Chapitre 27 : Emportés

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Là, dans mes mains, se trouvaient plusieurs photos sur lesquelles on pouvait voir ma mère attachée à une chaise, visiblement blessée. Je me figeai à cette vision d'horreur. Les images étaient accompagnées d'une note : Tu veux la revoir vivante ? Ce soir, 19:00, au parc Sina. Tu sais ce que tu dois ramener. Ne contacte pas la police si tu veux la revoir en vie.

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Je rentrai chez moi et essayai de trouver un moyen de sauver ma mère ainsi que moi-même. Que faire ? Qui sont ces gens et que me veulent-ils ? De l'argent ? C'est ça qu'ils me demandent d'apporter avec moi ?
Je dois y aller, je dois la sortir de là, qu'importe la raison de toute cette mascarade, je ne vais quand même pas laisser mourir la personne qui m'a mise au monde ?! Devrais-je en parler à Ackerman ? Non, je peux me débrouiller tout seul. Je n'ai pas besoin de lui.

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C'est bientôt l'heure. Malgré l'avertissement sur la lettre, j'ai hésité à appeler la police mais je me suis résonné et j'ai conclu qu'il valait mieux écouter ce que les ravisseurs me demandait.
Je pris avec moi un spray à poivre ainsi que mon canif du temps où j'étais scout. Sachant que la situation n'allait en rien s'arranger je me suis dit que ces précautions étaient nécessaires à ma sécurité.
Et pour l'argent ne pouvais pas retirer car mon compte et dirigé par mes parents. À part leur amener des pots de confiture, je nai aucunne autres richesses disponibles.
Le temps était venu. Mes questions vont bientôt, j'espère, avoir leurs réponses.

C'est en me dirigeant en direction de l'arrêt de bus, que l'adrénaline envahit mon corps tout entier.
Mes genoux tremblaient peut être à cause du froid, peut être à cause de la peur..?
Soudain j'eu le sentiment que je devais laisser un message à Levi.
Vous savez... Si je suis aux portes de la mort ou quelque chose.

Levi, je serai au parc Sina à 19h00.
Je t'aime.

PDV : LEVI

Seul quelques personnes se trouvaient le bus et comme à mon habitude, je m'étais placé à l'arrière de celui-ci.

La pluie battait sur les vitre du véhicule comme une chanson relaxante et nostalgique à la fois.
Eren a raison. Je lui cache des choses qui n'ont pas lieu d'être et ça nous blesse tout les deux.
J'ai peur. Peur qu'il ne me fasse plus confiance. Je devais m'en douter qu'avoir des secrets avec une personne comme lui était à éviter.
Il est le genre d'individu qui, quand il trouve quelqu'un sur qui compter, s'attache à lui et le suit comme si sa vie en dépendait et ceci qu'importe la situation.
Comme un chiot. Il a besoin d'être rassurer, d'avoir un proche à qui se confier, qu'on lui tienne la main.
Moi ? Je serais plutôt un chat. Je suis indépendant. Je n'ai pas vraiment besoin de quelqu'un. Mais quand je trouve une personne qui me plait, je m'attache directement à elle. Soudain, je pensai à notre rencontre. Je souris. Une vague de bonheur qui s'estompa quand je revins à la dur réalité.
Un long soupir s'échappa de mes lèvres. Comment faire pour qu'il me pardonne ? Je m'étais torturé l'esprit essayant de trouver une solution à ce problème mais je décidai de miser sur le talent. C'est-à-dire que je vais y aller en freestyle.
Voici la raison pour laquelle j'étais sur mon chemin pour aller le voir et pouvoir clarifier la situation une fois pour toute.

Mon portable vibra. Un message d'Eren ? Mais alors que j'arrivais au stop près de chez lui, que je vis le gamin attendre le bus dans lequel je me trouvais.
Je lu le texto et trouvait tout ça louche.
Que va-t-il faire là-bas à cette heure-ci ? Et il n'est pas du genre à montrer ses sentiments comme ça, surtout par message...
Mon instinct m'ordonna de le suivre discrètement. Quitte à ce qu'il soit juste allé faire des courses. Même si tout me disait le contraire.

Poker FaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant