile pas possible.

- J'aurai le droit à quoi pour mes infos cette fois ? Me demande-t-il.

- A rien, il ne fallait pas me faire cavaler dans tout LA.

- Alors je ne vous dirais rien. Nous nargua-t-il.

- Tu es sûr ? Demandai-je en rigolant. Et si j'allais voir Sanhez pour lui dire que c'est toi qui nous à rencardé sur son petit trafic, tu penses qu'il le prendrait comment.

- Tu n'oserais pas ?

- Kensi prend la prochaine à gauche, on va aller faire un tour du côté des quartiers mexicain.

Kensi sourit et tourne comme je viens de lui demander. Dans le rétro, je vois la tête de notre gars, devenir blanche.

- Après tu prendras à ...

- Ok, ok. Je vais tout vous dire. Paniqua-t-il.

- Tu vois quand tu veux.

***

- Salut ma belle. M'aguiche Théo avant de m'embrasser. Alors qu'est-ce que tu as fait ce matin ?

- J'ai terrorisé un indic. Rigolai-je en m'asseyant à la table du restaurant.