Chapitre 19: La transmission

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Cela faisait deux heures que je dormais lorsque Enzo vînt me réveiller:
"-John?
-Oui?
-C'est l'heure, tu t'es bien reposé?
-Oui ca va merci et toi tu as fait quoi?"
Il me raconta ce qu'il avait fait cette après midi. Il s'est baladé avec Émilie dans la rue, ce n'étais pas très recommander avec A à nos traces mais rien n'est arrivé c'est le principal me disais-je.
Nous arrivâmes dans la salle à manger, l'organisation avait bien changé, la table avait disparue et avait laissé place à deux autres tables, plus petites que l'ancienne. Il y avait entre ces deux tables une multitude de fils rouges, noirs et bleus. Je commençais à avoir peur. Enzo lui, n'étais pas autant impressionné que moi par cette redécouverte du salon. Il avait dû aider à organiser tout ça. Émilie était déjà en train de regarder les fils et codait des choses incompréhensibles sur l'ordinateur:
"-A John! On t'attendait me dit Nicolas.
-Ouais désolé il a eu du mal à se lever, répliqua alors Enzo.
-Ce n'est pas grave aller viens t'asseoir sur la table, dit Émilie en désignant la table de droite.
-J'arrive tout de suite. C'est normal que je sois aussi terrifié, tout le monde à l'air si calme ici glissais-je à Enzo
-Oui ne t'inquiète pas, nous le sommes tous, Émilie nous a juste rappelé de te laisser au calme, donc on fait semblant. T'inquiète pas ca va aller tu vas voir.
-D'accord merci."
Je me plaçais sur la table et me mis torse nu. Émilie et Nicolas commencèrent à me brancher des fils comme à l'hôpital mais a des points stratégiques car selon eux, il fallait qu'il y en ait partout sur le corps pour que ca le parcours en entier. Ils chargèrent d'électrodes certains points de mon crâne, un à proximité de la partie gauche de mon cerveau et un sur la partie droite et un apparemment à coté de l'hippocampe en plein milieu du cerveau. Cette électrode me piqua légèrement. Une fois tous les fils branchés, ce fut au tour d'Emilie. Une fois tous les fils placés et l'ordinateur programmé, ce fut Nicolas qui prit les commandes. Émilie lui donna des indications, et Nicolas commença à faire ce que lui indiquait Émilie.
"-Hop, ça c'est fait, ça aussi, et ça c'est bon, maintenant je fais quoi Émilie?
-Il faut que tu tires la poignée sur ta gauche, elle est bleue normalement, tu la vois?
-Oui je l'ai en visuel. Ok je tire la poignée doucement. Ca va vous deux ?
-Moi oui lança Émilie
-Ca commence à piquer pour ma part mais ça va dis-je malgré la douleur
-Tant mieux normalement ça va commencer à faire mal. Bonne chance.
-Merci."
Je voyais Enzo avec une goutte de sueur sur le front, je crois qu'il avait peur pour moi mais aussi pour Émilie. Quant à elle, elle semblait plus apeurée que Nicolas, Enzo et moi réunis mais je la comprend, si l'histoire qu'elle nous avait racontée est vraie. Nicolas finit de tirer la poignée et étrangement je ne ressentissais aucune douleur atroce. Je compris alors que Nicolas n'avait pas fini la manœuvre. Il appuya alors sur un bouton rouge et la une décharge électrique me foudroya à une telle puissance que je criais. Je n'avais jamais crié comme ça. Ce n'étais pas un cri de douleur, plutôt un cri mortelle. Je sentais toute la puissance d'Emilie entrer en moi, je n'arrivais pas à canaliser toute cette force, il y en avait trop, trop de donnée à accumuler...

Point de vue d'Enzo:
J'étais terrifié à l'idée qu'Émilie transmette ses pouvoirs à John. Je regardais d'un coup d'œil John et Émilie et attendais que ce soit finis. Nicolas tira une des poignées présentes sur la table où les fils s'entre mêlaient. Émilie et John semblaient avoir très mal, je n'osais même plus regarder quand tout à coup, John se mît à crier comme je ne l'avais jamais entendu. Il était tout rouge et transpirait comme personne n'avait jamais transpiré.
"-Arrête tout Nicolas, c'est trop dangereux! Son cœur va lâcher!
-C'est trop tard, on ne peut pas arrêter la machine Enzo! Je suis désolé il faut attendre la fin de la transmission!"
Émilie quant à elle regardait John avec effroi, elle devait savoir ce qui allait se passer, elle semblait vide, comme si elle n'avait plus aucune énergie.
La transmission prit fin et Nicolas fonça voir John pendant que j'allais voir l'état d'Émilie. Elle était consciente et semblait stable, je lui disais de se reposer.
Je fonçais alors vers John, qui lui, semblait éteint. Il ne respirait plus...

Un jour pas comme un autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant