Nous arrivâmes au bunker et je voyais Enzo qui se posait des questions.
"-Oui Enzo, c'est bien la, dis-je un peu essoufflé.
-Ah bon?"
Émilie leva la plaque d'égout et nous
Descendîmes au bunker. Émilie nous amena dans la grande pièce vide.
"-Bon, comment est ce que je pourrai faire pour faire comme Valentine?
-Je ne sais pas dis-je légèrement perplexe.
-Moi je sais! Dit-Enzo fièrement. Il nous suffit de canettes disposées un peu partout dans la pièce."
Nous allâmes donc chercher des canettes et les disposâmes aux endroits qu'Enzo nous disait.
Une fois les canettes placées, Enzo plaça Émilie au milieu de la pièce.
"-Émilie, il faut que tu te concentres non pas pour faire tomber une canette, mais pour toutes les faire tomber.
-Enzo, tu crois que je peux y arriver? Et toi John?
-Oui bien sûr! Disions-nous à l'unisson.
-Alors je me concentre bien et...."
Nous vîmes tomber que deux canettes et Émilie était décontenancée.
"-C'est pas grave Émilie, tu as le temps de t'entraîner.
-Pas tellement John."
Enzo et moi la laissions travailler pendant que nous étions dans la salle du lit et jouions aux échecs. Comme d'habitude, je le battu mais de peu. Nous allions recommencer une partie lorsque nous entendîmes des gros bruits a l'extérieur du bunker, comme des hélicoptères.
Nous savions que ce n'était pas des hélicoptères de touristes mais bel et bien un hélicoptère de l'armée.
"-Émilie, ils nous ont retrouvés!
-Il faut y aller ajouta Enzo.
-Go ajouta Émilie pour finir.
-Mais, on part par ou si on ne peut pas sortir? Dit-Enzo qui avait une une très bonne question.
-J'ai une sortie secrète suivez moi, je vous rappelle que nous sommes dans les égouts les gars."
Je n'y avais pas pensé mais c'était logique.
Émilie ouvra la troisième porte présenté et nous pénétrâmes à l'intérieur. Ce sous sol était digne d'un égout: il y avait des rats et je savais qu'Enzo déteste les rats, et il y avait des fuites d'eau au plafond. Un moment, nous avions même du traverser une espèce de cascade avec de l'eau verdâtre qui en coulait. En plus, cela puait et c'était vraiment un labyrinthe. Je me demandais bien comment Émilie se souvenait du chemin. C'était sur que l'armée ne pourrait pas nous trouver. Nous entendîmes des tirs de fusils qui appartenaient certainement a l'armée.
"- Ils sont certainement tombé sur un de mes pièges dit-Émilie fièrement.
-Des pièges?! dis-je pas rassuré.
-Oui mais t'inquiète pas ils ne sont que sur les chemins qui ne mènent a rien.
-On a encore eu de la chance alors. Dit-Enzo en rigolant, mais je savais pertinemment qu'il était stressé comme chacun de nous.
-Tu m'étonnes ajoutai-je presque essoufflé."
Nous arrivâmes au bout d'un chemin avec un rayon de soleil au bout. Cela ressemblait un peu au paradis après les ténèbres.
Nous sortîmes et Émilie nous affirma qu'on ne courait pas de danger pour le moment.
"-Comment peux-tu le savoir demanda Enzo perplexe.
-Je peux en quelques sortes scanner les gens.
-Trop cool ajoutions-nous avec Enzo enjoués."
Nous sortîmes alors sans forcément nous cacher. Nous commençâmes alors à marcher sans vraiment de destinations.
"-Vous savez où on peut aller?demandais-je aux autres.
-J'ai un ami a deux villes d'ici, il nous hébergera c'est certain.
-Mais.. Que va-t'on dire a nos parents? demanda Enzo."
C'est vrai je n'avais pas pensé a mes parents, à cette heure-ci, ils pensent que je suis en cours et que tout va bien mais ce soir...
"-Vous n'avez qu'à les appeler pour leur prévenir que nous avons un exposé chez moi et que vous dormez chez moi ce soir et demain. Proposa Émilie en nous voyant stressés.
-Bonne idée Émilie! Je vais prévenir mes parents a tout de suite."
Je fis de même.
"-Allo, maman?
- Oui John, ça va?
-Oui oui c'était pour te demander si aujourd'hui et demain je pourrai dormir chez une amie avec Enzo car nous avons un exposé a trois à préparer pour la semaine prochaine?
-Oui vas y bien sur mon chéri.
-C'est gentil maman....
-Tu es sûr que ça va ?
-Oui oui c'est juste que ça va sonner, j'ai pas envie de me faire attraper c'est tout.
-Ok fait attention bisous mon cœur.
-Gros bisous maman je t'aime très très fort."
Je rejoignis les autres.
"- C'est bon pour moi, affirmai-je, et pour toi Enzo?
-C'est bon pour moi aussi, ça m'a fait bizarre de dire au revoir a mes parents.
-Moi aussi Enzo...
-Vous inquiétez pas, vous rentrerez chez vous avant la semaine prochaine."
Nous recommençâmes à marcher. Près d'un kilomètre après, nous vîmes des gens de l'armée nous courir après. Il fallut que courrions le plus vite mais je voyais Enzo commencer a s'essouffler. Je ne sais pas ce qui se passât dans ma tête, mais je poussais Enzo le plus loin possible devant et m'arrêtais. Je voyais Émilie courir, elle ne m'avait sans doute pas vu m'arrêter. Enzo quant a lui s'était arrêter et cria mon prénom super fort. Émilie s'arrêta et rejoignit Enzo. Je la regardai et lui faisait signe de continuer.
Les soldats me rattrapèrent et me mirent un espèce de bracelet qui me vida de mon énergie. Je n'eus même pas le temps de me débattre que j'étais au sol, non pas par la force des soldats qui n'avaient même pas essayé de me contrôler mais à cause de cette chose accroché à mon poignet.
Je pensais à Enzo et Émilie qui me regardaient encore. Pourquoi n'avait-elle pas endormi les deux soldats? Je ne sais pas mais ils s'étaient mis a courir. Courrez le plus loin possible pensais-je.
Les deux soldats appelèrent quelqu'un qui leur conseilla de me ramener seul et qu'ils capturaient les autres plus tard.
Le soldat ne me voyant pas endormi, il décida de me donner un coup de crosse avec son arme dans la tête.
Ce qui fût effet tout de suite. Je tombai dans les pommes.
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Un jour pas comme un autre
ParanormalJe me réveille comme chaque jour. Je me prépare comme chaque jour. Je vais en cours comme chaque jour. J'arrive en cours comme chaque jour. Mais ma vie va changer. John 15 ans est un collégien de 3 eme comme un autre jusqu'au jour où il rencontre...