Poker Face

Chapitre 22: Clarifier Les Choses

PDV : Levi

Après m'être occupé du gamin, je partis sans prononcer un mot. Lui non plus ne semblait pas vouloir continuer cette discution. Sur le chemin du retour je fis un petit détour.

Quelques minutes de marche plus tard, je me retrouvai devant la maison de Jean. Malgré la volonté d'Eren, je ne pouvais pas laisser passer cet accident. En sonnant, je m'attentdais à ce que ses parents soient des chevaux, mais je fus quelque peu déçu : la femme qui m'ouvrit la porte paraissait tout à fait humaine.

" Bonjour jeune homme. Je peux vous aider ?, proposa la femme.

- Bonjour, je suis un ami à Jean. Je peux le voir ?, demandais-je poliment.

- Oui, Bien sûr ! Je vais l'appeller. Un instant. "

Elle s'éclipsa. J'entendis sa mère, apparement, appeller son fils. Puis, Le Cheval apparut. Son expression se changea instantanément à ma vue.

" HEEEYYYY, Jean ! Ça va ?! En fait, je m'en fou. Dis à ta mère que tu va te promener avec un ami", ordonnais-je à celui qui avait fait souffrir Eren.

Il ne me répondit pas et alla faire ce que je lui avais dis. Il revint, les jambe tremblantes et transpirant comme un porc. Au moins il ne fait pas son malin comme à son habitude. Si ça aurait le cas, je l'aurais déjà remis à sa place.

Nous commençâmes notre petite ballade à 17 heures. Il se fait tard et je n'ai pas de temps à perdre avec des choses aussi futiles. Alors, je vais aller droit au but.
Je l'entraînai dans une ruelle puis le plaquai contre le mur le plus proche. Même si il y avait une grande différence de taille, il baissa les yeux. J'usai d'un de mes plus grand talent : fixer les gens.

" Jean, ça va ? On dirait que tu as peur ? Est-ce que tu te sentirais coupable de quelque chose ?

- Je... Hum-

- Ne gaspille pas ta salive. Je sais ce que tu as fais. Tu pensais que je n'allais pas le découvrir ? Tu es vraiment naïf..., fis-je l'air exaspéré.

- Je ne savais pas ce que je faisais..., dit Jean, sincère.

- Ça m'est égal. Eren est à moi. Maintenant, dégage de ma vue !", m'exclamai-je en lui lançant un regard noir - encore un de mes talents -.

Il s'apprêtait à partir mais je l'interpellai.

" Jean !

- O-Oui ?

- Est-ce que tu as mal au ventre ?

- Non... Pourquoi- "

Je ne lui laissai pas le temps de finir sa phrase et lui donnai un coup de poing dans l'abdomen.

" Et maintenant ?", demandais-je tout sourire.

Je m'en allai fier de lui avoir remis les pendules à l'heure comme on dit.
Je ne laisserai plus personnes faire du mal à mon gamin. Non, je ne suis pas possessif...

PDV : Eren

Enroulé dans un plaid, un pot de glace à la main, je regardais ces séries au scénario cliché. Tant de choses s'étaient passées ces derniers jours... trop de choses. J'avais besoin d'un break. Je voulais aller voir mon père mais il était déjà tard... Je suis vraiment un imbécile : je me rends compte que mes parents me manquent. Quand ils étaient là, je ne les calculais pas et maintenant, alors que j'ai besoin d'eux, ils ne peuvent pas être à mes côtés... Regardez moi ce fils indigne.

Penser à tout ça me blasa. Je pris mon téléphone et envoya quelques messages à Armin... Lui aussi, je ne sais pas comment il fait pour me supporter. Parfois je l'ignore pendant des jours et, malgré ça, il reste mon meilleur ami.
Histoire de me rendre plus blasé, je décida d'envoyer la liste de mes problèmes au blond.

- JEAN ( attention ! problème majeur !)

- Le stagiaire et Levi (ils sont louches)

- Mon père et ma mère.

- La solitude... j'ai l'impression de ne rien faire de ma vie...

Mon objectif atteint (objectif qui, je vous le rappelle, était de me faire bader), je me levai de mon sofa aussi vivant qu'un grand père en fin de vie et me dirigeai dans ma chambre. Je m'étalai sur mon lit tel une limace. Je m'endormis presque instantanément.

Le lendemain matin, je me réveillai lentement. Je jettai un coups d'oeil à mon portable : 8 h 29...
.
.
.
OK. Je suis vraiment à la bourre... Je vais me faire tuer. Mais en même temps. Quitte à être en retard, autant ne pas y aller du tout. Je me résigna à me préparer afin de passer voir mon père.
Je passa toute ma journée auprès de mon paternel, encore dans son sommeil. À croire qu'il ne se réveillera jamais...

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Chapitre court cette fois-ci, avec une petite référence à Silent Voice !

- Fanfly