14 - La verità offende

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* Il n'y a que la vérité qui blesse *

La première fois que je mets les pieds sur le sol italien et je me sens nerveuse

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La première fois que je mets les pieds sur le sol italien et je me sens nerveuse. Nerveuse parce que je ne sais pas comment les Marcheselli vont se comporter avec moi, sont-ils nombreux, comment va se passer mes deux semaines ici à San Gimignano, en pleine verdure de la région toscane connue pour son vin.

Arrivés d'abord à Florence après quelques dizaines d'heures de vol dans le jet de Demetrio, nous avons du nous rendre immédiatement à San Gimignano en Range Rover, parce que la maman de Demetrio le voulait ainsi.


— "Cesse de trop réfléchir et stresser pour rien. Tout va bien se passer." Me dit mon beau démon en me tenant la main. Lui et moi étant assis sur la banquette arrière tandis que Vicente est au volant de la voiture et John sur le siège passager en train de dormir.


J'admire Demetrio dans sa tenue la plus décontractée que j'ai vue. Pas de costume; rien qui crie «Je suis riche».
Non, il est en simple t-shirt blanc en coton et un short denim bleu foncé avec des converses blanches aux pieds et des lunettes de soleil au nez. Je bave littéralement, l'envie de lui sauter dessus est immense.


— "Viens approche." Il exige en faisant signe de me réfugier dans ses bras.

C'est ce que je fis, puis nous restâmes durant tout le trajet ainsi; moi trouvant le réconfort et la sécurité dans ses bras.


Vincente se gare devant une jolie villa, ayant une façade à enduit à la chaux de couleur jaune moutarde et décidément un immense jardin bien entretenu avec quelques statuts.

Je regarde devant nous, il doit y avoir au moins plus de dix personnes qui nous accueillent devant l'entrée de la maison.

Demetrio et moi nous nous redressons; il est plus heureux que jamais. J'oublie tout le stress que je ressentais rien qu'en le regardant sourire.


À peine il met les pieds sur dehors que quelqu'un lui saute dessus.

Où plutôt une jeune femme brune, d'après ce que j'ai pu apercevoir pour le moment. Je ne vais pas mentir, mais la voir la tête enfuie dans son cou, à rire aux éclats me rend jalouse.

Et si c'était sa sœur ?


Demetrio s'éclaire la gorge et repousse la femme; dont son visage me parvient enfin plus net. Qu'est-ce qu'elle est belle ... Mais elle n'a pas l'air d'avoir 20 ans.

Il se retourne vers moi; moi qui attend désespérément de sortir de cette voiture, puis il me tend sa main que je tends en retour volontiers.

Ceux qui sont dans mon champ de vision restent ébahis, sans inclure celle qui a sautée dans les bras de mon amant, elle semble avoir envie de m'étrangler à mains nues, mais je remarque également qu'elle est anéantie rien que par ma présence.

Demetrio le TéméraireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant