Chapitre 26: La Vérité

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PDV : Eren

Je me suis réveillé dans les bras de mon homme. Aujourd'hui nous sommes Vendredi et j'ai vraiment hâte d'être le weekend car je compte appeler ma mère et si possible la voir. Puis passer du temps avec Levi... je rougis à cette idée.

Je regardai mon prince charmant un instant. Il faut qu'on m'explique quelque chose là :
Comment est-ce que ce gars fait pour ne pas avoir une tête de cul le matin ? DITES MOI, JE VEUX SAVOIR SON SECRET. C'est pas normal on dirait qu'il sort tout droit d'un film. Moi, le matin, avec de la chance, je ressemble à un bonobo.
Alors que j'essayais de percer les secret de Levi, celui-ci ouvrit les yeux et me fixa un instant avant de prononcer ces quelques mots :

"Salut toi..."

Oh mon dieu... la voix grave et sexy du matin. Je ne peux plus... Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? On dirait une fangirl. Un jour il me tuera...

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Nous étions allés à l'école ensemble et je pû sentir le regard jaloux de Mikasa sur moi. Peut être qu'elle se doutait de quelque chose...

À la pause de midi, tous les élèves se précipitèrent à la cantine. Je comptais faire de même mais je fû entraîné dans les toilettes. La personne s'enferma avec moi dans une des cabines libres. C'est après coup que je réalisai qu'il sagissait de Levi. Je voulu lui demander quelle était la raison de son action mais fû coupé dans mon élan par ses lèvres sur les miennes. Ce baiser était intense, fabuleux.
Soudain, j'entendis la chasse de la cabine d'à côté s'enclencher. Je me stoppai net et repoussai délicatement mon assaillant. Que faire ? On ne va pas sortir tous les deux en même temps, ce serait bizarre...

"Faites comme si je n'étais pas là", dit une voix d'adulte.

Poker Face sursauta. Il sortit de la cabine, me prenant par la main. En face de nous se trouvait monsieur Zacharias. Il nous regarda amusé.

"Je vous ai interrompu ? Vraiment désolé.

- Tu fais chier Mike !", s'exclama Ackerman furax.

- LEVI ! Comment est-ce que tu parle à monsieur Zacharias !, fis-je outré par son attitude.

- Aaah... mais c'est vrai que tu ne lui a pas dis à ton petit copain, ria le stagiaire, La vérité c'est que je suis l'ex petit ami d'Ackerman, finit le blond avant de s'en aller me laissant perplexe.

Levi me regarda en attente d'une quelconque réaction mais en voyant à quel point j'étais choqué, il prit la parole.

" Eren, laisse moi t'expli-

- Stop !, l'interrompis-je, Pourquoi ? Pourquoi tu ne m'as pas dis que Monsieur Zacharias était ton ex ? Le putain de stagiaire quoi !

- Je ne voulais pas que tu deviennes parano... et que tu penses qu'il était encore amoureux de moi, justifia mon petit ami.

- Parce qu'il a pas tourné la page, il t'aime encore ?

- Mais qu'est ce que ça peut bien foutre !?, aussa-t-il le ton.

- J'en ai marre de tes secrets Levi, j'ai l'impression que tu ne me fais pas confiance !"

Je m'en alla furieux direction le réfectoire et rejoignis ma clique. Poker Face arriva quelques secondes après moi. Je m'asseyai le plus loin possible de lui sans prendre de repas. Cette dispute m'avait définitivement coupé l'appétit.

"Ouhhhh... Il y a de la tension dans l'air", releva Erd nous regardant les yeux empli de curiosité.

Je le regardai exaspéré puis parti m'isoler dans la salle de classe. Cette fois-ci mon amant ne m'avait pas suivi. Avait-il enfin compris que je voulais être loin de lui pour le moment ?

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Cet après midi avait été un enfer. Le simple fait que Levi soit placé derrière moi m'énervait : il m'appelait, donnait des coups de pieds dans ma chaise, me lançait des bouts de papiers. Mais je n'ai fais que l'ignorer jusqu'à la fin des cours.

Alors que je m'apprêtais à rentrer chez moi, Ackerman me pris par le poignets à la sortie du portail de l'école.

" Levi laisse moi ! Tu n'as pas compris que je ne voulais pas te causer pour le moment ?", dis-je en me defesant de son emprise.

Il resta planté en face de moi, silencieux. Alors je me remis en route. La seule chose dont j'avais envie en ce moment était la paix. Mais au fond de moi, mon coeur souffrait. Ces paroles que j'avais prononcé sonnait n'étaient pas en accords avec mes sentiments... Mais j'ai été impulsif, je n'ai pas pu contrôler mes actions. Arhg ! Ça m'énerve quand je n'ai pas la situation en mains : je fais toujours n'importe quoi dans ces cas là. C'est, malheureusement, ce qui arrivé aujourd'hui.

Pendant que je m'apitoyais sur ma façon d'être, je reçu un appel d'un numéro masqué. Je suis sûr que c'est Armin qui me fait une blague. Il m'a déjà fait des blagues de ce genre. Je fit glisser mon doigt sur l'écran de mon téléphone dans la direction décrocher.

"Allô ? Qui est-ce à l'appareil ?, commençais-je m'attendant à une blague de mon meilleur ami.

- Bonjour Monsieur Jaëger, répondit une voix rauque, sinistre.

- Puis-je savoir qui j'ai à l'appareil ?

- Ça n'a pas d'importance. J'ai un message à vous transmettre. Quelqu'un se chargera de vous le donner en main propre. Allez au parc XXX à 19h et asseillez vous sur le banc près de la fontaine. C'est là que votre messager vous retrouvera.

- C'est une blague, c'est ça ? C'était très drôle Armin !, riais-je nerveusement, Comment t'as pris une voix pareil ? Un logiciel ?

- Ceci est plus que sérieux monsieur. Ne soyez pas en retard", il raccrocha.

... QUOI ? On m'explique ce qu'il vient de se passer ? Parce que, sincèrement, c'était digne d'une série américaine ! Devrais-je y aller ? Si ça se trouve ce sont des violeurs qui composent des numéros au hasard. Non, ils connaissent mon nom. Ah, mais je suis con : Facebook... j'ai mon nom et mon numéro. Comme quoi, il fallait que je supprime mon compte depuis de ses années déjà. Je ne fréquente plus cette plateforme alors à quoi bon ?

Revenons à notre mystérieux rendez vous. Curieux comme je suis je compte bien aller. Et si quelque chose venait à m'arriver : je sais me défendre un minimum.

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17h pile. J'arrive au parc et aperçois le fameux banc. Un homme à l'apparence banal, était assis sur celui-ci. Je pris place à ses côtés avec précaution et discrétion tout en me demandant si je ne me trompais pas d'individu.

La personne me donna une lettre. Puis parti me laissant ces quelques mots : je ne travaille pas pour eux, ne m'accusez pas si vous avez des problème par la suite, s'il vous plaît. Son ton sincère et la frayeur que je lisais sur son visage était suffisant pour me prouver qu'il disait la vérité. L'homme s'éloigna le pas pressé.

J'inspectai avec concentration cette enveloppe. Rien. Ni d'adresse, nom, chiffres... Décidé à découvrir la raison de toute cette mise en scène, j'ouvri la lettre et en sorti des photos.

Je n'en croyais pas mes yeux...

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Hey ! J'espère que vous avez apprécié ce chapitre.

Wattpad enlève la possibilité d'ajouter des musiques aux histoires ce qui me rends triste car j'aimais beaucoup cette fonction :(...

Ciao mes lecteurs favoris

-Fanfly

Poker FaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant