PDV : Extérieur
Le car était arrivé. Le jeune homme monta à l'intérieur en jetant un dernier regard à son bien aimé.
" Levi, cet après-midi, tu peux venir chez moi !?
- Je viendrai ! "
Eren vit s'éloigner le véhicule puis se mit en route.
Mais quelqu'un les avait vu, Jean. Son coeur s'était brisé en mille morceaux. À chaques fois qu'il tombait amoureux d'une personne, il comprenait très vite que celle-ci ne voulait pas de lui. Mikasa qui était amoureuse d'Eren et maintenant, Eren est avec Levi... Était-ce une malédiction ? Le garçon au sang chaud en avait marre de ne jamais arriver à ses fins quand il s'agissait d'amour. Il décida alors de suivre le jeune aux yeux émeraudes.Eren marchait, insouciant, jusqu'à son appartement. Il se demandait ce qu'allait devenir son taudis adoré. En effet, c'étaient ses parents qui payaient le loyer. Son père est chirurgien et sa mère travaillait pour une grande marque de vêtements en tant que couturière. Pour vous dire qu'ils gagnaient asser bien leur vie. Il espérait de tout coeur que son père se réveille. Qu'allait-il faire ? Ses parents étaient sa seule famille. Eren avait l'impression d'avoir été abandonné par ses géniteurs. Quand ils parlaient de responsabilité, je ne pensais pas qu'il voulaient dire : on va te laisser te demerder seul, pensa-t-il.
C'est à ce moment là, que le garçon repensa à sa mère. Bizarrement, il n'avait pas beaucoup pleurer sa mort... Même si Eren était triste et dépité quand il avait appris cette nouvelle, au fur et à mesure que le temps passait, il ne ressentait plus cette tristesse.
Il avait cette impression. L'impression qu'elle n'était pas vraiment morte. Il y avait aussi le mystère concerant ses rêves. Depuis la mort de sa mère, il n'avait plu eu ce genre de visions. Il se demandait si il ne devenait pas fou...Jäeger sortit de ses pensées quand il manqua de se prendre un poto en pleine face. Il arriva très vite chez lui.
Le brun enleva ses chaussures en donnant un coup de pied dans l'air ce qui les fit valdinguer jusqu'à son sofa. C'est pour cette raison qu'il aimait les chaussures grandes. Il prit son téléphone et chercha dans sa playlist une musique pour le mettre dans l'ambiance.
Le jeune se prépara une tartine de confiture en fredonnant. Il mangea sa tranche de pain en toute sérénité avant d'être interrompu par le son de sa sonnette.
Eren se précepita, tartine à la main, jusqu'à sa porte d'entrée. Il l'ouvrit. Paralysé, il ne savait pas quoi dire. Seul le nom de cette personne réussit à s'échapper d'entre ses lèvres." Jean ? "
Le Cheval avança d'un pas en direction d'Eren et sappuya contre l'encadrement de la porte. Le fana de confiture recula par réflexe.
" Salut, réussi enfin à prononcer Jäeger, tu veux quoi... "
Krischtein avança encore d'un pas et referma la porte. Eren ne savait quoi dire. Le cheval le regardait comme s'il n'était qu'un vulgaire morceau de viande.
" Toi...
- Tu peux sortir de chez moi..., dit Eren, essayant de garder un ton neutre.
- Quand tu m'a dit que tu aimais quelqu'un au camp, cette personne, c'est Levi n'est-ce pas ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles... essaya de mentir le brun qui commençait à perdre ses moyens face à la vérité.
- Ne me mens pas. Je vous ai vu vous embrasser !, fit Jean en plaquant Eren contre le mur le plus proche. Le choc fit tomber la tartine aux regret du garçon en deuil.
- Lâche moi !,s'exclama Jäeger détournant le regard.
- Regarde moi. J'en ai rien à foutre que tu sois avec lui. Je te veux ", sur ces paroles, le Cheval prit d'assaut les lèvres de la personne qu'il aimait.
Eren se débattait du mieux qu'il pouvait face à son harceleur. Il réussit à donner un coups de genou qui ne déstabilisa pas pour autant son adversaire. Au contraire, celui-ci le fit basculer à terre. Une fois à califourchon au dessus du garçon impuissant, il commença une minutieuse inspection de son corps frêle.
Un de ses plus grands fantasmes était en train de se réaliser. Il aimait tellement Eren qu'il ne se rendait pas compte que toute cette agressivité faisait pleurer son bien aimé. Le jeune aux yeux émeraudes avait peur de Jean. Jamais il ne l'avait vu aussi violent et brusque.
L'amant de Levi essayait de se sortir de cette situation tant qu'il en était encore temps et surtout avant que cela ne déborde. Mais son assaillant ne le laissait aucunne ouverture et continuait de martyriser les pauvres boutons de chair d'Eren. Un Eren qui abandonna toutes tentatives d'évasion. Il ne pouvait pas. Il n'arrivait pas. Face à ce garçon, son corps n'était plus aussi fort qu'il le croyait.
" Jean... Laisse moi... S'il te plaît ", supplia Eren à bout de force.
Krischtein stoppa son activité et réalisa enfin ce qu'il faisait subir à Eren. Sans s'en rendre compte, il avait marqué tout son corps avec des suçons, qu'il pensait être de doux baisers, des griffures, qu'il croyait être des caresses sensuelles. Il pensait qu'il lui procurait du plaisir mais au contraire, il faisait mal à Eren.
Soudain, l'on sonna. Eren savait qui se trouvait derrière cette porte et s'apprêtait à crier le nom de son amant mais l'harceleur prit l'initiative de lui mettre la main sur la bouche. En même temps, il porta sa victime jusque dans une pièce au hasard qui se trouvait être la salle de bain. Il devait se cacher. Si Levi apprenait qu'il avait touché à son petit protégé, il sera tué. Le cheval était assez intelligent pour savoir qu'il ne fallait pas se mettre le petit copain de Jäeger sur le dos.
Levi sonnait sans avoir de réponse. Il se permit d'entrer. Sur le sol il vit je tartine. Il est sérieux celui là, il laisse traîner des tartine par terre... irrécupérable... songea Poker Face. Il l'a retourna et précisa une tartine à la confiture de fraise. Pourquoi elle tombent toujours du mauvais côté ! C'est plus chiant à nettoyer !! Il ne put s'empêcher de remettre de l'ordre dans l'appartement avant de constater qu'il n'y avait aucun signe de sont petit ami. Pourtant, tout porte à croire qu'il est là : la tartine, la musique.
Mais où est-il ?
++++++
Comment est-ce que notre cher Jean va faire pour sortir vivant de cette situation ???
-Fanfly
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Poker Face
FanfictionLa vie de lycéen n'était pas celle des plus excitantes... Du moins c'est ce que je croyais jusqu'au jour où un élève mystérieux attira mon attention ou bien est-ce que c'était moi qui avait attiré la sienne ? Je le surnommai Poker Face. /!\ Les pe...