Un jour pas comme un autre

Chapitre 10: Le choix

Je devais faire vite, il ne devait plus me rester beaucoup de temps. Que faire? Emilie me faisait confiance, et en plus je devais rejoindre leur organisation... De l'autre côté, ma mère m'a toujours aidé, je l'aimais plus que tout. Je savais ce que j'allais faire, je n'avais pas le choix.

"-Le temps est écoulé John, as-tu fais ton choix? Ta mère ou une fille que tu ne connais pas?

-J'ai fais mon choix A.

-Lequel est-t'il?

-Je sauve ma mère et je vous rejoins. Vous avez raison, Emilie est dangereuse pour notre société, je vous dirai où elle se trouve.

-Tu as fait le bon choix John.  Tiens, notre marque distinctive.

A accrocha à mon T-shirt un pin's représentant un grade de l'armé mais celui-ci était plus large que ceux de l'armé, il y avait quelque chose de différent.   

- Que peux-tu nous dire à son sujet?  

-Quand on s'est quitté, elle se dirigeait avec Enzo vers un de ses amis mais je ne sais pas exactement où. Son ami se trouve à deux villes d'ici selon elle.

-Très bien John, merci de ton aide. Nous allons partir à sa recherche. Veux-tu venir avec nous?

-Avec joie dis-je avec un brin de méchanceté 

-Puis-je avoir confiance en toi John?

-Oui bien sûr, il ne faut pas oublier qu'elle ne m'a pas aidé à m'enfuir. 

-Je la connais et je t'assure que nous pouvons pas lui faire confiance.

- Ce n'est que maintenant je m'en aperçois, désolé A.

-Ne t'inquiète pas John, cette fille est manipulatrice." 

-Que va t'il se passer pour ma mère monsieur?

-Nous allons la ramener chez elle en lui affirmant qu'il s'agissait d'une erreur de l'armée car une personne qui ressemblait à sa description était recherchée.

-Très bien, merci beaucoup."

Nous partîmes alors avec trois groupes de soldats en recherche avec trois voitures et trois routes différentes. Après deux heures de routes, nous reçûmes un appel radio.

"- Vous en êtes où vous? J'en ai marre de chercher, je veux rentrer au QG.

-La même, fit un soldat de la dernière, j'en ai marre de....

-Là, je la vois avec deux personnes dans une voiture.

-OK, suis la mais sans te faire repérer surtout. Nous te rejoignons et la nous pourrons passer à l'action, dit l'un des deux soldats présents avec moi dans le véhicule.

-D'accord."

Nous prîmes ses coordonnées GPS et commençâmes à le rattraper.

"-Ils entrent dans un appartement."

Je pris la radio:

"-Ne rentre pas dans l'appartement, reste dans le périmètre et attend nous. 

-C'est ce que je comptais faire John.

-OK." Je m'apercevais que tout le monde connaissais mon prénom mais moi je ne connaissais aucun de leur prénom. 

Nous arrivâmes à proximité de l'appartement et attendîmes le dernier véhicule. Quand celui-ci arriva, nous possédâmes tous une arme d'assaut, un gilet par balle et trois bracelet, les mêmes qu'ils avaient utilisés sur moi. Nos possédions des oreillettes pour nous entendre même séparés.

Quatre soldats sécurisèrent le périmètre tandis que trois préparèrent les grappins car au premier étage, une fenêtre était ouverte le dernier soldat téléphona à A je pense.

Les soldats aux grappins entrèrent un par un et j'entendis:

 "-R.A.S de mon côté.

-R.A.S de mon côté aussi.

-Ce n'est pas possible! Le quartier est bouclé! fit un autre."

Un soldat sortit de la maison par la porte principale, ils les avaient perdus. Où pouvaient-ils être? Je décidai d'entrer à l'intérieur de la maison. Dans le couloir, sur un porte manteau, j'aperçus les manteaux d'Emilie et d'Enzo. Ils n'étaient pas partis, ils étaient forcément là.

"- Ils sont forcément dans le périmètre, il y a leur manteaux dis-je aux autres soldats. Je vais faire une autre recherche dans le périmètre. 

-Entendu." fit un des soldats aux grappins.

Le salon était plutôt grand, contenait une grande armoire, une table ronde avec quatre chaises, une télévision, un canapé et un tapis. Je poursuivis ma recherche dans toutes les pièces mais sans trouvaille. Je retournai dans la salle à manger lorsque j'entendis un bruit de porte.

"-Avez-vous ouvert une porte? demandais-je en chuchotant.

-Non répondirent tous les soldats en même temps.

-OK merci."

Je tenais une piste pour les retrouver. Et je le devais si je voulais gagner la totale confiance de A.

J'avançais prudemment, arme à la main vers le bruit que j'avais entendu. Je me trouvais à présent dans le couloir. Je me retournais et voyais face à moi Enzo, Emilie et un inconnu. 

"-John! enfin tu nous as retrouvé il faut vite partir d'ici lança Emilie.

-Ne bougez pas, lançais-je déterminé, je l'ai ait trouvé! Dans le couloir. Venez vite!"

J'entendis déjà des bruits dans toutes les pièces de la maison.

"-Vous ne pourrez pas vous échapper!"