13 - My father's story

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Mais en fait je voulais juste te le donner. Me hais pas encore plus que tu le fais déjà... S'il te plait.»

«Tu vas pas les aider j'espère?!»

«Non! Je veux les empêcher d'le faire mec! Ça ne se fait pas ce qu'ils veulent te faire!»

Il s'assit sur mon lit, vraiment en colère. Il tire ses cheveux blonds dans ses mains et relève la tête vers moi. Ses yeux sont noirs...

«Tu vas m'aider à les faire payer? Ou tu veux que je te fasses payer d'avoir toi aussi lu?»

«Je vais t'aider c'est clair! Mec j'suis à cent pour cent avec toi là-dedans. Mais là, faut faire comme si je t'avais jamais dit ça, ok?»

«Pou-»

«J'ai un plan.»

~ALYSSON's POV~

06h13, dans deux putain de minutes, Luke va toquer à ma porte, je vais lui ouvrir et je lui dévoilerai le passé de mon père. Je suis impliqué dans le passé de Ryan, quelque peu. Mais je suis prête à lui dire quelques détails sur ma vie... Je sais que je peux lui faire confiance.

Deux minutes plus tard, à 06h15 tapant, on toque à ma porte.

Je me lève après avoir machinalement tiré mon sweat Nike et replacé mes cheveux. Quand j'ouvre la porte, Luke est là, les yeux semi noir, c'est quelque peu effrayant...

«Euh... Ça va?» dis-je.

«Oui, oui t'inquiète. J'peux rentrer ou tu veux qu'on se fasse cramer?»

«Oh! Rentre, rentre.»

Il rentre et s'assoit sur le petit canapé que j'ai acheté hier.

«Prêt?» lui demandais-je. «J'vais parler comme si c'était mon père qui pensais ok?»

«Ok.»

~F L A S H B A C K~

Le soleil se lève, comme chaque matin, mais aujourd'hui, il semblait briller bien plus fort. Pourtant une journée bien banale s'annonçait ; déjeuner, chantier, souper et dormir. Oui, aujourd'hui, samedi le 19 Juillet 1988, je dois me pointer au boulot.

«Ryan!» crie ma mère.

«Je me lève mère!» criais-je à mon tour.

Nous n'étions guère une famille riche, la télé était le seul objet électronique de la maison, pas même un téléphone fixe.
Nous communiquioms avec les autres par lettres, ce que ma mère m'apporta dans ma chambre tandis que j'enfilais un jean.

«C'est de Mary-Élisabeth.» me dit-elle en me donnant l'enveloppe.

Je l'ouvris avec hâte. L'écriture de ma douche Mary-Élizabeth noircissent la feuille au complet...

Cher Ryan,

J'ai l'horreur de t'annoncer que, dans deux mois, je déménage avec ma famille à Londres. Je suis tellement désolé!

Mais ne pense pas pour autant te débarasser de moi! Je serai toujours là, à t'aimer et à t'attendre, jour après jour.

Je sais pertinemment que tu es le père de mes futurs enfants. Je veux avoir l'honneur de m'appeler Mary-Élisabeth Gosling, de porter ton nom. Je t'aime du plus profond de mon coeur mon doux.

J'étudierai pour devenir écrivaine même s'il est mal vu d'écrire des livres lorsque nous sommes une femme. Je souhaite de tout mon coeur que tu sauras accepter mon départ...

Avec amour et tendresse,

Ta douce Mary-Élisabeth George'xx.

Je ne suis pas du type à pleurer pour une lettre, pourtant je sens mon coeur se serrer dans ma poitrine en lisant ces mots. J'aime cette femme plus que tout au monde, et si je dois partir de l'Amérique pour vivre ma vie avec elle, je le ferai.

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Ce soir là, après une dure journée sur le chantier de M. Smith, je suivi John et Mike sur le sentier qui menait à nos pick-up, mais une fine silhouette noire venait se placer entre le soleil et nous.

«Qui êtes-vous?» demande John.

«Miss George.»

Et je reconnu immédiatement sa voix douce.

«Mary-Élisabeth!» m'exclamais-je avant de courir jusqu'à elle pour la prendre dans mes bras.

Elle était en visite chez sa chère tante Églantine George, au Nevada, son retour était prévu dans deux semaines.

«Mon amour!» dit-elle en sautant dans mes bras.

Elle enroula ses deux fines jambes autour de mes hanches pour venir sceller nos lèvres ensemble. Je déposa une main dans son dos et une autre sur ses fesses pour la retenir.

Les sifflements de John et Mike se firent entendre. J'espère que la culotte de ma douce n'étais pas visible..! Elle portait qu'une simple jupe rose!

«Tu pars vraiment dans deux mois?» lui demandais-je en reposant mes lèvres sur les siennes à nouveau.

«J'ai écrit deux mois?! Oh mon pauvre! C'est dans deux semaines...» dit-elle soudain triste.

«Et bien c'est deux semaines nous les passeront ensemble...»

«Oui je le veux!» rigole Mary-Élisabeth.

Je la reposa au sol et nous partîmes en direction de mon pick-up rouge cendré.

Je sais que je veux partir avec elle, jr veux vivre avec elle. Ce n'est pas comme si j'avais une bien intéressante hormis ma chère mère et mon cher père...

Mais je ne lui dirai pas tout de suite car une idée germe dans mes pensées...

The Worst Boy? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant