Chapitre 28: C'est Terminé

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PDV : EREN

Un homme habillé d'un costume trois pièces et montre de marque au poignet sortis du véhicule. Châtains aux yeux marrons, il dégageait une aura presque noble. En effet, presque car quelque chose en lui ne tournait pas rond et ça se sentait. L'individu en face de moi n'était pas n'importe qui. Celui-ci était suivi par deux autres hommes aux allures de videur de boîte. Ils s'avancèrent.

"Eren Jäeger ?, il marqua une pause en attente d'une réponse de ma part mais je restai silencieu, Auruo Bossard", se présenta-t-il en tendant sa main.

Pardon ? C'est quoi ce nom à coucher dehors ! Dans ma poche, je serrai fermement mon spray à poivre. Le canif n'aurait été d'aucune utilité face à trois agresseur.

Voyant que je n'étais pas réceptif il fit signe aux armoires à glace qui me maîtrisèrent directement et me jetèrent dans la voiture sans que je n'aie pu me défendre.
Pendant l'atterrissage sur les fauteuils en cuirs, je cogna ma tête et perdis connaissance.

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Suite à deux claques, je me réveillai en sursaut nez à nez avec le gars au nom à deux balles. Couché sur le sol froid de ce qui me semblait être un petit hangar, un gaillard me releva d'un seul coup.

La première chose que je vis, ma mère. Comme sur la photo, on l'avait saucissonée à une chaise.
Personne d'autre sur les lieux.

"Eren !" , cria-t-elle dès que nos regards se croisèrent.

J'allais courir auprès d'elle mais on me retint par les épaules.

" Hep hep hep, pas tout de suite, dit l'homme qui semblait diriger cette opération, On a quelque chose à régler toi et moi..., il tendit sa main ouverte comme s'il attendait à ce que je lui donne quelque chose, Alors, tu la ramenée ?"

Est-ce qu'il me demande la rançon ? Il est con ou quoi ? Le gars voit bien que je n'ai pas de sac avec moi! Pensant que c'était une sorte de piège, je me tus.

"Mh? Personne ne m'a dit que le fils du Dr. Jäeger était muet, l'homme ria comme un maniaque et redevint soudaiment sérieux, Laisse moi entendre ta voix morveux, il me frappa l'abdomen d'un poing sec. J'entendis ma mère pleurer.

- GAH-... Connard ! , crachai-je le souffle coupé par son coup.

- AH ! Tu vois quand on veut... On peut, son sourire sadiste me donnait la gerbe, Alors, Eren. Donne-la moi.

- Qu'est-ce que tu nous veux putain! Foutez nous la paix une fois pour toute!, m'exclamai-je énervé.

L'homme luxueux me cogna encore mais d'un crochet à la mâchoire cette fois-ci. Ma tête sonna quelque seconde, alors que du sang coulait le long de mon menton.
Si seulement je n'avais pas un gars derrière moi me tenant les bras... Je les aurais plantés.

- Tu veux jouer à ce petit jeu ?, il sortis un pistolet et visa ur ma mère. Elle se mis à le supplier.

- Arrête ! Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles !, fis-je désespéré.

- C'est dans vos gênes de prendre les gens pour des cons ? Et ça se transmet de père en fils, hein?, il s'approcha de mon visage et me pinça les joues d'une main, Tu sais, dans notre famille aussi on avait quelque chose qu'on se transmettait de génération en génération. Mais c'était avant que notre cher M. Jäeger nous vole..."

J'étais perdu.
Mon père un voleur ? Et pourquoi est-ce qu'il serait de mèche avec ce genre d'enflure ?

" C'est la dernière fois, donne moi la bague et je ne vais peut-être pas tuer tous les Jäeger, l'arme se dirigea une fois de plus sur ma mère qui s'affola.

Poker FaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant